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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

Jeudi Saint, la Cène du Seigneur, année B -2024

Un souper entre amis…
Un repas du Maître avec ses disciples…
Une célébration annuelle en souvenir d’un événement historique…
Un rituel religieux en mémoire d’une intervention de Dieu envers son peuple…

C’était tout cela et plus encore.
C’était l’accomplissement d’une annonce antérieure.
C’était la réalisation d’une promesse… incomprise, sans doute, de ceux/celles à qui elle avait été adressée…

Il avait prononcé des paroles lourdes de sens… trop lourdes pour une audience repue de pain.
La foule avait alors mangé à sa faim, ces gens étaient rassasiés… (Jean 6:14).
Mais lui savait qu’il existe une autre faim…
Il anticipait d’assouvir ce vide au plus profond d’eux-mêmes…

Des paroles mystérieuses, si profondes, porteuses d’une promesse inouïe!
Il parlait de :

« La nourriture qui demeure en vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’Homme » (Jean 6:27).
« Je suis le pain de vie. Qui vient à moi n’aura jamais faim » (Jean 6:35).
« Le pain que je donnerai c’est ma chair pour la vie du monde » (Jean 6:51).

« Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle…
Ma chair est vraiment une nourriture et mon sang vraiment une boisson.
Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui ». (Jean 6:54-56).

C’est cela que soulignait ce repas unique,
cette Cène où Dieu donne,
non plus une nourriture connue, mais Dieu qui SE donne en nourriture…

« Comprenez-vous? » leur demandera-t-il? (Jean 13:12).
Le lavement des pieds – non, ils n’avaient pas vraiment compris… il a dû expliquer…
Et ils ne comprenaient certainement pas davantage ce Dieu qui se donne en nourriture…

Il faudrait attendre la venue de l’Esprit, selon la promesse de Jésus:

« L’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom,
vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit» (Jean 14:26).

Mais comprenons-nous… nous-mêmes, en ce Jeudi-Saint?
En ce jour où nous refaisons ce qu’il nous a demandé de faire « en mémoire de lui »,
nous qui avons reçu l’Esprit, comprenons-nous vraiment?…

 

Note : Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/holy-thursday-the-last-supper-year-b-2024/

 

Source: Image: The Church of Jesus-Christ of Latter-Day Saints

Dimanche des Rameaux, année B – 2024

La présentation des textes de l’évangile au début de la célébration nous est donnée sous différents titres (Jean 12:12-16):
– « L’entrée du Roi à Jérusalem. »
– « L’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem. »
– « L’entrée messianique de Jésus à Jérusalem. »

Des titres variés…
Des titres qui veulent expliquer, souligner, mettre en évidence…
Mais… quelle évidence?…

Jésus a monté un âne et s’avance au rythme de sa monture…
La scène est riche en sons et en couleurs, la foule présente exulte.
Il y a les acclamations, les branches de palmier vibrent aux cris joyeux de la multitude.
On considère celui qui vient comme investi du pouvoir de David, le roi par excellence de leur histoire.
On le nomme: « Roi d’Israël ».

Jésus n’a jamais accepté d’être roi (Jean 6:15).
Sa monture n’est pas celle d’un cheval, plus noble, comme le serait la monture d’un officier Romain.
On le proclame ‘Messie’, oui, mais quelle sorte d’identité ce messianisme lui confère-t-il?

Le dernier verset de l’évangile offre ces paroles mystérieuses :

« Cela, ses disciples ne le comprirent pas sur le moment ;
mais, quand Jésus fut glorifié,
ils se rappelèrent que l’Écriture disait cela de lui ».

Et cela représente quoi au juste?
Une phrase qui n’apparaît pas dans les titres des traducteurs (mentionnés au début) mais qui révèle la signification profonde de l’événement:

« Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

Dieu vient chez nous – non pas comme un potentat, un personnage royal et imposant,
mais comme l’un de nous, qui se réjouit de la présence autour de lui de tout un chacun!

L’accueil enthousiaste spontané de gens simples et sincères –
voilà qui réjouit Jésus, voilà qui réjouit Dieu!

Peut-être sommes-nous encore comme les disciples qui ne comprennent pas encore…

 

Note : Dans la vidéo qui suit, Diane Dargis poursuit la réflexion sur un autre aspect de ce texte de l’évangile à: https://youtu.be/Txjh2LJK_-o?si=lXy1CFkR8FB2QCEo

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/palm-sunday-year-b-2024/

 

Source: Image: The Church of Jesus-Christ of Latter-Day Saints

Lundi, 5è semaine du Carême, Année B

L’évangile d’aujourd’hui est celui de la Femme adultère.

Le texte se trouve dans l’évangile de Jean (Jean 8:1-11).

Cette scène offre une perspective unique sur l’attitude de Jésus envers ceux/celles qui ont besoin de pardon.

 

Dans la vidéo qui suit, Estelle Henry personnifie la emme d’une manière vraiment inspirante.

 

 

 

5è dimanche du Carême, année B – 2024

Chez nous, les humains, il y a certaines choses que nous repoussons avec force.
Certaines réalités, certaines situations, auxquelles nous ne voulons pas être confronté/es.
Être vaincu… Souffrir… Perdre… Se perdre… Mourir…
Il faut pourtant admettre que nous y sommes parfois soumis/es…

C’est précisément le thème de l’évangile de cette célébration: perdre pour gagner (Jean 12:20-33).
Perdre sa vie – la donner plutôt – pour gagner celle qui va au-delà de toute perte, de toute mort.
Les paroles de Jésus sont sans équivoque:

« Qui aime sa vie la perd;
qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle ».

Le texte de l’évangile ne mentionne pas comment les contemporains de Jésus ont reçu ce message.
Mais notre propre réaction à nous, gens du 21è siècle, est évidente.
Nous ne voulons pas être des ‘perdants’, nous ne voulons pas mourir.
Nous faisons tout ce qui est possible pour prolonger et jouir de la vie qui est nôtre présentement.

Il n’est pas mal de le faire, au contraire, la vie est un don précieux de Dieu lui-même.
Mais vient un moment où nous sommes confronté/es à… un passage – un passage au-delà de cette vie.

Nous avons été créé/es précisément pour cela:
un au-delà qui ouvre sur une vie en plénitude, une vie qui n’aura pas de fin.
Mais pour y accéder, il faut accepter d’abandonner la vie que nous connaissons…

Ce genre d’abandon nous est tellement difficile!…
Cela va à l’encontre de notre nature de nous ‘dépouiller’.
L’image du grain de blé qui pourrit en terre avant de germer ne nous attire pas, mais pas du tout!

Nous aimerions tant ne pas avoir à pas passer là où Jésus est passé.
Il a lui-même ressenti quelque chose de ce refus possible qui nous habite.
Il a dit ouvertement :

« Maintenant mon âme est bouleversée.
Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ?
Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! »

Alors, il nous invite:
« Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive;
et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur.
Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera ».

L’impossible message… le difficile passage… le permanent apprentissage…
Seul le Christ pour nous rendre capables de mettre nos pas dans ses pas… jusqu’au bout.

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-lent-year-b-2024/

 

Source: Image: http://poesiedesjours.e-monsite.com/

4è dimanche du Carême, année B – 2024      

De nos jours, on dirait de lui qu’il était en recherche…
Oui, Nicodème était en recherche – recherche du sens de la vie, diraient certains.
Juif pieux,  membre du groupe des Pharisiens, il observait scrupuleusement la Loi juive.
Mais, cela ne lui suffisait pas, il poursuivait son questionnement…                                                                                                                                          

C’est ce questionnement qui, un soir, l’a conduit à la rencontre de l’Homme de Nazareth – LE Maître.
L’évangile de la célébration d’aujourd’hui nous donne un extrait de la scène (Jean 3:14-21).

Ce texte est au cœur du message que Jésus a voulu nous donner.
Au cœur de son message, au cœur de sa vie, au cœur de sa mort…

« Dieu a tellement aimé le monde
qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne se perde pas,
mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde,
non pas pour juger le monde,
mais pour que, par lui, le monde soit sauvé ».

Mais qui l’a compris?…
Qui d’entre nous en est convaincu/e?…
Convaincu/e au point de s’y accrocher et de n’en jamais douter?…

Aucun commentaire ne pourrait faire justice à ces quelques paroles de Jésus.
Une anecdote peut en réveiller en nous le souvenir à certains moments…

Un professeur de théologie, reconnu pour sa science et sa sagesse, a dit un jour à un groupe de ses élèves:
« Si vous vous souvenez de quoi que ce soit dans ces cours de théologie…
rappelez-vous que Dieu vous aime!………… »

Il quitta la salle en SILENCE…
 

Note: Dans la vidéo qui suit, Nicodème, personnifié par Maurice Jean, nous parle de sa rencontre avec LE Maître: https://youtu.be/cnL7srXpbok?si=-mDLuyJ5EFCpTprS

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-lent-year-b-2024/

 

Source: Image: Scripture Images 

3è dimanche du Carême, année B – 2024

Un jour, avec sa bonhomie caractéristique et un sens de l’humour assez particulier, quelqu’un a dit:
« Avec Jésus, Dieu est venu nous déranger… pour nous arranger! »

En entendant cette expression, on peut sourire, on peut même rire franchement mais…
On se ravise en réalisant combien ces paroles expriment une sagesse vraie.

Jésus est venu ‘nous arranger’…
En lui, Dieu est venu nous associer intimement à lui-même:

  • il nous ajuste à sa justice
  • il nous initie à sa compassion
  • il nous ramène de nos errances
  • il nous libère de nos dépendances
  • il nous ouvre à une vie en abondance
  • il nous invite à devenir comme lui – rien de moins!

Étonnamment, c’est ce que Jésus fait dans la scène de l’évangile de ce dimanche.
Elle peut susciter des réactions diverses chez ceux/celles qui entendent ce récit.
Il peut choquer et provoquer de l’indignation… à tout le moins de l’incompréhension.

« Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs,
de brebis et de colombes, et les changeurs.
Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple,
ainsi que les brebis et les bœufs;
il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs,
et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici.
Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. »

L‘attitude de Jésus ne manifeste pas une impatience incontrôlée ou une colère injustifiée.
Elle révèle plutôt le sens des valeurs qui doit nous habiter.
Quand le sacré est bafoué, on ne peut rester indifférent.
Il faut prendre position et démontrer ses convictions.

‘Arranger’ une situation… en intervenant…
‘Arranger’ une relation… en s’impliquant…
‘Arranger’ ce qui doit l’être… en étant, à notre mesure, comme Il était, Lui…

 
Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-lent-year-b-2024/

 

Source: Image: The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints

 

 

2è dimanche du Carême, année B – 2024

Comprendre Dieu? Comme si nous pouvions le faire!
Même les apôtres qui vivaient avec Jésus et partageaient sa vie au quotidien n’y arrivaient pas.
L’évangile de ce dimanche nous offre une scène intéressante à ce sujet (Marc 9:2-10).

Jésus amène avec lui Pierre, Jacques et Jean, sur une montagne pour prier.
Voilà que soudainement leur Maître est littéralement transfiguré et se trouve entouré de Moïse et Élie.
Ces deux personnages leur étaient connus: l’un comme le chef historique de leur peuple et l’autre comme un prophète.

Mais quel message les trois apôtres doivent-ils discerner de cette vision inédite?
Que peuvent-ils comprendre de cette apparition mystérieuse?
Ils sont à la fois fascinés et effrayés:

« Pierre alors prend la parole et dit à Jésus :
« Rabbi, il est bon que nous soyons ici !
Dressons donc trois tentes:
une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
De fait, Pierre ne savait que dire,
tant leur frayeur était grande ».

Être fascinés et effrayés par Dieu – c’est un peu notre expérience personnelle…
Il sait tout et il peut tout… c’est impressionnant et imposant pour les créatures que nous sommes.
Mais il s’est fait proche au point de devenir l’un de nous… c’est absolument fascinant et réconfortant.

Une ligne du texte de l’évangile ajoute ces mots:
« Survint une nuée qui les couvrit de son ombre… »

Dieu nous accueille dans son intimité!
Dieu s’est fait proche et il le demeure.
Et cette proximité nous transforme, elle nous transfigure nous aussi!
Pas subitement, mais jour après jour…

Si seulement nous écoutons le « Fils bien-aimé » du Père comme il nous dit de le faire,
nous prenons toujours plus réellement le visage de ses enfants bien-aimés.

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-lent-year-b-2024/

 

Source: Image: LiturgyTools.net

1er dimanche du Carême, année B – 2024

Chaque année, l’évangile du 1er dimanche du Carême nous offre le texte de la tentation de Jésus au désert.
Le texte de l’évangéliste Marc, cette année, est le plus court (Marc 1:12-13).
Nous apprenons simplement que Jésus a été tenté.

« Jésus venait d’être baptisé.
Aussitôt l’Esprit le pousse au désert
et, dans le désert, il resta quarante jours,
tenté par Satan.
Il vivait parmi les bêtes sauvages,
et les anges le servaient ».

Et cela est… extraordinaire et combien réconfortant!
Dieu – en Jésus devenu l’un de nous – a fait l’expérience de la tentation.
Cette expérience qui est nôtre – bien souvent et dans toutes sortes de situations – Jésus l’a connue.
Il est précisé que Jésus a été tenté au désert.
Nous avons, nous aussi, nos déserts et… ils sont parfois la scène de nos tentations.

Le désert de l’impuissance devant un échec… et la tentation de tout laisser tomber…
Le désert du découragement… où la tentation surgit de désespérer de nous-mêmes et… de Dieu…
Le désert de la maladie… et la tentation de penser que tout est fini…
Le désert de l’amertume devant l’incompréhension… et la tentation d’abandonner un projet important…
Le désert la colère… alors que la tentation nous assaille de nous venger…
Le désert de l’orgueil… et la tentation sournoise de se suffire à soi-même laissant Dieu de côté…
Le désert d’épreuves multiples… et la tentation lancinante de ne plus croire ni en soi… ni en Dieu…

Ces tentations subtiles – et tant d’autres – ont la fonction de ‘bêtes sauvages’.
Jésus a eu les siennes et nous ne pouvons y échapper.

Mais les surmonter, nous le pouvons, avec l’aide de l’Esprit –
Celui-là même qui conduit au désert… et qui nous rend capables d’en sortir libéré/es!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/1st-sunday-of-lent-year-b-2024/

 

Source: Image: Aleteia

6è dimanche de l’année B – 2024

Nous réfléchissons parfois à la façon dont nous vivons au jour le jour.
Nous réfléchissons et nous nous demandons si notre façon de vivre plaît à Dieu.
C’est évidemment une question importante!

En poursuivant notre questionnement, nous nous demandons:
‘Mais qu’est-ce qui plaît vraiment à Dieu?’
Alors là… une longue liste de pensées, de gestes, de comportements, peut se présenter à notre esprit!
Prières, sacrifices, renoncements, tout ce que la générosité peut suggérer.

Se pourrait-il que nous nous attardions uniquement à… tout ce qui est difficile et pénible?
Et pourtant…
La 2è lecture de la célébration d’aujourd’hui a quelque chose d’important à nous dire.
L’apôtre Paul écrit aux Chrétiens de Corinthe et il leur donne une ligne de conduite tout à fait simple (1 Corinthiens 10:31 – 11:1):

« Tout ce que vous faites :
manger, boire, ou toute autre action,
faites-le pour la gloire de Dieu »

Manger, boire, c’est ce que nous faisons régulièrement – pas très compliqué.

Et Paul ajoute: « toute autre action »
oui, tous nos gestes même les plus ordinaires peuvent plaire au Seigneur si nous les accomplissons pour
« la gloire de Dieu ».  

Avoir le désir de plaire à Dieu… c’est déjà lui plaire!
Étonnant? Mais tellement encourageant!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/6th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: Scripture Images