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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

5è dimanche de l’année, A

Des êtres de lumière!
En avez-vous déjà rencontrés?
Je ne parle pas d’une vision céleste; je ne pense pas non plus à ce que les gens nomment parfois ‘l’aura’ de certaines personnes – cette sorte de réflexion lumineuse qui semble entourer quelqu’un. Non.

Ceux et celles que je considère comme des ‘êtres de lumière’ sont des personnes comme vous et moi mais… peut-être avec un petit quelque chose de plus! (en ce qui me concerne en tous cas!)

Ils et elles ont une présence chaleureuse.
Leur regard vous fait croire que vous êtes la personne la plus intéressante qui soit et dont chaque mot mérite attention.
Leur intérêt n’est pas quelque chose d’artificiel mais une attitude de sympathie vraie.
Leurs paroles et leurs gestes semblent jaillir du plus profond d’eux-mêmes et expriment quelque chose d’authentique.
On a l’impression qu’ils ou elles sont là… pour nous!

On se sent bien avec de telles personnes, on aime les rencontrer, on s’efforce de les revoir.
Leur contact nous est bénéfique – c’est aussi simple que cela.
On ne saurait peut-être pas l’expliquer clairement, mais c’est comme ça : en leur présence, c’est comme si on devenait meilleur… presqu’à notre insu!

Oui, je connais de telles personnes et vous pouvez sans doute, vous aussi, mettre quelques visages sous la description que je viens d’en faire.
Cette réflexion m’est venue en lisant les textes de ce dimanche (5è de l’année A).
On y parle beaucoup de LUMIÈRE…

« Ne te dérobe pas à ton semblable.
 Alors ta lumière jaillira comme l’aurore…
Si tu combles les désirs du malheureux,
ta lumière se lèvera dans les ténèbres
et ton obscurité sera lumière de midi. »   (1ère lecture : Is.58 :7-10)

 « Lumière des cœurs droits,
le juste s’est levé dans les ténèbres. »   (Psaume 112)

« Moi, je suis la lumière du monde, dit le Seigneur.
Celui qui me suit aura la lumière de la vie. »   (Alleluia : Jn.8 :12)

« Vous êtes la lumière du monde….
que votre lumière brille devant les hommes . » (Évangile : Mt 5: 13-16)

Tous ces textes reflètent beaucoup de … LUMINOSITÉ!
Peut-être la vocation d’un chrétien est-elle justement cela : être une personne de lumière…

Source: Image: Can Stock Photo

4è dimanche de l’année, A

Si on vous demandait quel est le mot le plus souvent utilisé… sans doute plusieurs penseraient au mot : AMOUR.
D’autres affirmeraient que c’est le mot BONHEUR qui a la première place dans nos conversations.

Personnellement, je n’ai pas de peine à le croire.
Nous venons de conclure la période de Noël avec ses échanges multiples de bons souhaits.
Le mot BONHEUR était rarement absent de nos vœux; oui, on désire tous et pour tous : une ‘Bonne et HEUREUSE année.’
Santé, Succès et, certainement BONHEUR se retrouvaient dans les cartes – virtuelles où réelles!

La grande toile de l’internet semble donner raison à la théorie du bonheur comme concept… primordial. Demandez à Google ce qu’il a à vous offrir et vous serez littéralement inondé de suggestions. On vous recommande les Recettes du bonheur, les Défis du bonheur, les Étapes vers le bonheur. Il y a même une Avenue du bonheur, ou un Boulevard du bonheur. Et ne manquez surtout pas : La clé du bonheur – elle y est aussi! Oh, on vous offre évidemment une Bulle de bonheur d’où seront absents, bien sûr, les mauvais moments, les difficultés, les problèmes, et les troubles de toutes sortes. Bien au chaud dans votre ‘bulle’, vous serez à l’abri des misères de l’humanité, vous serez ‘bienheureux’.

On associe le bonheur à la joie, le plaisir, la satisfaction, l’accomplissement, le succès, la réalisation de soi, et quoi encore? En parcourant tout ce panorama, je serais tentée de demander à l’un et à l’autre de ces internautes enthousiastes si eux sont… heureux, vraiment heureux!

L’évangile d’aujourd’hui (4è dimanche, année A – Mt.5 :1-12) nous présente ce que certains nommeraient : ‘La charte du bonheur’. Elle est proclamée par Jésus lui-même au début des années de sa vie consacrées à l’enseignement des foules. Mais, à vrai dire, pour des oreilles modernes, le vocabulaire de ce texte est assez rébarbatif et la perspective plutôt rebutante…

La pauvreté, les larmes, l’injustice, la calomnie des autres, la misère, la faim et la soif (de la justice bien sûr), la lutte pour la paix, la persécution – c’est ça le bonheur?
C’est ça… si on ose s’en remettre à… la deuxième partie de chaque phrase – c’est ce qui fait toute la différence!

Mais il s’agit d’une différence que l’on peut appréhender seulement dans la foi… l’espérance… et la confiance dans celui qui a prononcé ces paroles.
Et certains seront tentés de dire : ‘C’est le monde à l’envers!’
Mais peut-être est-ce justement à l’envers que l’on peut découvrir le vrai bonheur – là où se trouve la compassion, la justice, la consolation, la paix qui sont l’essence même de la ‘béatitude’.

Autrement… autrement il ne reste que des paroles et des promesses aussi peu tangibles et aussi éphémères que le vent qui les emporte!

Source: Images: www.clker.com;   Pinterest;    www.lds.org

3è dimanche de l’année, A

Un renversement de situation… Il y en a de toutes sortes.

La personne qui a du mal à boucler les fins de mois et qui se retrouve soudainement très riche.
La guérison d’une maladie qu’on avait crue en phase terminale.
L’emploi idéal qui semblait hors d’atteinte et qui, tout à coup, nous est offert.
L’enfant de la rue qui devient une étoile de cinéma.
La rencontre inattendue de la personne dont on rêvait pour partager notre existence alourdie par la solitude.

Dans de telles situations, souvent la personne dira : « Je ne peux pas le croire! Je n’osais plus espérer une telle chose… Et dire que ça m’arrive à moi! »

C’est un peu ce genre de retournement que le prophète Isaïe nous présente dans la 1ère lecture de ce dimanche (3è de l’année A : Is.8 :23 – 9 :3) :

« Dans un premier temps, le Seigneur a couvert de honte le pays de Zabulon et le pays de Nephtali ;
mais ensuite, il a couvert de gloire le pays au-delà du Jourdain… 
Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière…    
Tu as prodigué la joie,tu as fait grandir l’allégresse…
Car le joug qui pesait sur lui,
la barre qui meurtrissait son épaule,
le bâton du tyran, tu les as brisés
 »

La honte est changée en gloire, les ténèbres font place à une grande lumière, la joie fait disparaître la douleur et le poids de l’épreuve a disparu.
On se croirait encore dans l’atmosphère de Noël et, de fait, c’est un texte qui fait partie la liturgie de cette célébration – la célébration de… « Dieu-avec-nous ».

Dieu-avec-nous – c’est lui qui peut opérer de tels renversements de situation.
Et cela, pas seulement dans un passé lointain, pas uniquement pour la petite nation qu’était le peuple d’Israël, mais aujourd’hui, ici, chez nous.

Mais… il faut le dire : Dieu-avec-nous c’est Dieu qui agit en notre faveur, qui collabore avec nous mais qui attend aussi… NOTRE collaboration!
Alors, oui, ce qui en résultera nous fera dire avec émerveillement :
« Je ne peux pas le croire! Je n’osais plus espérer une telle chose… Et dire que ça m’arrive à moi! »

Source: Images: projectavalon.net; Dreamstime.com

 

 

 

 

2è dimanche de l’année, A

Un chèque en blanc.
On n’entend pas l’expression souvent… peut-être parce que l’action elle-même n’est pas monnaie courante, pourrait-on dire!
Signer un chèque valide, d’une signature authentique, relevant d’une institution bancaire fondée mais… sans aucun montant indiqué – le porteur inscrira lui-même, ou elle-même, la somme désirée.

Pouvez-vous imaginer une telle pièce?
Qui oserait signer un tel document?
Autant dire que le signataire donne son avoir à la personne qui détiendra le fameux chèque.
Pas de restriction, pas de date de péremption, pas de clause de nullité.
C’est signé, c’est donné.

C’est l’exemple qui m’est venu en lisant – non, en priant – les versets 8 et 9 du Psaume 40 :
« Me voici, Seigneur, je viens faire ta volonté »

Prière audacieuse que celle-là, prière du Psalmiste qui est convaincu que :
« Dans le livre, est écrit pour moi ce que tu veux que je fasse ».
Désormais il consacre sa vie à faire, à être, à devenir, ce que Dieu veut de lui.

Pas étonnant qu’on ait mis ces paroles dans la bouche de Jésus qui un jour affirmerait :
« Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé » (Jn.4 :36).

Au début d’une nouvelle année, peut-être est-ce le programme idéal que l’on peut se tracer.
Devant nous, il y a encore tous ces mois d’inconnu, d’inattendu, d’impondérable, d’incontrôlable…
Tant de choses indéterminées, que l’on n’aura ni choisies ni voulues…

Dire ‘Oui’ d’avance, quoi qu’il arrive ?
Au matin de chaque jour, oser murmurer : ‘Seigneur, oui, ce que tu veux, quand tu veux, comme tu veux…’
Sans condition, sans restriction, avec la seule détermination de faire Sa volonté à Lui?
S’en remettre ainsi avec la conviction absolue que l’on ne pourrait rien faire de mieux?

Certains diront : ‘C’est fou.’
D’autres affirmeront : ‘C’est naïf.’

Et si c’était la vraie sagesse qui ouvre le chemin vers un bonheur qu’on arrive à peine à imaginer ?…

Source: Images: blogs.grupojoly.com;  Yemenite Torah Parchment, Messianic Bible

 

Fête de l’Épiphanie, année A

Les Mages…
Étaient-ils trois? L’évangile ne le dit pas.
Des sages, des sages d’où exactement?
De l’Orient, oui, mais plus précisément?
Nul ne le sait et, à vrai dire peu importe.

Ils venaient de loin, de très loin.
Ils avaient perçu un signe,
Ils suivaient… une étoile – un guide bien particulier;
perdue, ils la recherchaient,
retrouvée, ils se réjouissaient.
On rapporte qu’ils se nommaient : Gaspar, Melchior, Balthazar.
 
Leur visite était-elle historique?
Vous n’en trouverez pas le récit dans les livres d’histoire.
Mais elle est richement symbolique!
C’est ce qui fait que, jusqu’à ce jour,
elle retient notre attention,
suscite notre réflexion,
et inspire notre méditation!
 
Oui, ils étaient des sages,
et ils nous apprennent à l’être aussi –
attentifs aux signes qui nous sont donnés
et habiles à les interpréter.
 
‘Pas facile’, vous direz.
Non, c’est ce qui fait que
cette attention et cette interprétation
doivent nous être ‘insufflées’, oui,
par le ‘Souffle’ même de Dieu – l’Esprit,
Lui qui les a guidés, ces sages, jusqu’à l’Enfant nouveau-né.
 
« Les sages continuent de se laisser guider par l’étoile » dit-on.
Nul doute, cette nouvelle année nous procurera de multiples occasions de le faire…

Source: Image: www.publicdomainpictures.net
 

Fête de Marie, Mère, année A

En décrivant une femme, certains diront parfois : « Elle est élégante, elle est charmante, elle est attirante… »
En parlant d’une mère, on affirmera parfois : « Elle est bonne, elle est tendre, elle est maternelle… »

Toutes ces qualités peuvent être attribuées à Marie en cette fête de Marie, Mère de Dieu.
En fait, ces attributs, et bien d’autres, sont employés pour la décrire.
Les litanies de Marie ont multiplié les vocables sous lesquels on s’adresse à elle.
Les réflexions sur elle, les méditations sur sa vie, les prédications à son sujet, répètent à volonté toutes les belles et bonnes choses qui nous attirent à elle.

Mais Marie, elle, qu’a-t-elle dit d’elle-même? Une seule chose : « Je suis la servante du Seigneur » (Lc.1:38).

C’est le seul titre de ‘gloire’ qu’elle allait revendiquer pour le temps et pour l’éternité!
Mère de Dieu? Elle ne s’est jamais présentée comme telle…
Elle a laissé à l’Esprit de Dieu de nous le faire découvrir et… de le célébrer!

Source: Images: Ave Maria Annunciation New Beginnings, blogs.nd.edu

Noël, année A

Noël, c’est l’actualisation du mystère de l’Incarnation, affirmeront les théologiens. Monsieur et Madame Tout-le-monde diront d’une manière plus prosaïque que Noël, c’est Dieu qui prend sa place parmi ‘le commun des mortels’. Deux expressions aussi valables l’une que l’autre!

Et cette deuxième expression m’invite à m’arrêter à une petite ligne de l’évangile de la nuit de Noël : « Il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune » (Lc.2 :1-14).

Les humains semblent ne pas vouloir que leur Dieu soit précisément un… ‘Dieu humain’! Il y a bien longtemps, un Concile en a affirmé la véracité, mais les mythologies anciennes sont bien ancrées dans notre inconscient – ces représentations des dieux guerriers, vengeurs, aux terribles interventions pour punir et détruire!

Un Dieu tout-petit, faible, dépendent d’une femme de notre race pour se nourrir et grandir et devenir – que pourra-t-il pour nous?
On nous a appris que « rien n’est impossible pour Dieu » (Lc.1:37). Vraiment? Ce Dieu-là?…

Est-ce cela que nous célébrons à Noël? On a bien ‘apprivoisé’ Noël avec les sapins aux décors scintillants, les chants traditionnels aux échos familiers : il y a de la magie et de la féérie dans l’air – on chante Noël et Noël nous enchante!

Se pourrait-il qu’il y ait… davantage? Davantage de ‘mystère’? Davantage de réalité exerçant une fascination toute autre, plus profonde et tellement plus durable?

Depuis ce premier Noël, par cet enfant devenu si vraiment l’un de nous, Dieu poursuit sa tentative obstinée de NOUS apprivoiser. Peut-être Dieu veut-il… nous enchanter lui aussi ?! Si seulement il peut trouver une place…

Source: Image: The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints   

4è dimanche de l’Avent, année A

‘Parole du Seigneur’ – ces mots reviennent après chaque lecture durant notre célébration.Nous y sommes bien habitués, elles ne nous surprennent plus. Et nous ne penserions pas à en douter. Le lecteur, ou la lectrice, a lu les paroles du texte sacré, qui oserait douter que c’est Dieu lui-même qui nous parle?

En réfléchissant ainsi, je regarde Joseph que nous rencontrons dans l’évangile d’aujourd’hui (4è A, Mt.1 :18-24) et je me dis que, pour lui, cela n’allait pas de soi de reconnaître que le message qui lui était adressé était vraiment ‘Parole du Seigneur’.

La ‘version des faits’ qu’on lui présentait était assez extraordinaire, c’est le moins qu’on puisse dire.
La femme qui allait être son épouse était enceinte, et pas de lui.
Mais pas d’un autre homme non plus!
L’enfant avait été conçu par l’Esprit Saint, l’Esprit de Dieu – une conception comme nulle autre vous allez dire, et Joseph devait bien le dire aussi…

Était-ce seulement possible?
Ce message était-il vraiment de Dieu?
Peut-être que son imagination lui suggérait cette explication pour lui épargner la douleur de la réalité : Marie ENCEINTE!
N’était-ce pas… un rêve?Oui, justement, c’était un rêve mais la sorte de rêve qui est porteuse d’un message authentique.
Le rêve présentait un visiteur céleste, un ange, qui, au nom de Dieu, disait à Joseph ce qu’il devait faire.

Les dernières lignes de l’évangile disent : « Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse. »
Pas de doute, pas d’hésitation, pas de délai… ‘Parole du Seigneur…’Le questionnement fait place à la confiance.

Face à de telles situations (et il y en a, de bien réelles dans nos vies à nous aussi), je me demande si j’aurais la même audacieuse confiance de Joseph – celle qui est adhésion pure et simple à ce que la ‘Parole du Seigneur’ demande.

Source: Image: Wikimedia Commons,  Rembrandt ‘Dream f Joseph’ (Le rêve de Joseph)

 

 

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3è dimanche de l’Avent, A

Vous a-t-on déjà dit : « Tu rêves en couleur? » Et, sans une pause, on a peut-être ajouté : « C’est trop beau pour être vrai! »

Ces expressions sont bien connues : C’est ainsi qu’on interpelle quelqu’un qui ‘voit la vie en rose’ – tout est beau et bon et tout sera encore meilleur! Une attitude que plusieurs qualifieront d’un manquer de réalisme! Serait-ce le cas des textes de ce dimanche?

En ce 3è dimanche de l’Avent, année A, c’est une peu comme si Isaïe voulait nous faire rêver en couleur! La 1ère lecture (Is.35 :1-6,10) nous donne une image idéale – idyllique, diront certains – de l’avenir que Dieu prépare pour son people :

  • la soif sera étanchée,
  • l’aridité deviendra fertile,
  • la faiblesse se changera en force,
  • la crainte disparaîtra…

Car « Dieu lui-même vient et va vous sauver » affirme Isaïe. Et alors? Et alors, les aveugles, les sourds, les boiteux, les muets – tous les ‘nécessiteux’ de la vie – seront « libérés  par le Seigneur».

 Mais ce n’est pas qu’Isaïe qui proclame ce retournement radical des situations, Jésus lui-même nous fait la même promesse dans des paroles presqu’identiques (Mt.11:2-11) mais cette fois… au temps présent:

 « Les aveugles retrouvent la vue,
et les boiteux marchent,
les lépreux sont purifiés,
et les sourds entendent,
les morts ressuscitent,
et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle ».

Vous l’aurez remarqué : il y a trois ajouts : « Les lépreux sont purifiés, les morts ressuscitent, et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. »

Pourtant, une phrase énigmatique suit toutes ces promesses : « Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute ! » dit Jésus. Une occasion de chute ! Autrement dit : un scandale!

À bien y penser, peut-être que Dieu veut justement cela : nous secouer un peu, nous forcer à adopter une nouvelle vision, à cesser de boitiller, à parler clairement et à reprendre force… en Lui. Évidemment, cela nécessite que nous nous reconnaissions parmi tous ces… ‘nécessiteux’ de la vie. On dit que l’Avent est justement le temps parfait pour ce faire!…

Et alors, oui, on peut voir… ‘la vie en rose’ – à la manière de Dieu !

Source: Image: Pinterest

 

2è dimanche de l’Avent, A

Les attributs de Dieu sont multiples. Les livres de théologie deviennent de gros volumes pour les répertorier, les décrire, les expliquer (si seulement ils le pouvaient!).
On n’aura jamais fini de présenter les différents aspects de la ‘personnalité’ divine!pinterest
Les prédicateurs aiment nous rappeler ses qualités les plus connues : sa grandeur, sa puissance, sa bonté, sa miséricorde, etc.

Dans le beau texte d’Isaïe (Is.11 :1-10) de ce dimanche (2è de l’Avent, année A), je remarque une description de Dieu qu’on ne présente peut-être pas souvent :
« Il ne jugera pas sur l’apparence. »
Des paroles tellement encourageantes et consolantes pour nous, les humains, qui n’arrivons pas toujours à faire, à dire, à être… à notre mieux!

Cette attitude n’est certainement pas monnaie courante parmi nous! Vous avez peut-être entendu le dicton populaire (souvent cité en anglais): « Sauvez-les apparences et… vous sauvez tout! » Les gens prennent grand soin de leur apparence, ils sont bien attentifs à projeter une image qui soit bien à leur avantage. Plusieurs croient que leur réputation dépend de ce dont ils ont l’air!

Et voilà que la 1ère lecture nous affirme qu’avec Dieu, les choses sont différentes. Elles vont même dans le sens contraire – notre image, notre ‘look’ lui importe peu.
Très tôt dans sa mission de prophète, Samuel devait apprendre cette importante leçon :« Les vues de Dieu ne sont pas comme les vues des humains, car les humains regardent à l’apparence, mais le Seigneur regarde au cœur » (1 Sam.16 :7).
Et c’est une leçon bien salutaire pour quiconque veut connaître le ‘vrai’ Dieu.

Il comprend nos hésitations.
Il ne saute pas aux conclusions.
Il sait faire la part des choses, comme le dit le langage courant.
Il n’a surtout pas de… préjugé – ne nous jugeant pas, justement, avant d’avoir… tout compris.
Et… il comprend toujours tout!

J’aime me le rappeler, me le répéter, pour m’en imprégner au point de n’en jamais douter.
Et… d’en faire autant, devenant ainsi, petit à petit, un peu plus… comme Dieu!

Source: Image: Pinterest      Traduction du texte sous l’illustration: « Ne jugez pas les gens selon leur apparence. »