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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

3è dimanche de l’Avent, année B

Quand on parle de Dieu, que dit-on de lui?
Bien des choses, oui.
On lui prête bien des attitudes et on lui attribue bien des qualités.

On dit qu’il est grand, qu’il est puissant.
Il voit tout et il connaît tout.
Il est saint, il est le Très-Haut.
On ajoute qu’il est bon et miséricordieux.

Je n’ai pas de peine à accepter toutes ces affirmations mais…
Il en manque une… au moins une!
C’est Paul qui mentionne ce que je cherche alors qu’il écrit aux chrétiens de Thessalonique.
Dans la 2è lecture d’aujourd’hui (3è dimanche de l’Avent, année B – 1 Th. 5:16-24), il dit :
« Il est fidèle, Celui qui vous appelle. »

Dieu est FIDÈLE !
La fidélité est une qualité assez spéciale… elle requiert la durée !
Elle se manifeste au fil des jours, et des mois et des années.
Etre fidèle un jour… ce n’est que le début, la mise en marche.
Être fidèle pour toujours, c’est ça la fidélité et… c’est Dieu !

Un Dieu qui est là avec nous toujours et partout.
Les jours de succès et les moments de défaite.
Les situations de gloire et les déboires.
Les expériences de joie comblée et celles qui ont le goût amer du désespoir.
Il est avec nous – infailliblement – dans le meilleur et dans le pire, et… au-delà…

La fidélité, ça se prouve et… ça s’éprouve jour après jour, après jour.
Il est toujours temps d’en faire l’expérience… en commençant aujourd’hui!

Source: Image: YouTube

 

2è dimanche de l’Avent, année B

À quelqu’un qui décrit l’avenir comme offrant des possibilités positives et réjouissantes, on dira parfois :
« Tu rêves en couleur! »
Le beau tableau de santé et succès, de chaleur et de bonheur nous laisse incrédule – allons donc, dans la ‘vraie vie’ les choses ne sont pas comme ça!

En parcourant l’une après l’autre les lectures de ce 2è dimanche de l’Avent, je me dis que ces textes nous font… rêver en couleur!
On dirait que c’est le monde… à l’envers!
Pas étonnant car on nous promet « un ciel nouveau et une terre nouvelle », rien de moins !
Ce sera un univers où les choses sont… AUTREMENT – oui, autrement que ce dont nous faisons l’expérience trop souvent dans la réalité quotidienne.

Peut-être la période de l’Avent est-elle le moment de… nous ajuster à Dieu et à sa manière de faire, plus encore à sa manière d’être!
Pas facile, vous pensez… et vous avez raison.
Ses promesses, ses dons, vont tellement au-delà de ce que nous osons imaginer.

C’est un Dieu qui ‘parle au cœur’, un Dieu qui parle de consolation.
Il fait paître son troupeau, porte sur son cœur les brebis qui allaitent. (Is 40:1-5.9-11)
Ce qu’il dit, c’est la paix…

Son salut est proche.
Le Seigneur donnera ses bienfaits. (Psaume 85)
Il prend patience… il veut que tous parviennent à la conversion. » (2è lecture – 2 P 3:8-14)

Je me répète ces paroles et j’essaie de me convaincre qu’elles se réaliseront.
Et voilà qu’une petite voix intérieure se fait entendre qui dit : ‘Elles se réaliseront si…

Si nous nous mettons à la tâche, celle-là même que décrit Isaïe dans la 1ère lecture et que répète le début de l’évangile de Marc (Mc.1:1-8).
Évidemment, il faut adapter les concepts et le vocabulaire à notre époque.
Mais la réalité demeure : Dieu fait des merveilles… avec notre collaboration.

Oui, l’Avent c’est le moment de s’ajuster à Dieu.
S’ajuster à Dieu et collaborer avec lui pour aplanir, élever, redresser… les montagnes de nos difficultés, les vallées de nos découragements, les chemins tordus de nos esclavages.

Source : Image : Pixabay

Note: Une autre réflexion sur des thèmes différents est offerte en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-advent-year-b/

Une présentation vidéo est aussi disponible à: https://image-i-nations.com/2e-dimanche-de-lavent-ghislaine-parle/

 

 

1er dimanche de l’Avent, année B

En lisant les textes que la liturgie nous propose, des idées de toutes sortes surgissent.
Une personne suivra une ligne de pensée alors qu’une autre portera son attention sur un thème tout à fait différent.

Les lectures du 1er dimanche de l’Avent nous offrent bien des thèmes qui peuvent nourrir notre prière.
Personnellement, la 1ère lecture – le texte d’Isaïe – (Is 63, 16b-17.19b ; 64, 2b-7) – m’a frappée d’une façon particulière.
C’est son style qui m’a ébahie, oui, ébahie est bien le mot.

« Pourquoi, Seigneur, nous laisses-tu errer hors de tes chemins ?
Pourquoi laisser nos cœurs s’endurcir et ne plus te craindre ?
Reviens… »

Le prophète ose questionner la conduite de Dieu – rien de moins.
‘POURQUOI’, lui demande-t-il à deux reprises et il dit alors à Dieu de revenir !
Seul un ami intime de Dieu peut lui parler ainsi !

Un ami intime de Dieu – c’est le cas d’Isaïe,
et pour adresser son interlocuteur divin il emploie les titres les plus… convaincants qu’il puisse trouver :
 
« C’est toi, Seigneur, notre père ;
’Notre-rédempteur-depuis-toujours’, tel est ton nom…

Seigneur, c’est toi notre père.
Nous sommes l’argile, c’est toi qui nous façonnes. »

Père, Rédempteur, Pottier…
Le prophète a compris que c’est ce que Dieu est, ce qu’il veut être pour chacun, chacune.

« Jamais on n’a ouï dire,
nul œil n’a jamais vu un autre dieu que toi
agir ainsi pour celui qui l’attend… »

Isaïe ajoute :
« Ah si tu déchirais les cieux et descendais !… »
Un vœu pieux ?
Plutôt un espoir audacieux de… « celui qui l’attend… »

ATTENDRE – voilà l’attitude que cette saison requiert de nous.
Alors, oui, des merveilles insoupçonnées, celles-là même que l’on n’osait plus espérer, peuvent se réaliser.

Source : Images : Pinterest, flourishonline.org

Note : Une réflexion en format vidéo présentant différent thèmes de ce dimanche est disponible à :  https://image-i-nations.com/1er-dimanche-de-lavent-annee-b-quil-revele/

Une réflexion additionnelle sur un thème différent est aussi disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/1st-sunday-of-advent-year-b/

34è dimanche de l’année, A – Fête du Christ Roi

Nous, les humains, pouvons parfois avoir des attitudes assez surprenantes.
Nous célébrons aujourd’hui la fête du Christ-Roi alors que lui, le Christ, nous a dit bien clairement :
« Moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert… » (Lc.22:27) 

Jésus avait, pour ainsi dire, illustré ces paroles alors qu’il avait lavé les pieds de ses apôtres.
Il avait parlé aussi d’une manière forte et sans équivoque pendant les années de son enseignement un jour qu’il corrigeait l’esprit de compétition entre eux.
Il leur avait dit:

« Les chefs des nations les commandent en maîtres; les grands leur font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi.
Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur.
Celui qui veut être parmi vous le premier sera l’esclave de tous:
car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir. » (Mc.10:44-45)

Quand Dieu lui-même se fait serviteur, que pouvons-nous observer ?
Le très beau texte de la 1ère lecture (Ez. 34:11-12,15-17) nous le décrit d’une manière merveilleuse.
Il nous donne la description du Berger-serviteur. 

« Je m’occuperai de mes brebis,
et je veillerai sur elles…

J’irai les délivrer dans tous les endroits où elles ont été dispersées.
C’est moi qui ferai paître mon troupeau,
et c’est moi qui le ferai reposer.

La brebis perdue, je la chercherai ;
l’égarée, je la ramènerai.
Celle qui est blessée, je la panserai.
Celle qui est malade, je lui rendrai des forces.
Celle qui est grasse et vigoureuse,
je la garderai, je la ferai paître selon le droit. »
 

En ce jour de célébration,
ces paroles retiennent mon attention,
elles nourrissent ma réflexion
elles me sont une inspiration durable,
et, en cas de besoin, une consolation permanente…

Source: Images: Free Bible Images, Youtube.com

33è dimanche de l’année, A

Différents aspects du texte de l’évangile de ce dimanche (33è dimanche, année A – Mt.25 :14-30) peuvent retenir notre attention.
Pour ma part, quelques mots m’ont frappée d’une manière particulière.
La parabole de Jésus intitulée : La parabole des talents dit qu’avant son départ, le maître a distribué à ses serviteurs des pièces d’argent qu’il leur confie.
Le texte précise : « À chacun selon ses capacités. »

Ces mots ont réveillé en moi le souvenir d’une lecture faite il y a longtemps.
J’ai oublié le nom de l’auteur qui avait rédigé la réflexion spirituelle mais je me souviens qu’il appartenait à la Compagnie de Jésus – oui, il était jésuite.
Il parlait de la manière dont Dieu nous respecte nous, les êtres qu’il a créés.
L’auteur ajoutait que Dieu connaît même nos muscles et nos tendons et qu’il sait s’ajuster à nos besoins !

Toute une image de Dieu – elle est demeurée avec moi jusqu’à ce jour !
Et elle me revient à propos de ce texte de l’évangile de Matthieu.

Il est intéressant de remarquer que le maître ne reproche pas au deuxième serviteur de ne par avoir rapporté 10 talents, comme le premier a fait.
No, le maître est satisfait que ce serviteur lui remette 4 talents… selon sa capacité !

Ce qui condamne le troisième serviteur n’est pas qu’il se soit montré moins habile que les deux autres.
C’est tout autre chose qu’on lui reproche…
C’est qu’il s’est laissé vaincre par son jugement négatif de son maître et par sa peur d’un châtiment en cas d’insuccès.

Un message qui nous touche de près s’il en est un car il touche l’image que nous nous faisons de Dieu, notre Père.
Non plus ‘Dieu-Maître’ mais ‘Dieu-Père’.
Le craignons-nous ?
Redoutons-nous le jugement qu’il nous réserve ?

Si nous faisons de notre mieux, si au jour le jour nous faisons des efforts pour accomplir ce qu’il attend de nous, nous n’avons rien à craindre.
Seulement nous rappeler les paroles de l’apôtre Jean : (1 Jn.3 :19-20):

« Devant lui nous apaiserons notre cœur
si notre cœur venait à nous condamner,
car Dieu est plus grand que notre cœur,
et il connaît tout. »

Source: Images: Free Bible Images

32è dimanche de l’année, A

Jésus avait l’art de décrire, dans un récit, une situation qui permettait à ses auditeurs de voir vraiment la scène.
En fait, Jésus les conduisait à SE voir dans telle ou telle circonstance.
Les paroles de Jésus les aidaient à percevoir le message qu’il voulait leur communiquer.

C’est le cas du texte de l’évangile de ce dimanche (32è de l’Année A – Mt.25 :1-13).
Cette parabole des Vierges sages et des vierges folles, ou des Dix jeunes filles, nous est bien familière.
La sagesse des premières et l’étourderie des autres fait partie du répertoire de textes qui nous sont bien connus.

Le texte débute ainsi :
« Le royaume des Cieux sera comparable
à dix jeunes filles invitées à des noces ».

 
De quoi est-il question au juste?
On y voit, dans un contraste évident, l’insouciance et la prévoyance.
L’insouciance qui ne se préoccupe pas des conséquences, une certaine dose de ‘je-m’en-foutisme’!
Il arrivera ce qui arrivera – tant mieux? Tant pis?
Je ne m’en soucie guère.

L’évangile dit :
« Cinq d’entre elles étaient insouciantes…
Les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile ».
 
La prévoyance, elle, évalue d’avance les résultats jugeant de l’aspect positif ou négatif d’une certaine attitude.
Au début de cette réflexion, les mots en caractères gras soulignent les attitudes de : voir, SE voir, percevoir.
Et nous en venons à : prévoir.
 
Jésus invite ses auditeurs à anticiper ce qui est à venir…
Il les incite à envisager… la fin – la fin du monde, diront certains commentaires, peut-être.
Mais certainement la fin… de leur existence personnelle.
Leur vie parviendra un jour à son terme et… où en seront-ils de leur pèlerinage sur cette terre?

Auront-ils marché avec Dieu au long des jours?
Auront-elles été familières avec lui dans tout ce qu’elles ont vécu?
Ou les uns et les autres entendront-ils ces paroles que l’on aurait dû… prévoir:
« ‘Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas’.»

Source: Image: Pinterest

31è dimanche de l’année, A

Les vagues de la mer vont et viennent.
Il en est ainsi des vagues de… la mode !

Je ne pense pas ici à la mode vestimentaire, non, mais plutôt à celle du vocabulaire.
Toutes ces expressions qui, à une certaine époque, sont monnaie courante et qui disparaissent après un temps.
Comme si ces mots n’avaient jamais existé, on ne les entend plus prononcer, ou si rarement que désormais leur usage nous étonne.

L’expression qui me vient à l’esprit aujourd’hui est celle de : « la pureté d’intention ».
Disparue de nos conversations, disparue aussi des sermons qui en ont bien parlé aux jours d’antan !
La jeune génération d’aujourd’hui serait familière avec les mots : authenticité, transparence.
Mais en s’appropriant vraiment ces réalités sous leur nouveau nom, on n’y perd pas au change !

Ce qui suscite cette réflexion, c’est l’évangile d’aujourd’hui (31è dimanche, année A – Mt.23 :1-12)
et le jugement que Jésus prononce sur les scribes et les Pharisiens.
 
C’est avec force qu’il affirme :
« Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens. »
 
Se comporter pour plaire à… la ‘galerie’ !
On agit pour créer une impression – et une impression des plus favorables, il va sans dire.
On soigne ses manières, on cultive une personnalité qui fasse éclat.
On veut se faire connaître à son mieux… c’est la vogue du ‘culte de l’image’.
Certains osent affirmer: « Sauvez les apparences et vous sauverez tout ! »

Le vrai ‘moi’ disparaît au profit du personnage…
L’authenticité n’a pas bonne presse et la transparence n’est pas appréciée.

Agir simplement parce que c’est la bonne chose à faire dans telle ou telle circonstance.
Faire un choix purement parce qu’il exprime mes convictions.
Prendre une décision en fonction de valeurs objectives, rien d’autre.

Ne serait-ce pas ce à quoi ce texte de l’évangile nous invite ?
Un défi, direz-vous ?
Peut-être, mais une option de vie qui en vaut vraiment la peine – et… pas pour un temps seulement !

Source: Images: My Free Textures   Cocktail Web   smoodock45.wordpress.com

Commémoration des fidèles défunts, 2 novembre

Cette journée de commémoration de ceux et celles qui nous ont quittés, nous conduit spontanément à la réflexion.
Réflexion sur le sens de la vie, le sens de la mort… le sens de l’autre vie.

Que peut-on en dire?
Quand une énergie saine et vibrante parcourt notre corps et nous projette dans le courant de tout ce qui nous attire,
la pensée de la mort passe souvent loin de nous.
Mais un jour vient, un moment arrive où on fait face à l’évidence: il nous faut partir.
On n’a plus le choix: la traversée est devant nous – la traversée vers cet autre monde dont on sait si peu…

Pour prolonger notre réflexion d’aujourd’hui, j’ai choisi le texte ci-dessous.
Paroles d’un homme bien connu dont la réputation a fait le tour du globe.
Il a quitté notre planète en octobre 2011 mais avant de le faire il nous a livré un message d’une importance particulière.

Les dernières paroles de Steve Job, fondateur d’Apple, d’IPhone et d’I pad,
qui est mort immensément riche.

L’Amour est ce qu’il y a de plus important.

Je suis arrivé à l’apogée du succès dans le monde des affaires.
Aux yeux des autres, ma vie est un exemple de réussite.
Cependant, en dehors du travail, j’ai eu peu de joie.
En fin de compte, la richesse est tout simplement un aspect de la vie auquel je me suis habitué.

En ce moment, allongé sur le lit de malade et me rappelant toute ma vie, je me rends compte que toute la reconnaissance mondiale et la richesse qui m’ont rendu si fier de moi, ont pâli et ont perdu tout sens devant la mort imminente.
Dans l’obscurité, je vois les clignotants verts des appareils médicaux, entend leur ronflements mécaniques et ne peut que sentir que le souffle de l’esprit de la mort s’approche de plus près…

Maintenant, je sais que lorsque nous avons accumulé suffisamment de richesses au cours de notre vie, nous devrions poursuivre d’autres quêtes qui ne sont pas liés à la richesse…
Cela devrait être quelque chose de plus important comme peut être les relations avec les autres, l’art, un rêve de jeunesse etc…
La recherche illimitée de la richesse ne fera que transformer une personne en un être tordu comme moi.

Dieu nous a donné l’intelligence pour ressentir la présence de l’amour dans le cœur de tout un chacun, et non les illusions provoquées par la richesse.
La richesse, pour laquelle j’ai tant lutté et que j’ai obtenue dans ma vie, je ne peux pas l’emporter avec moi.
Ce que je peux emporter, ce ne sont que les souvenirs résultant de l’amour.
Ce sont là les vraies richesses qui vous suivent, vous accompagnent, qui vous donnent la force et la lumière pour continuer.

L’amour peut voyager des milliers de kms. La vie n’a pas de limite.
Allez où vous voulez aller.
Atteignez la hauteur que vous souhaitez atteindre.
Il est dans votre cœur et dans vos mains.

Quel est le lit le plus cher du monde? C’est le lit de malade…

Vous pouvez engager quelqu’un pour conduire votre voiture à votre place, pour vous faire gagner de l’argent, mais vous ne pouvez engager personne pour tomber malade à votre place.
Les biens matériels perdus peuvent être retrouvés. Mais il y a une chose qui ne peut jamais être retrouvé quand on la perd. C’est la Vie.

Quand une personne entre dans la salle d’opération, il se rendra compte qu’il y a un livre qu’il n’a pas encore fini de lire –
C’est le Livre de la Vie saine.

Quel que soit le stade de la vie, où nous sommes à l’heure actuelle, nous devrons un jour faire face au moment où le rideau tombe.
Je vous souhaite beaucoup d’amour pour votre famille, pour votre conjoint, pour vos amis.
Prenez soin de vous.
Aimez les autres.

Source: Images: linkedin.com  nonprofitqaterly.org

Fête de tous les Saints, 1e novembre, année A

Les Saints 
Il y en a des milliers et des milliers, c’est certain.
Beaucoup plus que les 144,000 que pouvait mentionner l’auteur du livre de la Révélation.
Et, beaucoup plus que ceux qui sont répertoriés au livre officiel de l’Église.

Hommes et femmes.
Certains ont vécu jusqu’à un âge avancé, d’autres ont quitté cette terre encore jeunes.
Vierges et martyrs.
Docteurs de l’Église et simples croyants.

Celle que l’on a surnommée la ‘grande’ Thérèse – celle d’Avila – disait que si Jésus a dit :
« Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père » (Martyrs de l’Ouganda),
il a certainement bien des chemins pour y parvenir.

Et, en fait, chacun, chacune des Saints a suivi la voie que l’Esprit lui inspirait.
Ils et elles nous ont laissé certaines réflexions qui les guidaient dans leur pèlerinage ici-bas.

« Aurais-tu peur en te donnant, de te perdre? Tu te perds, au contraire, en refusant de te donner. »
St-Augustin, 354-430, Père de l’Église.

« Tout est grâce. »
Ste-Thérèse de Lisieux, 1873-1897, Carmélite française.

« La vie n’est qu’une nuit à passer dans une mauvaise auberge.»
Ste-Thérèse d’Avila, 1515-1582, mystique espagnole, docteur de l’Église.

« On a besoin de patience avec tout le monde et particulièrement avec soi-même. »
St-François de Sales, 1567-1622, évêque français.

« Ce n’est pas l’abondance du savoir qui rassasie le cœur mais de goûter les choses intérieurement. »
St-Ignace de Loyola, 1491-1556, Basque Espagnol, fondateur de la Compagnie de Jésus – Jésuites.

« Nos fautes sont des grains de sable à côté de la grande montagne des miséricordes de Dieu. »
St-Jean-Marie-Vianney, curé d’Ars, français.

« Ne laissez personne venir à vous et repartir sans être plus heureux. »
Ste-Mère Theresa de Calcutta, 1010-1997, religieuse albanaise, fondatrice de la Congrégation de Sœurs de la Charité.

« Jésus-Christ est le visage humain de Dieu et le visage divin de l’homme. »
St- Jean-Paul ll, 1920- 2005, Polonais, Pape.

Chacun, chacune, avait son style de vie, sa manière de suivre le Christ.
La vie de des uns et des autres avait une texture particulière, dirait-on.
De toutes races et de toutes couleurs – les Martyrs de l’Ouganda sont bien connus, les Martyrs de Corée le sont aussi,
mais combien d’autres sur tous les continents ont suivi le Christ, souvent inconnus mais authentique témoins.

Ils sont devenue BIEN-HEUREUX, absolument heureux, comme le promet l’évangile de ce jour (Mt.5 :1-12).
Tous et toutes sont devenu/es au fil du temps d’autres-Christs, rien de moins!

Et, il nous revient à nous – saints-et-saintes-en-devenir – d’en faire autant!

Source: Image: Pixabay

30è dimanche de l’année, A

Les questions – on apprend très tôt dans la vie à les poser.
Maman et papa doivent y répondre à longueur de journée!
Et bien vite à l’école, la leçon de grammaire nous les fait répéter comme une litanie :
Où? Quand? Comment? Pourquoi?

Mais il y a une autre sorte de questions : ce sont celles dont la réponse doit être plutôt détaillée.
On ne peut satisfaire celui qui demande par un simple ‘Oui’ ou ‘Non’.
Une phrase, parfois une précision et même une explication, sont requises.
Une citation et parfois une certaine justification ajouteront du poids à la réponse!

Étrange mais il arrive que celui qui pose la question a déjà résolu son problème.
En fait, il connaît très bien la réponse mais… il s’agit de confronter un adversaire.
On veut, ou explorer son savoir, ou même lui tendre un piège!

C’est le cas dans l’évangile de ce dimanche (30è de l’année A – Mt.22:34-40).
Le texte débute ainsi :

« Les pharisiens, apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent,
et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve. »

 
Tout comme le texte de l’évangile de dimanche dernier, on est encore en présence de mauvaise foi !
Une intention malveillante et déshonnête est bien évidente chez ce personnage.

Plus qu’une question, c’est un défi qui est posé.
On ne veut pas vraiment un éclaircissement, on n’espère pas une meilleure compréhension.
On veut tout simplement tendre un piège et obtenir une victoire.

La réponse de Jésus est bien connue, on dira que c’est la réponse ‘classique’ –
celle-là même que nous connaissons si bien, nous pourrions réciter les paroles pour quiconque nous demanderait de le faire.
Mais… le sens profond nous a-t-il rejoints ?
La signification ultime nous ‘habite-elle’ ?

Personnellement, une phrase ne cesse de m’interpeler :
« Voilà le grand, le premier commandement.
Et le second lui est semblable… »
 
Aimer le prochain comme soi-même est semblabletout comme ! – aimer Dieu de tout son être !

Je redis les paroles, je me répète le texte, et… j’en suis toujours à dire :
« Vraiment, Seigneur ?… »

Et pourtant, la réponse est là, aussi limpide qu’ancienne, oui aussi ancienne que « toute la Loi et les prophètes ».
La réponse même de ce Dieu qui s’est fait l’un de nous.

Source : Image : deacongarydumer.com