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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

20è dimanche de l’année B – 2024

Il faut l’admettre: il y a des choses que nous n’aimons pas entendre!
Nos manquements, nos échecs, nos négligences, nos errements…
Nous avons peine à les accepter et nous ne voulons certainement pas qu’on les mentionne!

Il se pourrait donc que nous préférions ne pas nous attarder aux textes de la 1ère et de la 2è lectures de cette célébration…
Et pourtant… c’est la Sagesse qui nous parle, qui nous conseille et nous invite:

« Vous, étourdis, passez par ici ! »
À qui manque de bon sens, elle dit:
« Venez, mangez de mon pain, buvez le vin que j’ai préparé.
Quittez l’étourderie et vous vivrez,
prenez le chemin de l’intelligence » (Proverbes 9:1-6).

L’apôtre Paul qui écrit aux Éphésiens leur parle dans le même sens (Éphésiens 5:15-20):

« Prenez bien garde à votre conduite :
ne vivez pas comme des fous, mais comme des sages…
Ne soyez donc pas insensés,
mais comprenez bien quelle est la volonté du Seigneur ».

Paul décrit l’ambiance dans laquelle les gens d’Éphèse vivent :
« Tirez parti du temps présent, car nous traversons des jours mauvais ».

Les humains que nous sommes peuvent réaliser de grandes choses.
Dans notre monde, le beau, le bon, le bien se manifestent de nombreuses manières grâce à nous.

Mais il faut avouer que certains aspects du monde d’aujourd’hui mériteraient l’apostrophe de Paul.
Les injustices, la violence, les ‘fake news’, les conflits armés, ne contribuent pas à un environnement paisible.
Les relations personnelles, les réunions professionnelles, les rencontres internationales, ne se déroulent pas toujours dans une atmosphère constructive…

Nous avons définitivement besoins du festin que nous offre la Sagesse et de ses admonitions!
Notre étourderie et notre manque de sens nous font parfois faire fausse route…
Il nous faut définitivement prendre « le chemin de l’intelligence ».

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/20th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Images: https://www.scripture-images.com/bible-verse/lsg/proverbs-9-6
https://www.scripture-images.com/bible-verse/lsg/ephesians-5-15

19è dimanche de l’année B – 2024

Quand on n’en peut plus… quand on est vraiment à bout –
à bout de tout…
sans force, sans courage, sans ressources…
sans même le goût de vivre…
Que reste-t-il?

C’est l’expérience du prophète Élie que nous retrouvons dans la 1ère lecture de cette célébration (1 Rois 19:4-8).
Il fuit la colère de la reine Jézabel, il est sérieusement en danger.
Il veut en finir, en finir avec la vie, tout simplement.
Sa prière le dit clairement:

« Maintenant, Seigneur, c’en est trop ! Reprends ma vie ».

En attendant, il se réfugie dans le sommeil.
Mais on le réveille pour lui redonner des forces sous la forme de:

« Une galette cuite sur des pierres brûlantes et une cruche d’eau ».

Une assistance temporaire, peut-on penser, et Élie ne la refuse pas:
« Il mangea, il but, et se rendormit ».

Mais on le réveille de nouveau – il semble que Dieu n’accepte pas que l’on s’évade…
On lui répète de manger encore et, cette fois, c’est la perspective d’un long chemin qui lui est présentée.

Un chemin long et prometteur – celui qui conduit à la rencontre avec Dieu!

Il est évident que quand nos ressources ne suffisent plus, une assistance supplémentaire nous est fournie.
Mais elle recèle une exigence… celle de nous mettre en marche!
On ne peut se soustraire à Dieu…

L’évasion – celle du sommeil ou autre ‘astuce’ pour éviter de faire face au présent – ne peut nous permettre d’éviter Dieu.
Il se peut que nous soyons plutôt réticent/es à braver les situations pénibles.
NOTRE désir de rencontre avec Dieu peut aussi être aléatoire.
Mais SON désir à lui de nous rejoindre ne peut être mis en doute et ne peut faillir.

Il ne nous reste donc qu’à nous mettre en route…
Non plus quarante jours et quarante nuits mais la durée d’une vie…

Demeurant assuré/es que tout ce qui est nécessaire à notre survie pendant ce long cheminement nous sera offert au fil des jours!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à:https://image-i-nations.com/19th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints

18è dimanche de l’année B – 2024

Grâce à nous, les humains, notre univers est rempli de merveilles.
Des réalisations splendides, des exploits fantastiques, de superbes chefs-d’œuvre.
Mais… il arrive aussi que l’esprit humain fasse fausse route.
On constate parfois des erreurs notables et bien regrettables…

Erreur de jugement, erreur de perspective, erreur d’identification…
Étonnamment, ces trois attitudes se retrouvent dans l’évangile d’aujourd’hui –
vous les avez peut-être repérées! (Jean 6:24-35).

La foule que Jésus a nourrie la veille l’a devancé, lui et ses apôtres, espérant être de nouveau rassasiée.
Ces gens sont prêts à se satisfaire d’une nourriture bien ordinaire alors que Jésus leur offre tellement plus!
Il tente de corriger leur jugement et il leur dit:

« Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd,
mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle,
celle que vous donnera le Fils de l’homme ».

Ils se méprennent aussi sur l’identité de celui à qui ils attribuent le miracle de l’événement rapporté dans la 1ère lecture (Exode 16:2-4,12-15).
Ils y font allusion dans leur argument avec Jésus affirmant que Moïse leur a procuré de la nourriture dans le désert.

Jésus réplique:
« Ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel;
c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel ».

Évidemment, Jésus doit corriger aussi la perspective qui les pousse à dire:
« Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ?
Quelle œuvre vas-tu faire ? »

Absolument incroyable!
La veille, Jésus a nourri une foule de 5000 personnes avec cinq pains et deux poissons, et ces gens réclament un ‘signe’!

Bien souvent, ce texte de l’évangile retient notre attention à cause des paroles de Jésus qui présagent l’eucharistie.
Cette interprétation est valable et signifiante.

Mais peut-être faut-il, dans ce texte, reconnaître aussi notre ressemblance aux contemporains de Jésus…
Vingt siècles nous séparent et pourtant… nous tombons parfois dans les mêmes pièges:

       – jugements hâtifs,
       – perspectives à court terme,
       – manques de réalisme alors que nous attribuons à la chance, au hasard, ou à notre ‘bonne étoile’ les merveilles que Dieu accomplit pour nous!

Il nous faut apprendre à:
       – interpréter les paroles de Jésus,
       – discerner le sens des signes qu’il nous donne,
       – nous rassasier de cette nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle.

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/18th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints

17è dimanche de l’année B – 2024

La célébration d’aujourd’hui nous présente, encore une fois, l’évangile de la multiplication des pains (Jean 6:1-15).
Chaque fois que je lis, ou que j’entends, ce texte je reste ‘accrochée’ à un verset.
Oui, il y a quelques mots qui me retiennent infailliblement!

Les différents aspects de la scène sont fascinants, mais ce verset me parle d’une façon particulière.

« Jésus leur donna… autant qu’ils en voulaient ».

Du pain, du poisson, suffisamment pour que chacun se sente rassasié, complètement satisfait.
Et, il faut le souligner, ces gens n’avaient rien demandé!

Nous le savons bien: quand Jésus parle ou agit, il nous donne une image de Dieu –
Dieu qui désire précisément cela: être reconnu en Jésus.

Voilà ce qui m’accroche vraiment:
ce Dieu qui désire nous combler même quand nous n’avons encore rien demandé!

Toute cette foule venue écouter Jésus, leur faim a été pleinement satisfaite.
Ma faim à moi peut l’être tout autant…
Ma faim se manifeste sous des aspects multiples, elle se révèle dans mes besoins de tous genres…

Le ‘pain’ que Dieu donne peut rassasier en tout temps…

Mais… je revois mes moments de prière, mes requêtes aux prises avec le doute…
Je mérite sans doute que me soient adressées les paroles qu’un jour Jésus avaient dites à Pierre…

« Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? » (Matthieu 14:31).

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à:https://image-i-nations.com/17th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: https://christusvivit.org/tag/multiplication-des-pains/

16è dimanche de l’année B -2024

L’être humain est doué de qualités et de capacités multiples.
Ayant prononcé ces mots, on pense immédiatement à l’intelligence et à la liberté qui le caractérisent.
Mais une autre faculté fait aussi partie de ses dons, c’est l’imagination!
Quels prodiges elle opère cette aptitude qui nous fait littéralement voir – en esprit – tant de réalités.

Un lion ou un chat, un vélo ou un train, les arbres ou les étoiles, un enfant ou un vieillard: chaque fois l’image évoquée surgit à l’esprit!
Mais si le mot prononcé est… DIEU… quelle image vous apparaît soudainement?….

Pour plusieurs personnes, il semble qu’il y ait un délai… l’image ne se présentement pas subitement comme cela se produit quand d’autres termes sont prononcés.
L’évocation reste parfois… dans le domaine de l’abstrait…
C’est que justement DIEU défit l’imagination!
Et pourtant… il est bien RÉEL!…

La meilleure manière de le percevoir – sans le voir – c’est de retrouver les ‘images’ de lui que nous offre la Bible.
Les lectures de ce dimanche nous donnent l’une de ces images qui nous aident à le reconnaître: c’est celle du berger –
le pasteur qui a compassion de son troupeau.

Le texte de l’évangile commence avec une scène bien humaine (Marc 6:30-34).
Jésus réalise que ses apôtres sont las et ont besoin de repos, il suggère que le groupe se retire à l’écart pour un peu de répit.
Mais voilà que les gens qui désirent entendre son enseignement devinent l’endroit où Jésus et les apôtres se dirigent et les rejoignent sans délai.

Le texte continue avec une phrase qui caractérise Jésus:
« Il fut saisi de compassion envers eux,
parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger ».

DIEU incarné en Jésus est un Dieu de COMPASSION.
Notre imagination fait erreur si elle nous présente une autre image de lui quelle qu’elle soit!

Il nous connaît, comme le pasteur reconnaît chacune de ses brebis.
Il comprend les difficultés auxquelles nous faisons face.
Il est conscient des situations compliquées que nous nous créons parfois…
Il sait que notre faiblesse nous empêche souvent de faire ce qu’il attend de nous.

Comme les brebis dont parle le prophète Jérémie dans la 1ère lecture (Jérémie 23:1-6),
« apeurées, effrayées, perdues »,
nous connaissons souvent la crainte, l’anxiété, et il nous semble avoir perdu le chemin.
Le Dieu de compassion vient à notre secours et nous donne salut et sécurité.

Il réprimande même avec force ceux qui auraient dû être de bons bergers pour son peuple
mais ont « dispersé et chassé les brebis ».

Le Psaume 23, que notre célébration utilise comme répons à la 1ère lecture, est une description juste et tellement inspirante du Pasteur compatissant toujours à notre recherche…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: 

 

Source: Image: Monastère de Saint Charles de Foucauld https://viecontemplative.vidareligiosa.org/ (Texte ajouté)

15è dimanche de l’année B -2024

On pourrait dire que notre existence varie entre ces deux pôles: l’acceptation et le refus.
Il semble que le baromètre de notre quotidien oscille constamment entre l’un et l’autre.

On peut accepter une théorie, ou la répudier.
On peut accepter une offre d’emploi, ou la rejeter.
On peut accepter une invitation, ou offrir un prétexte pour ne pas se rendre à la fête.
On peut accepter de s’engager pour une cause, ou s’en tenir bien loin.
On peut accepter quelqu’un comme ami/e ou conjoint/e, ou se soustraire à une telle relation.

Deux des lectures de ce dimanche nous mettent en présence d’une telle situation de refus –
refus non pas d’une idée, ni d’une invitation, mais bien d’une personne…

Dans la 1ère lecture, nous rencontrons Amazias, prêtre de Béthel, refusant d’accepter le prophète Amos qui vient apporter aux habitants de cet endroit le message de Dieu (Amos 7:12-15).

« Toi, le voyant, va-t’en d’ici, fuis au pays de Juda ;
c’est là-bas que tu pourras gagner ta vie en faisant ton métier de prophète ».

Dans l’évangile, nous voyons les apôtres dans une situation semblable à celle d’Amos (Marc 6:7-13).
Jésus les envoie proclamer le message de Dieu à leurs concitoyens.
Mais il les avertit qu’ils pourront connaître un sort similaire à ce celui qu’a connu Amos.

« Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter,
partez et secouez la poussière de vos pieds :
ce sera pour eux un témoignage. »

On peut croire que nous sommes bien loin du temps d’Amos ou même de l’époque des apôtres, mais…
Il n’en demeure pas moins que nous sommes confronté/es à un choix tout aussi important –
le même choix, en fait: accepter, ou refuser le message de Dieu qui nous est adressé personnellement.

Nous faisons face à la même question, tout aussi réelle au 21è siècle qu’elle ne l’était au 1er siècle:
Dieu est-il le bienvenu parmi nous?
Ou, préférons-nous orienter notre vie sans nous soucier de ce qu’il désire pour nous?

Sommes-nous prêt/es à suivre le Christ, au fil des jours, acceptant ce que lui nous propose – ses valeurs, ses priorités, même les plus exigeantes?…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à:https://image-i-nations.com/15th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Images: Powerpoint         Scripture Images

14è dimanche de l’année B -2024

Des rebelles et des incrédules, il semble qu’il y en ait eu de tous les temps!
Dans la 1ère lecture de ce dimanche, Dieu envoie le prophète Ézéchiel au premier groupe (Ézéchiel 2:2-5):

« Fils d’homme, je t’envoie vers les fils d’Israël,
vers une nation rebelle…
– c’est une engeance de rebelles ! »

L’évangéliste Marc, pour sa part, nous met en présence des seconds: les incrédules (Marc 6:1-6).
Ceux qui écoutent l’enseignement de Jésus « étaient profondément choqués à son sujet »…
Jésus « s’étonna de leur manque de foi ».

Il faut avouer que Dieu est parfois lui-même étonnant…
Ses interventions dans notre monde – ou son manque d’intervention! – nous paraissent bien mystérieux…
L’apôtre Paul le disait aux chrétiens de Rome:
« ses pensées sont impénétrables » pour nous, les humains (Romains 11:33).

On peut comprendre que certains se révoltent devant des situations choquantes à leurs yeux.
Comprendre aussi que d’autres refusent d’accepter ceux que Dieu envoie proclamer son message.

Mais notre compréhension devrait peut-être aller plus en profondeur…
Aller jusqu’à découvrir le/la rebelle en nous et l’incrédule qui s’y cache aussi!…

Il est trop facile de lire les textes de la Bible et de se satisfaire d’une interprétation intellectuelle.
     Situer les périodes historiques,
     se familiariser avec la culture du temps,
     imaginer les scènes décrites,
     reconnaître les personnages présentés – tout cela est nécessaire et nous aide à comprendre.

Mais il faut davantage – le Christ attend de nous autre chose:
     l’acceptation vraie du message qu’il nous adresse,
     l’engagement personnel à adopter le style de vie qu’il propose – le sien!

C’est l’invitation qu’il répète aux rebelles et aux incrédules que nous sommes parfois…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/14th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Images: https://www.scripture-images.com/bible-verse/

13è dimanche de l’année B -2024

Certaines scènes de l’évangile nous sont familières –
au début de la lecture du texte, on peut déjà imaginer les personnages que nous y rencontrerons.
C’est le cas pour le texte détaillé de ce dimanche qui, en fait, nous présente deux épisodes réunis (Marc 5:21-43).

En terminant la lecture de ce double récit, une idée, inattendue peut-être, a surgi dans mon esprit:
‘Dieu prend son temps!’

On peut sourire, mais il arrive que nous en fassions l’expérience… malgré nous!

La scène nous présente Jaïre, chef de la synagogue, qui vient supplier Jésus de guérir sa petite fille dangereusement malade.
Jésus se met en route pour le suivre à la maison de la famille.

Mais voilà qu’il s’arrête soudainement et, cherchant quelqu’un des yeux, il demande qui l’a touché.
En hommes pratiques qu’ils sont, les apôtres lui répondent immédiatement qu’une foule l’entoure et le touche.
Mais Jésus insiste qu’il s’agit d’autre chose – quelqu’un l’a touché d’une manière qui a suscité une guérison!

J’imagine facilement le pauvre Jaïre qui s’inquiète et s’impatiente secrètement –
sa petite fille pourrait mourir à tout moment…
Mais Jésus prend son temps… DIEU prend son temps.

Jésus a perçu et noté la foi d’une personne qui l’a touché dans l’attente discrète de son intervention.
Et il est intervenu!
Il a répondu à un besoin et à une expression de foi et il veut le dire à cette femme qui n’ose se révéler.
Il prend le temps de manifester son admiration pour la foi qui l’a inspirée de toucher silencieusement son vêtement.

On connaît la suite: un serviteur apporte à Jaïre la nouvelle que sa petite fille est morte, inutile d’importuner le Maître davantage.
Mais Jésus se remet en route après avoir adressé au chef de la synagogue des paroles stupéfiantes:
« Ne crains pas, crois seulement. »

Jaïre devait penser: ‘Oui, mais mon enfant est morte… Si Jésus ne s’était pas arrêté en chemin, nous serions arrivés à temps…’

Dieu prend son temps… cela peut parfois être… désespérant pour nous!
Mais le temps de Dieu nous rejoint toujours au bon moment.

L’intervention de Jésus, cette fois, ramène la petite fille à la vie.
Et Jésus ajoute même un détail délicat: il recommande de donner à la petite quelque chose à manger!
Il prend le temps de… s’attarder à de tels détails, le Dieu auquel nous croyons!

 

Notes: Dans la vidéo qui suit, Jean-Marc Houle nous présente le personnage de Jaïre: https://youtu.be/hNsszIQIzI8?si=jDqwBqYPDkiSsNH9

Dans la vidéo suivante, Suzanne Racette nous parle de la femme qui perdait son sang: https://youtu.be/Pb3Bs0FhiOU?si=hwexEuOr7m4AfJil

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/13th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Images: The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints https://conservativechristianapologist.com/2022/04/07/the-lord

12è dimanche de l’année B -2024

S’adresser à quelqu’un – nous le faisons chaque jour.
Nous parlons à nos voisins et nos collègues; nous consultons un médecin, un professeur, un homme d’affaires; nous abordons peut-être un avocat, un psychologue, un prêtre.
Évidemment, pour chacune de ces personnes, nous nous efforçons d’adapter notre attitude et notre langage.

Et… s’adresser à Dieu? Nous sommes conscient/es que nous devrions le faire, mais…
Nous oublions parfois, nous hésitons souvent et, à certains moments, nous nous questionnons sur le ‘comment’ –
comment approcher Dieu, comment s’adresser à lui comme il le faut…

L’évangile de ce dimanche nous donne une réponse immédiate, précise, et bien évidente! (Marc 4:35-41).
La scène qui nous est présentée est celle des apôtres dans une barque traversant une mer déchaînée.
Certains qualifieraient ce à quoi ils font face comme une ‘situation de crise’ alors que Jésus, lui, est tout simplement endormi, tout à fait inconscient de ce qui se passe!

L’intervention des apôtres est stupéfiante et nous offre une manière de s’adresser à Jésus – à Dieu – qui est exemplaire, rien de moins!
Les flots menacent d’engloutir leur embarcation, alors ils crient, littéralement, leur besoin.

« Maître, tu ne te soucies pas de ce que nous périssons? »

Leur situation est désespérée, ils se sentent perdus, et le pire c’est que Jésus semble tout à fait insensible au danger imminent.

Avez-vous déjà osé dire à Dieu qu’il ne se soucie pas de vous?…
Il ne s’agit pas de répondre à la question mais simplement de… vous souvenir…
Vous souvenir de ces situations où vous vous sentiez perdu/es, désespéré/es, absolument incapables de vous en sortir…

Vous avez été tenté/es de dire à Dieu précisément cela:
« Tu ne te soucies pas » « Tu ne t’inquiètes pas », dit une autre traduction.
Mais… peut-on parler à Dieu de cette manière?
Parler à Dieu… sans manières?

Mais bien sûr! J’ose croire qu’il s’y attend et qu’il le désire même!
 Déjà dans l’Ancien Testament, l’auteur du Psaume 44 utilisait justement ce langage en priant:

« Réveille-toi! Pourquoi dors-tu, Seigneur? » (Psaume 44:23)

Puisque les amis de Dieu ont parlé, ont prié ainsi, pourquoi ne le ferions-nous pas aussi?
La réponse que Dieu nous donnera sera peut-être aussi étonnante que celle de la tempête
apaisée…

Il vaut la peine de tenter l’expérience,…

 

Notes: Dans la vidéo qui suit, Teresa Peñafiel nous offre sa réflexion sur l’évangile de ce dimanche: https://youtu.be/54Z7yFrLzyE?si=K0-8BoR66j8qpfmC

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/12th-sunday-of-year-b-2024/

Source: Images: Scripture Images

11è dimanche de l’année B – 2024

 À la suite de la lecture de l’évangile de ce dimanche (Marc 4:26-34), on pourrait murmurer:
« Ça n’a l’air de rien et on ne comprend pas… »

Le texte lui-même le dit :
« Une graine de moutarde… quand on la sème en terre,
elle est la plus petite de toutes les semences… »

« Un homme jette en terre la semence:
nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève,
la semence germe et grandit, il ne sait comment ».

Oui, c’est tout petit et on se demande comment cela peut devenir si grand.
Ne pourrait-on pas en dire autant de nos vies?
Notre quotidien – si ordinaire, on le qualifierait de banal et sans importance.
Nos activités semblent n’avoir que peu d’influence sur le déroulement des événements.

Mais, ce qui est encore plus étonnant, c’est que Jésus affirme la même chose… du « règne de Dieu »:
« À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ?
Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ?
Il est comme une graine de moutarde… »

Extraordinaire! Le règne de Dieu n’a rien de spectaculaire ou de prodigieux.
Ou alors, le ‘prodigieux’ c’est que justement Dieu accomplit des merveilles avec ce qui semble sans importance.
Dieu réalise des choses extraordinaires avec les gens bien ordinaires que nous sommes!

On pourrait croire – on doit le croire! – Dieu a une prédilection pour ce qui est petit!
C’est justement ce qu’il a démontré en venant parmi nous, les humains.
Il s’est fait un tout petit enfant –
il est devenu, par choix, un petit être dépendant d’une mère humaine.
C’est cela la grandeur de Dieu!

« Le règne de Dieu », nous ne pouvons pas le comprendre si nous ne nous ajustons pas à sa mesure!
La relation spéciale que Dieu désire avoir avec chacun/e de nous – c’est cela son ‘règne’ – elle se forge dans le quotidien bien ordinaire, prosaïque, sans éclat.

Dieu n’attend pas de nous des actes héroïques ou des exploits sensationnels.
Les petites choses, les actions habituelles, les activités courantes – c’est de tout cela dont le ‘règne de Dieu’ est tissé.

 

Note : Dans la courte vidéo qui suit, Jacques Miller nous offre sa réflexion sur l’évangile de ce dimanche: https://youtu.be/RUfJY6Jo3E8?si=QLUSGsyLUf43TR1T

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/11th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: Christus Vivit