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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

1er dimanche de l’Avent, année C – 2024-2025

Nous entrons dans une nouvelle période de l’année liturgique, la période de l’Avent –
une période riche de textes pour notre réflexion.
Les trois lectures de ce 1er dimanche nous offrent au moins 10 thèmes qui invitent à la méditation.

Je relis la 1ère lecture qui nous met en présence de Jérémie, le prophète.
Il nous offre un message qui s’adresse directement en nous.
Ses paroles rejoignent nos aspirations profondes.

« Oracle du Seigneur –
j’accomplirai la parole de bonheur que j’ai adressée à la maison d’Israël
et à la maison de Juda…
Juda sera sauvé,
Jérusalem habitera en sécurité » (Jérémie 33:14-16).

Je ne connais pas de personnes qui ne désirent pas le bonheur et qui ne veulent pas vivre en sécurité.
Ce sont là des aspirations que bien des gens partagent.
On souhaite vivre une vie heureuse et sans être menacé d’aucune manière – c’est bien naturel.

Par contre, on ne réalise pas toujours que cette condition est rattachée à une autre…
Celle de nous en remettre à Dieu, celui que Jérémie nomme:
« Le-Seigneur-est-notre-justice. »

C’est lui qui donne le bonheur, c’est lui qui assure la sécurité.
Il en fait la promesse et il ne manque jamais à ses promesses!

Il veut que nous trouvions le bonheur sur le chemin qu’il ouvre devant nous.
Il attend de nous que nous nous en remettions à lui et ne cherchions pas le bonheur sur les chemins qui s’éloignent de la voie qu’il nous trace.
Il désire que nous lui fassions confiance et… que nous nous efforcions de vivre selon sa justice.

Le programme de vie auquel nous sommes appelé/es en ce début de l’Avent.

 

Note: Dans la vidéo qui suit, Ghislaine Deslières nous offre une présentation des textes de ce 1er dimanche de l’Avent: https://youtu.be/lpkMLsxne3s?si=D-pOhSWDrhEbyYWm

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/1st-sunday-of-advent-year-c-2024-2025/

 

Source: Images: https://www.scripture-images.com/bible-verse/lsg/jeremiah-33-16-lsg.php            iStock (image libre de droits)

34è dimanche, Fête du Christ-Roi, année B– 2024

Un roi…
Pouvoir et domination
Gloire et honneur
Soldats et serviteurs
Ordres et commandements
Proclamations et décrets
Et quoi encore qualifie un personnage royal jouissant d’un pouvoir absolu?

Mais RIEN de tout cela suggère ce que la célébration d’aujourd’hui préconise.

Il faut le dire et l’affirmer clairement:
Celui que nous nommons ‘Notre Seigneur’ s’est fait ‘Notre Serviteur’.

Ose-t-on le dire? Ose-t-on l’évoquer?
C’est pourtant ce que LUI a choisi – choisi d’être… pour nous…

Le texte de l’évangile d’aujourd’hui (Jean 18:33-37) nous présente Jésus devant Pilate qui l’interroge lui demandant:
« Alors, tu es roi ? »
Jésus répondit :
« C’est toi-même qui dis que je suis roi ».

Et Jésus pourrait nous dire la même chose, à nous, aujourd’hui –
nous qui lui conférons un titre et lui attribuons une fonction qu’il a rejetés depuis longtemps! (Jean 6:15).

Nous semblons préférer l’image d’un Dieu-Roi à celle d’un Dieu-à-genoux!
C’est pourtant cette représentation de lui-même qu’il nous a donnée à un moment bien solennel, la veille de sa mort.
S’agenouillant devant ses apôtres, il lave les pieds de chacun d’eux et n’admet surtout pas de protestation de leur part! (Jean 13:4-9).

Jésus –
Un roi? Il se présente comme « le Fils de l’homme » – l’un de nous, tout simplement,
et il ajoute audacieusement qu’il « est venu, non pour être servi, mais pour servir » (Marc 10:45).

Domination? La sienne est celle de la compassion.
Des soldats? Il pardonne à ceux qui le crucifient sous les ordres d’un potentat lâche et peureux (Luc 23:34).
Des commandements? Un seul: « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jean 13:34).

Comment pouvons-nous encore tant tarder à comprendre… et à ajuster notre attitude à ce message qui nous interpelle?…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/34th-sunday-feast-of-christ-the-king-year-b-2024/

 

Source: Image: The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints

33è dimanche de l’année B – 2024

La vie quotidienne nous interpelle de bien des manières.
Des situations complexes, des événements troublants, des rencontres qui suscitent l’inquiétude –
autant de choses qui nous laissent perplexes.
Des questions nous viennent à l’esprit, on cherche un sens à ce qui arrive ou… ce qui pourrait se produire.

Le ton de l’évangile de cette célébration provoque un tel questionnement (Marc 13:24-32).
Le texte dit :
« Jésus parlait à ses disciples de sa venue ».

Ses propos sont plutôt énigmatiques et la description qui nous est donnée des événements à venir est imagée mais mystérieuse.
Le ‘quand’ et le ‘comment’ de tout cela restent ambigus –
on cherche des indices qui expliquent plus clairement la situation.

Voilà que Jésus dit soudain :
« Laissez-vous instruire par la comparaison du figuier:
dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles,
vous savez que l’été est proche.
De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela,
sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte ».

Intéressant, n’est-ce pas?
Jésus ne dit pas: « Rappelez-vous ce que Rabbi Untel a dit… »
Il ne conseille pas non plus: « Souvenez-vous du texte de l’Écriture… »

Mais il enjoint plutôt à ses auditeurs de regarder quelque chose de bien concret.
Il leur donne l’exemple d’un arbre qui leur est familier – le figuier – il en décrit même les caractéristiques.

J’y vois un message qui nous concerne et touche notre expérience.
C’est là – précisément dans notre expérience – qu’il faut regarder pour discerner les messages que Dieu nous adresse.

Une réflexion entendue par hasard…
Une chanson fredonnée dont une ligne nous parle soudain …
Un courriel d’un/e inconnu/e livrant un texte stimulant…
La visite inattendue d’un/e ami/e et l’information reçue…
La réaction inspirante d’une personne handicapée…
Un échec transformé en opportunité inespérée…

Tout cela et bien d’autres choses encore peuvent nous dire:
« Sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte ».

Les détails peuvent varier, la description peut se transformer, mais le message demeure :
« Sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte ».

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais àhttps://image-i-nations.com/33rd-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: pexels.com (Magda Ehlers)

32è dimanche de l’année B – 2024

Elle était veuve, veuve et pauvre, mais d’une générosité admirable.
A-t-elle vu Jésus qui était là?

Il était « assis dans le Temple en face de la salle du trésor,
et regardait comment la foule y mettait de l’argent ».

Jésus regardait la scène et il remarquait que:
« beaucoup de riches mettaient de grosses sommes » en offrande.
Cette pauvre femme est possiblement passée inaperçue aux yeux des gens présents.

On ignore si cette femme a vu Jésus, mais Jésus, lui, l’a vue.
Il l’a vue et il s’est émerveillé au point de dire à ses disciples:

« Amen, je vous le dis: cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres.
car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence:
elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »

Le « plus que tous les autres » était une somme bien modeste:
cette femme n’avait mis que « deux petites pièces de monnaie »,
mais elle avait mis tout ce qu’elle avait.

Cette scène de l’évangile (Marc 1:38-44) a de quoi nous interpeler!
Je me souviens avoir lu une réflexion que cette scène impressionnante illustre bien.
Le texte disait que ce qui caractérise la générosité c’est ce qui nous reste une fois qu’on a fait un don!

Ce qui nous reste… après avoir donné…
Spontanéité… Générosité…
Dieu lui-même qui a suscité un tel geste s’en émerveille!

 

Note: La première partie de la vidéo qui suit – de la série ‘Les Anonymes de l’évangile’ – présente cette scène de l’évangile:  https://youtu.be/q3wwpTDlPPI?si=PRhCNee2AoNLqGrw

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/32nd-sunday-of-year-b-2024/

Source: Image: The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints

31è dimanche de l’année B – 2024

Une question simple qui obtient une réponse… double!
C’est ce que le texte de l’évangile nous offre aujourd’hui (Marc 12:28-34).

Un scribe s’approche de Jésus pour lui demander une question, une question simple mais des plus importantes:
« Quel est le premier de tous les commandements ? »

Savoir avec certitude, obtenir la sécurité que l’on est sur la bonne voie, qu’on ne fait pas erreur.
C’est ce que bien des gens désirent, surtout dans ce domaine: comment vraiment plaire à Dieu.

La réponse de Jésus ne se fait pas attendre et elle a un ton d’absolu:
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu
de tout ton cœur, de toute ton âme,
de tout ton esprit et de toute ta force ».

Mais Jésus ne s’arrête pas, il ne laisse pas au scribe la possibilité de commenter ou de renchérir.Jésus ajoute immédiatement:
« Et voici le second: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »

À l’absolu de la première partie du commandement – « TOUT ton cœur, ton âme, ton esprit, ta force… »s’ajoute l’essentiel de la deuxième partie « ton prochain comme toi-même ».

Un peu comme une pièce de monnaie.
Si la pièce ne révélait qu’un seul côté ou l’on aperçoit une effigie frappée, clairement imprimée,
alors que le revers est sans image, la monnaie ne serait pas authentique.
Elle serait sans valeur réelle.

Les paroles de Jésus indiquent que notre amour de Dieu – bien qu’absolu – ne peut être authentique sans que nous y ajoutions l’amour de l’autre, ce prochain qui rend réel et vrai notre amour de Dieu.

C’est la logique d’un Dieu qui s’est identifié à nous au point de devenir l’un de nous!
Il n’attend rien de moins de nous…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/31st-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Images: https://www.scripture-images.com/desktop-wallpaper/lsg/mark-12-30-lsg-hd-wallpaper.php
                                  https://www.scripture-images.com/bible-verse/lsg/mark-12-31-lsg.php

Fête de la Toussaint, année B – 2024

Les jours passent, les semaines et les mois aussi!
Mais ils reviennent et leur retour nous permet de célébrer à nouveau certaines occasions qui ont une signification spéciale pour nous.
C’est le cas de la fête d’aujourd’hui – la Toussaint – que nous célébrons chaque année le 1er novembre.

La fête de tous les saints – la lignée interminable de tous ceux et celles qui ont rejoint Dieu et partagent sa vie glorieuse.
Ils/elles appartiennent à toutes les classes sociales et leurs cultures sont différentes, ils viennent d’un passé lointain ou plus récent.
On les nomme ‘Bienheureux’ et ils/elles le sont, évidemment.

Mais ce terme ne leur est pas strictement réservé, il se trouve déjà dans le texte de l’évangile de ce jour (Matthieu 5:1-12).
C’est Jésus lui-même qui attribue le bonheur à plusieurs groupes de gens qui le méritent aux yeux de Dieu:

« Les pauvres de cœur et ceux qui pleurent,
les doux et ceux qui ont fait et soif de justice,
les miséricordieux, les cœurs purs,
les artisans de paix et ceux qui sont persécutés pour la justice ».

Cette nomenclature nous indique que Dieu agit en chacun/e selon ce qui lui plaît.
Car la sainteté… c’est son affaire!…

Bien souvent, les gens croient que la sainteté est quelque chose que l’on s’approprie.
Ils associent cette condition avec ‘l’état de perfection’ – une perfection que l’on acquiert à force de sacrifices et de ‘conditionnement spirituel’ semblable au ‘conditionnement physique’ auquel se livrent les athlètes.
Ces gens sont convaincus que si on y met tous les efforts voulus, on y arrivera sans faute!

Personnellement, j’envisage la sainteté comme quelque chose qui nous est donné –
être saint c’est être façonné par Dieu lui-même.
La sainteté, c’est quelque chose de Dieu Lui-même et c’est de lui que nous la recevons.
En accueillant Dieu, nous accueillons le Dieu SAINT et SANCTIFIANT.
Il nous a créé/es à son image et à sa ressemblance (Genèse 1:27) et – pourvu que nous l’acceptions –
il continue en nous son œuvre de création, nous faisant de plus en plus à son image.

Certain/es protesteront qu’il faut quand même y mettre du sien!
Évidemment – il faut accepter l’œuvre de l’Esprit et y collaborer mais en suivant son inspiration et son rythme.

Lui confier nos peurs, nos faiblesses, nos besoins, et oser tout attendre de lui.
Lui abandonner le passé avec tout ce qui a été et tout ce qui a manqué…
Lui remettre le présent avec nos attentes et nos efforts, bien pauvres parfois, pour lui plaire…
Et oser croire qu’il sera toujours présent, patient, compatissant, pour chaque jour qui n’est pas encore…

La sainteté… Dieu en nous… Dieu pour nous… déjà et au-delà!…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-all-saints-1st-november/

 

Source: Images: https://www.scripture-images.com/bible-books-chapters/lsg/matthew-5-lsg.php

30è dimanche de l’année B – 2024

Il y a des gens qui voient…sans voir.
Il y en a qui sont aveugles mais qui voient ce que bien d’autres n’aperçoivent pas.

Vous direz que ce texte présente une énigme… peut-être.
Mais il offre aussi l’occasion d’une réflexion possiblement révélatrice.
Le texte de l’évangile de ce jour l’illustre clairement (Marc 10:40-52).

 Un aveugle est assis au bord du chemin et, selon son habitude, demande l’aumône des passants.
Mais voilà qu’il se met à crier:
« Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! »

Il ne peut pas voir Jésus s’approcher, il a seulement entendu un groupe de gens s’avancer.
« Il entendit que c’était Jésus de Nazareth ».
Les gens qui l’entourent ont sans doute répété son nom.

Cela suffit pour l’aveugle – ce que ses yeux ne peuvent pas apercevoir, sa foi le lui révèle.
Son cri, sa demande d’aide, est celle de quelqu’un qui a perçu sans voir.
Sa demande jaillit d’un cœur qui a reconnu celui qui s’approche sans que ses yeux aient pu l’identifier.

Le texte dit:
« Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire,
mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! »

Rien de va le détourner, le distraire, ou le décourager.
Il s’adresse à Jésus d’une manière directe, sa demande est simple et brève.
Il demande… l’essentiel:
« Rabbouni, que je retrouve la vue ! »

La réponse de Jésus a le même caractère, simple, brève, et rejoint directement le besoin de l’aveugle.
Pas d’hésitation, pas de condition, pas de délai.
« Va, ta foi t’a sauvé. »

Une telle interaction entre ces deux personnes a de quoi nous interpeler.
Elle suppose une relation déjà réelle et confiante de la part de l’aveugle.

« Rabbouni », a-t-il nommé Jésus.
Étonnamment, Google nous informe de la signification ‘nuancée’ de ce terme:
« Diminutif de Rabbi, qui veut dire « Maître », avec une nuance de tendresse. »

Serait-ce l’élément qui manque à nos supplications?
Tendresse, proximité, confiance, – les facteurs d’une relation personnelle qui obtient ce dont on a besoin…

L’aveugle a demandé l’essentiel – pour lui, retrouver la vue.
Et pour nous, gens d’un monde si souvent perçu comme chaotique et problématique, l’essentiel ne pourrait-il pas être… un sens à la vie?…

Et celui qui peut le donner nous offre la vision de ce monde que Dieu habite et qui y reste présent avec nous jusqu’à la fin des temps… (Matthieu 28:20).

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/30th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: https://jardinierdedieu.fr/luc-18-35-43.html

29è dimanche de l’année B – 2024

S’avancer avec assurance vers le trône d’une personne investie du pouvoir – Roi/Reine, Président/e, ou Premier/e Ministre – est quelque chose que l’on ne fait pas facilement.
Conscients de leur condition, d’ordinaire, les gens du peuple se tiennent à distance.
Même si la personne en autorité jouit d’une réputation de bonté et de bienveillance, l’hésitation demeure.

La 2è lecture de ce dimanche a donc quelque chose d’étonnant (Hébreux 4:14-16).
Le conseil – il s’agit même d’une invitation pressante – de la part de l’auteur de la lettre aux Hébreux est vraiment remarquable!
Il nous recommande avec insistance:

« Avançons-nous donc avec assurance vers le Trône de la grâce,
pour obtenir miséricorde
et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours (Jésus, le Fils de Dieu) ».

Certain/es murmureront : « Stupéfiant! Incroyable! Qui oserait le faire? »
Et pourtant… pourtant c’est bien ce que lui-même – Jésus, le Fils de Dieu – attend de nous.

Si Dieu est venu parmi nous comme l’un de nous, il ne veut certainement pas que nous nous tenions à l’écart.
Il ne veut pas voir en nous hésitation à l’approcher, ou doute qu’il nous accueillera spontanément.
Le texte adressé aux Hébreux leur rappelle et nous rappelle également :

« Nous n’avons pas un grand prêtre incapable de compatir à nos faiblesses,
mais un grand prêtre éprouvé en toutes choses, à notre ressemblance,
excepté le péché ».

Un Dieu qui comprend parce qu’il a « éprouvé en toutes choses » ce qui est notre expérience humaine.
Ce que l’on peut attendre, ce que l’on droit attendre, de lui c’est la compassion, non la condamnation.

C’est incroyable, oui, elle est incroyablement merveilleuse cette réalité de ‘Dieu divinement humain’!
On nous enseigne et on nous répète que nous devons ressembler à Dieu, et c’est vrai.
Mais n’oublions-nous pas trop souvent que Dieu a choisi de nous ressembler « en toutes choses, excepté le péché »?

Il faut donc oser en faire ce que l’auteur de ce texte audacieux prescrit:
en faire « l’affirmation de notre foi » et oser en vivre!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/29th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: https://www.scripture-images.com/bible-verse/lsg/hebrews-4-16-lsg.php

28è dimanche de l’année B – 2024

Notre ADN, nous, les humains, semble programmé avec un élément essentiel.
Il se retrouve chez nous tous et toutes.
C’est le besoin constant de… demander quelque chose!

Évidemment, nos besoins sont multiples et de nature diversifiée!
Nous le savons bien, dès qu’il peut parler, l’enfant articule ses désirs.
Et même avant l’usage de la parole, le petit crie de toutes ses forces pour exprimer ses désirs.

Devenu/es adultes, nous exprimons nos demandes d’aide à notre entourage.
Nos requêtes d’assistance paraissent… illimitées.

Il va sans dire qu’elles ne se limitent pas à nos semblables, mais elles s’adressent aussi à Dieu.

Nos besoins immédiats, nos problèmes inattendus, nos situations de crise nous font nous tourner vers lui.
Que de choses nous demandons à Dieu de nous accorder – la liste est longue et elle se prolonge sans cesse.

En terminant la 1ère lecture de cette célébration (Sagesse 7:7-11), je me pose la question:
Ai-je déjà fait à Dieu la demande que le sage exprime dans ce texte?…
Il a supplié que Dieu lui donne présisément la SAGESSE.

Étonnamment, il valorise ce don au-delà du pouvoir et des honneurs, encore plus que richesses et possessions, davantage que santé et beauté!
Il affirme audacieusement:

« Tous les biens me sont venus avec elle
et, par ses mains, une richesse incalculable ».

La SAGESSE… elle nous aide à…
Considérer… Comprendre… Coordonner…

Considérer notre nature humaine… un être créé à l’image de Dieu, intelligent et libre…
Comprendre le but de notre existence sur cette planète et la vie qui nous attend après celle-ci…
Coordonner nos choix selon les valeurs qui permettent notre croissance malgré les embûches inévitables…

La SAGESSE – elle est l’Esprit même de Dieu…
Puisse-t-il nous habiter et nous guider, jour après jour…

Voilà la demande ultime!
Le Psaume de cette célébration l’exprime en ces mots :

« Que nos cœurs pénètrent la sagesse » (Psaume 90:12).

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/28th-sunday-of-year-b-2024/

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27è dimanche de l’année B – 2024

‘Quand Dieu se corrige lui-même’… un titre qui en surprendra plusieurs…
Comme si Dieu pouvait faire erreur!

La lecture du texte de la Genèse que nous offre la célébration d’aujourd’hui donne à réfléchir (Genèse 2:18-24).
La scène qui nous est présentée est celle de ce jardin mythique que chacun/e imagine à sa guise.
Tout est beau, et bon, et parfait?… Pas encore!
Il manque quelque chose, il manque quelqu’un!

À toutes les créatures déjà présentes dans cet endroit idyllique, Dieu ajoute un être vivant différent –
un être humain!
Et voilà, c’est mieux! Parfait?
Il semble que Dieu ne soit pas encore… satisfait –
il juge lui-même son œuvre de création… incomplète.
Et oui, Dieu se corrige lui-même:

« Le Seigneur Dieu dit: « Il n’est pas bon que l’homme soit seul.
Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. »

Le plan de Dieu depuis toujours: l’homme et la femme seront, non seulement unis, il et elle seront un!
Jésus l’affirme et le confirme clairement dans l’évangile de cette célébration (Marc 10:2-12).

L’idée première de Dieu-Créateur était bien cela – voilà ce qui était, aux yeux de Dieu, non seulement bon, mais TRÈS BON (Genèse 1:31).

L’homme lui-même était du même avis, s’écriant:
« Cette fois-ci, voilà l’os de mes os et la chair de ma chair! »

C’est ainsi qu’il en était… « Au commencement… »
Et maintenant?…
Il est évident que ce plan merveilleux connaît parfois des embûches et ne parvient pas toujours à sa réalisation.

Pour bien des gens, l’état des choses ne correspond pas à cet idéal.
La réalité est tout autre pour beaucoup de nos contemporains qui font face à des situations compliquées dans leur relation de couple…
Des problèmes, des obstacles… des tiraillements… des événements qui causent l’éclatement de la relation, la séparation…
Des conflits sérieux conduisent à l’abandon, au rejet de ce qui devait être union intime, communion de deux êtres…

Mais le Dieu de la création originelle est aussi un Dieu toujours à l’oeuvre d’une re-création.
Il est le Dieu miséricordieux qui dispense son pardon encore et toujours.

« Lui qui pardonne toutes (nos) offences…
Il ne nous traite pas selon nos fautes…
Il sait de quoi nous sommes pétris,
Il se souvient que poussière nous sommes… » (Psaume 103:3,10,14)

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/27th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: The Church of Jesus Christ if Latter-Day Saints