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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

30è dimanche de l’année B – 2024

Il y a des gens qui voient…sans voir.
Il y en a qui sont aveugles mais qui voient ce que bien d’autres n’aperçoivent pas.

Vous direz que ce texte présente une énigme… peut-être.
Mais il offre aussi l’occasion d’une réflexion possiblement révélatrice.
Le texte de l’évangile de ce jour l’illustre clairement (Marc 10:40-52).

 Un aveugle est assis au bord du chemin et, selon son habitude, demande l’aumône des passants.
Mais voilà qu’il se met à crier:
« Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! »

Il ne peut pas voir Jésus s’approcher, il a seulement entendu un groupe de gens s’avancer.
« Il entendit que c’était Jésus de Nazareth ».
Les gens qui l’entourent ont sans doute répété son nom.

Cela suffit pour l’aveugle – ce que ses yeux ne peuvent pas apercevoir, sa foi le lui révèle.
Son cri, sa demande d’aide, est celle de quelqu’un qui a perçu sans voir.
Sa demande jaillit d’un cœur qui a reconnu celui qui s’approche sans que ses yeux aient pu l’identifier.

Le texte dit:
« Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire,
mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! »

Rien de va le détourner, le distraire, ou le décourager.
Il s’adresse à Jésus d’une manière directe, sa demande est simple et brève.
Il demande… l’essentiel:
« Rabbouni, que je retrouve la vue ! »

La réponse de Jésus a le même caractère, simple, brève, et rejoint directement le besoin de l’aveugle.
Pas d’hésitation, pas de condition, pas de délai.
« Va, ta foi t’a sauvé. »

Une telle interaction entre ces deux personnes a de quoi nous interpeler.
Elle suppose une relation déjà réelle et confiante de la part de l’aveugle.

« Rabbouni », a-t-il nommé Jésus.
Étonnamment, Google nous informe de la signification ‘nuancée’ de ce terme:
« Diminutif de Rabbi, qui veut dire « Maître », avec une nuance de tendresse. »

Serait-ce l’élément qui manque à nos supplications?
Tendresse, proximité, confiance, – les facteurs d’une relation personnelle qui obtient ce dont on a besoin…

L’aveugle a demandé l’essentiel – pour lui, retrouver la vue.
Et pour nous, gens d’un monde si souvent perçu comme chaotique et problématique, l’essentiel ne pourrait-il pas être… un sens à la vie?…

Et celui qui peut le donner nous offre la vision de ce monde que Dieu habite et qui y reste présent avec nous jusqu’à la fin des temps… (Matthieu 28:20).

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/30th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: https://jardinierdedieu.fr/luc-18-35-43.html

29è dimanche de l’année B – 2024

S’avancer avec assurance vers le trône d’une personne investie du pouvoir – Roi/Reine, Président/e, ou Premier/e Ministre – est quelque chose que l’on ne fait pas facilement.
Conscients de leur condition, d’ordinaire, les gens du peuple se tiennent à distance.
Même si la personne en autorité jouit d’une réputation de bonté et de bienveillance, l’hésitation demeure.

La 2è lecture de ce dimanche a donc quelque chose d’étonnant (Hébreux 4:14-16).
Le conseil – il s’agit même d’une invitation pressante – de la part de l’auteur de la lettre aux Hébreux est vraiment remarquable!
Il nous recommande avec insistance:

« Avançons-nous donc avec assurance vers le Trône de la grâce,
pour obtenir miséricorde
et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours (Jésus, le Fils de Dieu) ».

Certain/es murmureront : « Stupéfiant! Incroyable! Qui oserait le faire? »
Et pourtant… pourtant c’est bien ce que lui-même – Jésus, le Fils de Dieu – attend de nous.

Si Dieu est venu parmi nous comme l’un de nous, il ne veut certainement pas que nous nous tenions à l’écart.
Il ne veut pas voir en nous hésitation à l’approcher, ou doute qu’il nous accueillera spontanément.
Le texte adressé aux Hébreux leur rappelle et nous rappelle également :

« Nous n’avons pas un grand prêtre incapable de compatir à nos faiblesses,
mais un grand prêtre éprouvé en toutes choses, à notre ressemblance,
excepté le péché ».

Un Dieu qui comprend parce qu’il a « éprouvé en toutes choses » ce qui est notre expérience humaine.
Ce que l’on peut attendre, ce que l’on droit attendre, de lui c’est la compassion, non la condamnation.

C’est incroyable, oui, elle est incroyablement merveilleuse cette réalité de ‘Dieu divinement humain’!
On nous enseigne et on nous répète que nous devons ressembler à Dieu, et c’est vrai.
Mais n’oublions-nous pas trop souvent que Dieu a choisi de nous ressembler « en toutes choses, excepté le péché »?

Il faut donc oser en faire ce que l’auteur de ce texte audacieux prescrit:
en faire « l’affirmation de notre foi » et oser en vivre!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/29th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: https://www.scripture-images.com/bible-verse/lsg/hebrews-4-16-lsg.php

28è dimanche de l’année B – 2024

Notre ADN, nous, les humains, semble programmé avec un élément essentiel.
Il se retrouve chez nous tous et toutes.
C’est le besoin constant de… demander quelque chose!

Évidemment, nos besoins sont multiples et de nature diversifiée!
Nous le savons bien, dès qu’il peut parler, l’enfant articule ses désirs.
Et même avant l’usage de la parole, le petit crie de toutes ses forces pour exprimer ses désirs.

Devenu/es adultes, nous exprimons nos demandes d’aide à notre entourage.
Nos requêtes d’assistance paraissent… illimitées.

Il va sans dire qu’elles ne se limitent pas à nos semblables, mais elles s’adressent aussi à Dieu.

Nos besoins immédiats, nos problèmes inattendus, nos situations de crise nous font nous tourner vers lui.
Que de choses nous demandons à Dieu de nous accorder – la liste est longue et elle se prolonge sans cesse.

En terminant la 1ère lecture de cette célébration (Sagesse 7:7-11), je me pose la question:
Ai-je déjà fait à Dieu la demande que le sage exprime dans ce texte?…
Il a supplié que Dieu lui donne présisément la SAGESSE.

Étonnamment, il valorise ce don au-delà du pouvoir et des honneurs, encore plus que richesses et possessions, davantage que santé et beauté!
Il affirme audacieusement:

« Tous les biens me sont venus avec elle
et, par ses mains, une richesse incalculable ».

La SAGESSE… elle nous aide à…
Considérer… Comprendre… Coordonner…

Considérer notre nature humaine… un être créé à l’image de Dieu, intelligent et libre…
Comprendre le but de notre existence sur cette planète et la vie qui nous attend après celle-ci…
Coordonner nos choix selon les valeurs qui permettent notre croissance malgré les embûches inévitables…

La SAGESSE – elle est l’Esprit même de Dieu…
Puisse-t-il nous habiter et nous guider, jour après jour…

Voilà la demande ultime!
Le Psaume de cette célébration l’exprime en ces mots :

« Que nos cœurs pénètrent la sagesse » (Psaume 90:12).

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/28th-sunday-of-year-b-2024/

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27è dimanche de l’année B – 2024

‘Quand Dieu se corrige lui-même’… un titre qui en surprendra plusieurs…
Comme si Dieu pouvait faire erreur!

La lecture du texte de la Genèse que nous offre la célébration d’aujourd’hui donne à réfléchir (Genèse 2:18-24).
La scène qui nous est présentée est celle de ce jardin mythique que chacun/e imagine à sa guise.
Tout est beau, et bon, et parfait?… Pas encore!
Il manque quelque chose, il manque quelqu’un!

À toutes les créatures déjà présentes dans cet endroit idyllique, Dieu ajoute un être vivant différent –
un être humain!
Et voilà, c’est mieux! Parfait?
Il semble que Dieu ne soit pas encore… satisfait –
il juge lui-même son œuvre de création… incomplète.
Et oui, Dieu se corrige lui-même:

« Le Seigneur Dieu dit: « Il n’est pas bon que l’homme soit seul.
Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. »

Le plan de Dieu depuis toujours: l’homme et la femme seront, non seulement unis, il et elle seront un!
Jésus l’affirme et le confirme clairement dans l’évangile de cette célébration (Marc 10:2-12).

L’idée première de Dieu-Créateur était bien cela – voilà ce qui était, aux yeux de Dieu, non seulement bon, mais TRÈS BON (Genèse 1:31).

L’homme lui-même était du même avis, s’écriant:
« Cette fois-ci, voilà l’os de mes os et la chair de ma chair! »

C’est ainsi qu’il en était… « Au commencement… »
Et maintenant?…
Il est évident que ce plan merveilleux connaît parfois des embûches et ne parvient pas toujours à sa réalisation.

Pour bien des gens, l’état des choses ne correspond pas à cet idéal.
La réalité est tout autre pour beaucoup de nos contemporains qui font face à des situations compliquées dans leur relation de couple…
Des problèmes, des obstacles… des tiraillements… des événements qui causent l’éclatement de la relation, la séparation…
Des conflits sérieux conduisent à l’abandon, au rejet de ce qui devait être union intime, communion de deux êtres…

Mais le Dieu de la création originelle est aussi un Dieu toujours à l’oeuvre d’une re-création.
Il est le Dieu miséricordieux qui dispense son pardon encore et toujours.

« Lui qui pardonne toutes (nos) offences…
Il ne nous traite pas selon nos fautes…
Il sait de quoi nous sommes pétris,
Il se souvient que poussière nous sommes… » (Psaume 103:3,10,14)

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/27th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: The Church of Jesus Christ if Latter-Day Saints

26è dimanche de l’année B – 2024

L’actualité nous présente des sujets de toutes sortes.
Une des questions qui font les manchettes de nos jours est celle qui a trait au MONOPOLE.
Cela touche évidemment le monde des affaires et de bien des manières.
Dans les différents milieux, les autorités intéressées visent à obtenir des ententes qui évitent précisément l’exclusion.

Alors, dans différentes sphères d’activité on exige que toutes les parties signent des ‘protocoles d’entente sur la coopération anti-monopole’!

Le monopole… Il semble que cette situation remonte à bien loin dans l’histoire de l’humanité!
Étonnant, mais c’est justement ce que l’on retrouve dans la 1ère lecture (Nombres 11:25-29)
et dans l’évangile de ce dimanche (Marc 9:38-43,45,47-48).

Mais alors, qu’en est-il du… monopole… de prononcer une prophétie!
Josué, auxiliaire de Moïse, veut en priver Eldad et Médad qui ont personnellement reçu l’Esprit du Seigneur.

Qu’en est-il encore du… monopole… de pouvoir faire des miracles!
Jean, l’un des apôtres choisis par Jésus, veut en exclure un inconnu qui n’est pas de leur groupe.

La position de Moïse est sans équivoque:
« Ah ! Si le Seigneur pouvait faire de tout son peuple un peuple de prophètes ! »

Et les paroles de Jésus ont la même clarté et résonnent jusqu’à ce jour:
« Ne l’en empêchez pas… celui qui n’est pas contre nous est pour nous ».

Compétition – collaboration: Une tentation?… Un choix… toujours présents…

Se trouverait-il quelqu’un qui revendiquerait le… monopole de la sainteté?
Il me semble entendre Jésus répliquer:
« Que tous et toutes y accèdent à la gloire de mon Père! »

Oui, chacun/e de nous peut devenir l’interprète de Dieu, l’instrument de sa compassion pour les gens autour de nous.
Il ne faut surtout pas limiter, restreindre, encore moins exclure l’intervention de ceux et celles que Dieu lui-même investit de son Esprit!

 

Note: Dans la vidéo qui suit, Lise Massé nous offre sa réflexion sur ce sujet: https://youtu.be/WaAIS96zF2I?si=UVeUH3OZfGdKTjn_

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/26th-sunday-of-year-b-2024/

Source: Images: https://www.scripture-images.com/bible-verse/lsg/numbers-11-29-lsg.php
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25è dimanche de l’année B – 2024

Changer de sujet…
On le fait souvent pendant une conversation avec quelqu’un.
On ne comprend peut-être pas vraiment ce que la personne explique et on craint de l’interroger.
Il se peut qu’on ne désire pas parler du sujet en question.
Il arrive qu’on se sente mal à l’aise – on veut éviter de donner son opinion, ou de s’engager.

C’est sans doute le cas des apôtres que le texte de l’évangile nous présente aujourd’hui (Marc 9:30-37).
Jésus parle de son arrestation par ses ennemis, des souffrances qu’il devra endurer et de sa mort.
Un sujet pénible s’il en est et les apôtres ne veulent pas en discuter.

Alors que le groupe poursuit son chemin, ce que les apôtres discutent entre eux est d’un tout autre ordre.

« Une fois à la maison, Jésus leur demanda :
« De quoi discutiez-vous en chemin ? »
Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux
pour savoir qui était le plus grand. »

Leur Maître parle de ce qu’il aura à vivre – sa Passion et sa mort –
et eux ne sont évidemment pas capables de faire face à une telle perspective…

Quelque chose de plus pratique, de plus terre à terre, dirions-nous, les préoccupe…
Quand Jésus ne sera plus là, qui sera leur chef?…
Une question… épineuse pour le groupe des Douze…
Qui aura autorité, à qui appartiendra le pouvoir, qui prendra les initiatives, les décisions?
Pas étonnant qu’ils discutent…

La question que Jésus leur pose leur révèle qu’il connaît la réponse et leur silence parle de lui-même!…
Jésus prononce alors les paroles qui se veulent à la fois une réponse à leur discussion et une ligne de conduite pour eux.

« Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »

Un enseignement qui choque, qui provoque, qui appelle et qui interpelle… jusqu’à aujourd’hui!

Tout comme les apôtres, il nous arrive de ne pas comprendre Jésus, de ne pas comprendre Dieu…
Comment oser lui adresser les questions qui nous troublent…

Et, bien sûr, il y a entre nous, toutes ces questions d’autorité légitime, de pouvoir authentique?
Décider, légiférer, diriger… cela suggère un large domaine ou les relations peuvent facilement s’envenimer…
Au 21è siècle tout autant qu’au premier siècle…

Le message de Jésus, sa consigne, demeure la ligne de conduite qu’il nous faut adopter:
« Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »

C’est ainsi que l’on pourra accueillir Dieu… comme un enfant!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/25th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Images: The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints

24è dimanche de l’année B – 2024

Des questions dérangeantes… Nous les connaissons bien!
Les parents soumis par les enfants aux « Pourquoi, maman? » « Pourquoi, papa? » en savent quelque chose!
Les « Comment? » peuvent aussi être difficiles à solutionner: Comment faire ceci? Comment éviter cela? Comment réussir cet examen? Comment résoudre ce problème? »

Demander: « Qui? » peut sembler plus simple mais peut parfois être exigeant…
Le conjoint demandant à sa partenaire: « Qui suis-je pour toi? » – la question est assez lourde de sens.

L’évangile de cette célébration nous met en présence des apôtres qui, eux aussi, doivent répondre à cette question: « Qui? » (Marc 8:27-35).
La première paraît plutôt ordinaire alors que Jésus demande qui il est pour les gens qui viennent écouter son enseignement.
Les apôtres répondent ce qu’ils ont entendu – il s’agit de répéter à Jésus les bribes de conversation entendues, ici et là, à son sujet.

Mais voilà que leur Maître ne s’arrête pas là, il poursuit avec une deuxième question: « Qui? ».
Mais cette fois, la question est plus engageante, la réponse devra être… personnalisée!

Qui est Jésus pour ses apôtres – les Douze, eux qui ont tout quitté pour le suivre,
Eux qui partagent sa vie au quotidien, qui s’en remettent à lui pour aujourd’hui et pour demain…
Chacun d’eux… les premiers choisis, les pêcheurs, le collecteur d’impôt, celui qui a des doutes, celui qui connaît la tentation – chacun d’eux…

Au nom du groupe, il semble que, sans hésitation, Pierre répond: « Tu es le Christ. »
L’initiative hardie de Pierre ne nous permet pas de savoir ce que chacun pense, ce que chacun ose croire…

Mais si nous nous détournons de leur groupe pour nous concentrer sur… nous-mêmes… que devient la réponse?
Peut-être exige-t-elle plus…
        plus de temps,
        plus de retour sur notre vécu,
        un regard plus attentif à notre vie quotidienne avec ses petits et ses grands moments…

C’est notre expérience personnelle qui est interrogée… Qui est Jésus pour moi?…

Avec Pierre, on peut répondre qu’il est le Christ – la théologie, même sous la forme de notre catéchisme, nous l’a appris.
Mais il est peut-être trop facile de s’en remettre à une réponse mémorisée… alors qu’on ressent que le Seigneur attend davantage…

Qui est-t-il… pour MOI?
Le Fils du Père?… Son Messager qui m’apprend à le connaître?
Le Sauveur qui me pardonne fautes et infidélités?
Le guide et le compagnon fidèle qui m’accompagne sur le chemin?
Celui qui s’est révélé ‘Pain de Vie’, ‘Bon Berger’, ‘Lumière du monde’, ‘La Voie, la Vérité et la Vie’?

Et s’il était tout cela et… davantage encore qu’il me donne de découvrir dans ces moments privilégiés que je lui réserve,
ou plutôt qu’il me réserve…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/24th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints

23è dimanche de l’année B – 2024

Dieu… en ‘grand format’!
Un tel titre aura sans doute attiré l’attention de quelques personnes…
« Étonnant », penseront certains… « Étrange », diront d’autres.

Pourtant, d’ordinaire on parle de Dieu avec des superlatifs – on souligne qu’il est très grand et tout-puissant.
L’enseignement traditionnel nous apprend qu’il est partout, qu’il voit tout et connaît tout.
Mais quand on en vient au sujet de sa générosité… il semble que l’on utilise parfois une image… miniature!
On oublie tout ce dont il nous a comblé depuis… toujours!

Il nous faut sans cesse corriger notre perception de Dieu.
Les lectures de cette célébration nous guident et nous révèlent une image… justement ‘grand format’ de l’immense générosité de Dieu à notre égard, nous les humains.

La 1ère lecture (Isaïe 35:4-7) nous présente Dieu apportant le salut aux aveugles, aux sourds, aux boiteux, aux muets – à tous ceux et toutes celles qui ont besoin d’une telle assistance.
Et les terres désertiques regorgent d’eau – une bénédiction sans prix pour le peuple.

Le Psaume (Psaume 146:6-10) fait écho à ce message et ajoute les opprimés, les affamés, les accablés, les enchaînés.
La veuve, l’orphelin, l’étranger, sont aussi inclus dans cette liste des bénéficiaires d’un Dieu aux largesses infinies.

L’évangile (Marc 7:31-37) nous met en présence de Jésus – Dieu parmi nous – qui actualise ses promesses de salut.
On le voit guérir un sourd-muet en lui redonnant le pouvoir d’entendre et de parler.

La conclusion s’impose pour nous assurer… que la munificence de Dieu s’étend à tous nos problèmes, toutes nos circonstances difficiles, toutes nos situations de manque!

Il se peut que nous doutions de l’aspect personnalisé d’une telle générosité de la part de Dieu…
C’est que nous le connaissons encore imparfaitement, mais…

Même ce manque de foi, Dieu peut le combler… si nous le lui demandons!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/23rd-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints

22è dimanche de l’année B – 2024

Connaître une personne est quelque chose qui ne peut se faire que… dans le temps.
Une relation brève, ou intermittente, ne procure pas une connaissance en profondeur.
On peut détecter certains traits de caractère, des attitudes qui se répètent, des réactions spontanées.
Mais tout cela demeure souvent superficiel.

Et connaître… DIEU? Il en va de même et… davantage!
Le peuple d’Israël en a fait l’expérience.
Au fil des longues années de pérégrination dans le désert, après l’esclavage d’Égypte, ils en sont venus à découvrir celui qui était LEUR Dieu.

Un jour, ils ont pu articuler leur foi d’une manière personnalisée comme la 1ère lecture nous le montre (Deutéronome 4:1-2,6-8):

« Quelle est en effet la grande nation dont les dieux soient aussi proches
que le Seigneur notre Dieu est proche de nous chaque fois que nous l’invoquons ? »

Un Dieu qui se fait proche, une Dieu qui entend la prière de son peuple.
Un Dieu à qui on peut se fier, « chaque fois » qu’on s’adresse à lui, souligne le texte.
Un Dieu à qui avoir recours avec la certitude d’être entendu.
Un Dieu que notre expérience humaine – quelle qu’elle soit – ne laisse pas indifférent…

Cette foi inébranlable habite et inspire des hommes et des femmes de notre époque.
Certain/es cheminent à la recherche d’une telle conviction…
D’autres se questionnent et tentent d’interpréter les événements et leur quotidien pour la découvrir…

Il se peut que notre profession de foi personnelle ait parfois besoin d’être ajustée…
Ajustée à la proximité de Dieu…
Corrigée pour refléter son désir permanent de nous venir en aide…
Rectifiée pour traduire sa disposition permanente à répondre à nos besoins…

Peut-être répondrons-nous ainsi à… SON attente pour notre plus grand bien!

 

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/22nd-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Images: unsplash.com (Avel Shuklanov)

21è dimanche de l’année B – 2024

Un dictionnaire donne la définition des mots.
Mais nous savons qu’au-delà de cette information il y a souvent une signification plus profonde des termes.
Certaines paroles expriment des réalités dont une simple mention ne suffit pas, il faut en faire l’expérience!

Des mots comme décision, choix, engagement… ont une densité et une intensité qui ne nous échappent pas.
Ce sont précisément ces concepts qui sont au cœur de la 1ère lecture (Josué 24:1-2,15-18)
et de l’évangile (Jean 6:60-69) de la célébration de ce jour.

Le premier texte nous met en présence du peuple d’Israël que Josué interpelle.

« Il appela les anciens d’Israël, avec les chefs, les juges et les scribes…
Il dit alors à tout le peuple: « S’il ne vous plaît pas de servir le Seigneur,
choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir :
les dieux que vos pères servaient au-delà de l’Euphrate,
ou les dieux des Amorites dont vous habitez le pays.
Moi et les miens, nous voulons servir le Seigneur. »

Une décision, un choix, un engagement s’imposent.
Lourd de sens et d’implications, ce choix en est un qui engage leur vie et leur comportement au quotidien.

Les apôtres de Jésus sont confrontés à un choix tout aussi exigeant et permanent.
À la suite de son enseignement sur ‘le pain de vie’, Jésus voit de nombreux disciples le quitter.

« À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner ».

Jésus se tourne alors vers le petit group des douze – ceux-là mêmes qu’il a choisis et qui ont partagé sa vie depuis quelques années déjà.
Il leur demande :

« Voulez-vous partir, vous aussi ? »

Il ne les supplie pas, il ne les exhorte pas, il ne met pas de pression sur eux – il les laisse tout à fait libres…
Comme Dieu sait si bien le faire avec nous, les humains!

À ce point, chacun/e de nous se sent probablement… interpelé/e…
À notre tour, nous sommes confronté/es à la décision, au choix, à l’engagement qui caractérisent ceux/celles que Dieu appelle à une relation de proximité avec lui…

La réponse spontanée de Pierre résonne à nos oreilles, elle se loge au cœur de notre être:
« Seigneur, à qui irions-nous ? »

Notre pèlerinage personnel de foi nous a-t-il conduit/es au point où nous pouvons dire:
« Nous croyons, et nous savons »?

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/21st-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Images: https://commongracedebate.blogspot.com/2020/04/choose-you-this-day-whom-ye-will-serve.html
The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints