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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

Fête du Corps et du Sang du Christ, année A, 2023

Balades sur les routes familières,
promenades en sentier,
randonnées en terrain plus sauvage,
même les pèlerinages s’offrent au programme.
La saison nous invite à nous mettre en route!

La 1ère lecture de ce dimanche a donc un écho familier (Deutéronome 8:2-3,14-16).
On y entend Moïse qui dit à son peuple:

« Souviens-toi de la longue marche que tu as faite… »

Longue, en effet, puisqu’il s’agit de la marche que le peuple de Dieu a faite
alors qu’il cheminait à travers le désert pendant quarante ans.
Moïse leur rappelle :

« Le Seigneur ton Dieu te l’a imposée
pour… t’éprouver et savoir ce que tu as dans le cœur. »

Ne profiterions-nous pas à faire la même expérience?
Considérer ce voyage unique de notre expérience personnelle de… X années?
Ce cheminement au fil des jours qui nous a conduit/es, ici et là, jusqu’à aujourd’hui.
Les sentiers – familiers, ou d’abord inconnus, – que nous avons parcourus au gré du quotidien.

En cette fête du Corps et du Sang du Christ, prendre conscience de ce qui nous avons dans le cœur!
En ce jour, où Jésus s’offre lui-même en nourriture, découvrir ce qui nous a nourri/es sur la route.

Répertorier ce qui nous a permis
de continuer sur le chemin,
de ne pas abandonner malgré les obstacles et les chutes,
de s’efforcer de mettre un pas devant l’autre, et encore un autre…

Inventorier
ce qui a stimulé notre détermination…
ce qui a renouvelé nos forces…
ce qui a soutenu notre espérance…

Est-ce lui, le Christ?
Sa parole, sa promesse, sa présence?

« Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel:
si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement…
Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi,
et moi, je demeure en lui. »

Tout est là… cheminement… quotidien… en sa présence.

 

Note: Un autre texte est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-body-and-blood-of-christ-year-a-2023/

 

Source: Images: unsplash (Yaron Cohen)   (Suzi Kim)     pexels (Tobi)

Fête de la Trinité, année A – 2023

 

Il semble que nous, les humains, nous aimons mesurer ce qui constitue notre environnement.
La longueur, la largeur, l’épaisseur, la distance, la proximité, l’intensité, la durée, et quoi encore?

Dans le monde du sport, on évalue maintenant les performances en nanosecondes.
On nous apprend qu’une nanoseconde est une unité de temps égale à un milliardième de seconde!

De leur côté, les astronomes expriment généralement les distances entre les galaxies voisines en mégaparsecs. Il faut savoir qu’un mégaparsec correspond à un million de parsecs, soit environ 3 260 000 années-lumière.

Nous mesurons ainsi le plus petit, le plus grand, mais…
Qu’en est-il du ‘Tout Autre’?
C’est la question qui se pose en cette fête de la Sainte Trinité –
de Dieu lui-même tel qu’il se révèle à nous.

Le texte de l’évangile pour cette fête nous dit :

« Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne se perde pas,
mais obtienne la vie éternelle
. »  (Jean 3:16)

Nous avons peine à imaginer ce qu’est ‘la vie éternelle’!…
Une vie riche, profonde, intense, débordante, merveilleuse de mille manières et qui n’en finit pas –
comment mesurer cette… éternité?

Et alors, comment comprendre le ‘tellement’ de l’amour de Dieu?…
Ce ‘tellement’ qui « va bien au-delà, infiniment au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer »,
nous dit l’apôtre Paul (Éphésiens 3:20).
Qui tenterait de mesurer l’infini?

L’infini de ce Dieu qui aime tellement qu’il donne son Fils unique,
se donnant lui-même en son Fils unique
pour que nous ne nous perdions pas!

Immesurable, incommensurable, infini…

La fête de la Sainte Trinité nous offre un moment pour murmurer simplement…
ces mots d’une réalité sans mesure…
PÈRE, FILS, ESPRIT…

 

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-holy-trinity-year-a-2023/

 

Source: Images: pexels.com (Lucas Pezeta)   YouTube

Fête de la Pentecôte, année A – 2023

Nous, les humains, sommes des créatures étranges et plutôt compliquées!
Tant d’éléments contribuent à former notre personnalité!
Des facteurs multiples forgent notre identité respective.

Cette réflexion m’est venue à l’esprit en lisant la 1ère lecture de ce dimanche. (Actes 2:1-11)
Le texte présente la scène de la venue de l’Esprit-Saint chez les apôtres réunis.
On y retrouve ces paroles qui décrivent l’attitude de ceux qui en sont témoins:

« Ils étaient en pleine confusion…
Dans la stupéfaction et l’émerveillement, ils disaient:
« Comment se fait-il…? »

C’est ainsi que réagissent ceux qui deviendront les premiers chrétiens.
Ils perçoivent un bruit insolite,
ils voient des langues de feux se placer au-dessus des apôtres,
ils les entendent prêcher dans un langage que chacun reconnaît comme le sien…
« Comment se fait-il…? »

Se pourrait-il que leur réaction soit la nôtre en présence de Dieu?
Leurs émotions ne sont-elles pas ce que nous éprouvons nous-mêmes en rencontrant Dieu?

Il est tout autre que ce que nous avions envisagé.
Sa présence défie nos concepts et déjoue notre imagination.
Sa proximité nous étonne et provoque peut-être confusion, stupéfaction…
Mais elle éveille aussi… notre émerveillement!

Dieu à la fois si grand et si proche!
Si puissant et si compatissant!
Dieu si autre et pourtant l’un de nous!

La fête de Noël nous l’avait révélé.
La fête de la Pentecôte nous le manifeste d’une manière éclatante!

Seul l’Esprit de Dieu peut faire de nous des « adorateurs en esprit et en vérité »
ceux-là/celles-là mêmes que Dieu désire (Jean 4:23).

 

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-pentecost-year-a-2023/

 

Source: Images: pexels.com (Engin Akyurt)   pexels.com (Meruyet Gonullu) 

Fête de l’Ascension, année A – 2023

Il arrive parfois qu’en entrant à l’église, quelqu’un pointe le tabernacle et affirme avec conviction:
« Le Christ est là, réellement présent. »
C’est l’enseignement reçu par plusieurs personnes qui ont été introduites à la foi catholique.

Ce point est conforme à la doctrine mais c’est une présentation partielle.
La réalité est tellement plus grande et plus profonde!

La fête que nous célébrons aujourd’hui – l’Ascension de Jésus – nous donne l’occasion d’y réfléchir.
Le texte de l’évangile de Matthieu qui nous est donné pour cette célébration ne donne pas de détail sur ce qui s’est passé (Matthieu 28:16-20).
Deux autres textes le font bien sobrement en rapportant le fait:

« Le Seigneur Jésus fut enlevé au ciel. » (Mark 16:19)
« Comme il (Jésus) les bénissait, il se sépara d’eux et fut emporté au ciel ».  (Luke 24:51)

Jésus disparaît aux yeux des apôtres qui, regardant là-haut, attendent quelque chose d’autre!…
Sa disparition physique rend Jésus invisible, intouchable et, désormais, peut-être inimaginable…
Mais elle le ne le rend PAS absent!…

J’ai encore bien présente à l’esprit une homélie entendue il y a bien longtemps.
Le prêtre y présentait Dieu comme étant ‘le réellement RÉEL’.
Un pléonasme – erreur grammaticale regrettable, peut-être – mais expression théologique très juste et pertinente.

La présence réelle du Christ est, et demeure, proche et permanente.
Elle n’est en rien diminuée pas notre incapacité de la percevoir physiquement.
Le Christ est ici et maintenant – où que nous soyons et quel que soit le moment de notre vécu que nous évoquions.

Paul l’exprimait aux gens d’Athènes en ces termes:
« C’est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l’être. »  (Actes 17:28)

Pouvons-nous imaginer présence plus proche, plus enveloppante, plus… RÉELLE?…
Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-ascension-year-a-2023/

 

Source: Image: freeimages.com       

6è dimanche de Pâques, année A – 2023

 

Il arrive souvent que le texte de l’évangile nous surprenne.
C’est le cas aujourd’hui alors que quelques versets du chapitre 14 de Jean sont offerts à notre réflexion (Jean 14:15-21).
La scène nous présente Jésus lors de son dernier repas avec les apôtres avant sa Passion.

Il leur dit:
« Moi, je prierai le Père,
et il vous donnera un autre Défenseur
qui sera pour toujours avec vous: l’Esprit de vérité. »

On s’attendrait à ce que Jésus dise:
« Priez le Père qu’il vous donne l’Esprit. »
Mais ce n’est pas ce qu’il dit; il promet plutôt que lui-même fera cette demande au Père pour nous!

Il est évident que la prière de Jésus ne peut manquer d’être reçue par le Père!
Tout aussi évident donc que l’Esprit est avec nous.

Et c’est ce que Jésus affirme:
« L’Esprit de vérité… demeure auprès de vous,
et il sera en vous.
 »

 
Une affirmation dont l’évidence nous échappe peut-être…
la profondeur de cette réalité dépassant notre attention et notre compréhension.

Alors, peut-être nous faut-il prier à notre tour –
prier Jésus d’éveiller notre attention et d’approfondir notre compréhension
qui nous permettront de réaliser que vraiment l’Esprit de vérité demeure auprès de nous.

 
Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/6th-sunday-of-easter-year-a-2023/

 

Source: Image: DailyVerses.net       

5è dimanche de Pâques, année A – 2023

Être perdu, dans la forêt ou dans le désert, peut être une expérience traumatisante.
Même s’égarer dans une ville inconnue est parfois stressant.
Mais être perdu dans la vie… cela peut devenir encore plus dramatique, non?
On n’ose imaginer cette perspective et pourtant…

À la pensée de cette réalité, certain/es se posent des questions…
Ils/elles imaginent des scénarios de ‘salut’ qui les réassurent et leur procurent une certaine sécurité.
La philosophie, la théologie, viennent à la rescousse avec des explications.
Mais… c’est qu’il y a des philosophies et des théologies, oui, au pluriel!

On nous offre des suggestions…
Mais… où se trouve la vérité, quel est le chemin qui conduit là où l’on désire se retrouver?
On dit vouloir une vie qui vaille la peine d’être vécue, une existence riche de sens.
On aspire à un minimum de bonheur, ça va de soi!

L’évangile de ce dimanche (Jean 14 :1-12) présente un verset qui touche précisément notre questionnement.
Nous y entendons Jésus qui affirme :

« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. »

Il ne dit PAS: « Je connais le chemin », « Je sais la vérité », « Je peux donner la vie. »
Non, ses paroles sont à la fois plus profondes et plus puissantes.

Des maîtres réputés suggèrent des pistes et proposent des théories.
Mais au-delà des renseignements et des enseignements,
plus intenses que les prescriptions, les réclamations et les proclamations, 
sa voix nous rejoint, avec l’accent unique, authentique, qui est le sien.

Il est, LUI, ce que nous désirons, ce que nous cherchons, ce que nous voulons vivre.
 
En lui, notre recherche, notre besoin, notre attente, ont leur réponse –
un chemin pour nos pas,
une signification à notre existence,
une destinée qui s’ouvre à notre quotidien.
 
 
Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à:  https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-easter-year-a-2023/

 

Source: Image: Bienvenue sur notre blog       

 

4è Dimanche de Pâques, année A – 2023

  Liberté et abondance – peut-on désirer davantage?
Il semble que ces deux mots résument nos aspirations profondes.

Étonnamment, c’est ce dont parle l’évangile de ce dimanche.
Vous ne l’aviez pas remarqué?
Le texte de Jean le dit pourtant clairement (Jean 10:1-10):

« Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ;
il pourra entrer; il pourra sortir et trouver un pâturage
Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. »

C’est Jésus lui-même qui parle se présentant à la fois comme le Bon Berger
et la porte par laquelle les brebis peuvent entrer et trouver sécurité.

Aller, venir, entrer, sortir, trouver ce qui peut satisfaire et cela en abondance!
C’est ce que Dieu offre… si seulement nous l’acceptons!…

L’acceptation s’exprime en nous mettant à la suite de Jésus,
reconnaissant sa voix, lui qui nous appelle chacun/e par notre nom.

L’imagerie, ou l’expression traditionnelle du Bon Pasteur, peut nous sembler ancienne, démodée.
Il se peut qu’elle ne traduise pas pour nous la réalité d’un Dieu personnel –
un Dieu proche pour qui chacun/e de nous est important/e, précieux/se.

Un Dieu qui veut nous combler – c’est cela l’abondance qu’il offre.
Un Dieu qui veut nous sauver, littéralement, de tout ce qui nous empêche d’être la personne qu’au plus intime de nous-mêmes nous désirons être.

Il se peut que nous ne l’ayons encore jamais réalisé…
Heureux, heureuses, sommes nous si nous en faisons maintenant la découverte!

 

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-easter-year-a-2023/

 

Source: Images: Unsplash     Pexels (Lawrence Schaefer       

 

3è Dimanche de Pâques, année A – 2023

 

Il vous est peut-être arrivé de sortir prendre une marche et de faire une liste.
Une longue marche et… la liste était longue aussi…
Vous notiez – mentalement – toutes les déceptions dont vous aviez fait l’expérience récemment.
Tout ce que vous aviez espéré et qui ne s’était pas réalisé…

Une relation qui ne s’était pas développée comme vous l’attendiez…
Le nouvel emploi tant attendu qui se faisait toujours attendre…
La guérison d’une personne chère mais celle-ci était partie vers ‘l’autre monde’…
Le progrès de vos enfants qui ne répondait plus à vos attentes…
Le voyage de rêve qui n’avait pas pris place…

En lisant ces lignes, vous vous remémorez peut-être cette soirée où chaque pas vous semblait plus lourd que le précédent.
Si oui, vous vous sentirez en bonne compagnie en lisant l’évangile d’aujourd’hui (Luc 24:13-35).
Vous y retrouverez deux compagnons en route vers un village, également déçus eux aussi.

Ils l’avouent spontanément:
« Nous espérions… »
Ils le disent ouvertement: ils croyaient avoir rencontré
« Un prophète… qui allait délivrer Israël. »

Le salut de leur peuple, la libération du joug de l’étranger païen – c’était bien ce qu’ils désiraient.
Leur culture et leur foi étaient en jeu.
Ils attendaient depuis si longtemps un chef charismatique, un prophète, oui, le Messie.

Mais celui que les deux voyageurs reconnaissaient comme tel a été mis à mort comme un vulgaire criminel.
On l’a torturé, cloué sur une croix avec l’approbation des chefs religieux.
Leur espoir, à eux, est mort avec lui.

Et voilà qu’ils racontent toutes ces choses à celui-là même dont ils parlent!
Ils en sont tout à fait inconscients, pourtant ils éprouvent un bien-être étrange à partager ainsi leur peine.
Ils insistent pour que l’inconnu se joignent à eux pour le repas à l’auberge.

Plus étrange encore, c’est l’inconnu qui préside à la bénédiction qui précède les agapes.
Et soudain, ils voient… ils reconnaissent… ils comprennent…

Mais il a disparu – NON PAS qu’il ne soit plus là, mais désormais invisible à leurs yeux.
Vision, réalisation, sensation unique d’une présence réelle… un instant qui durera une éternité!

VOTRE marche et VOTRE liste peuvent faire l’objet de la même expérience…
Si vous osez dire: « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. »

 

Note: Dans la vidéo qui suit, Jean Rock Boivin et Claude Roy, qui personnifient les disciples d’Emmaüs, nous racontent ce qui s’est passé à la tombée du jour ce soir-là: https://youtu.be/E8i04uQXBU0

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à:  https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-easter-year-a-2023/

Source: Images: Pexels (agung-pandit-wiguna)      LDS BLOGS

2è Dimanche de Pâques, année A – 2023

‘Avoir manqué sa chance’ – l’expression est bien connue et se retrouve souvent dans les conversations.
Quelqu’un a manqué son autobus et manquera aussi la chance d’une rencontre anticipée avec un ami.
Quelqu’un d’autre a manqué la chance d’une aubaine à l’épicerie et doit payer deux fois plus le lendemain.
Un autre a manqué la chance d’une entrevue qui aurait pu lui obtenir un poste enviable.

Et la liste pourrait s’allonger avec plusieurs chances qui ne se sont pas matérialisées.
Regret, désappointement, amertume parfois, mais… on n’y peut rien, c’est du passé.

La première partie de l’évangile de ce dimanche en offre un exemple frappant (Jean 20:19-31).
On peut dire que l’apôtre Thomas a vraiment manqué sa chance – la chance de rencontrer Jésus ressuscité.

Il était absent quand Jésus est venu rencontrer les autres apôtres réunis pour le repas du soir.
Mais… Thomas ne peut faire face à la situation, il préfère supposer que ses amis sont la proie d’une illusion.
Lui ne tombera pas si facilement dans le piège: il veut quelque chose de concret –
quelque chose qu’il pourra vérifier de ses propres yeux et toucher de ses mains.

Ce qu’il veut, en fait, c’est quelque chose de personnel, qui s’adresse à lui, à son besoin de voir.
Alors que Jésus, lui, parlera du besoin de… CROIRE.

Dans le texte de l’évangile d’aujourd’hui, on retrouve 7 fois les mots:
croire, foi, incrédule…

Pourtant Jésus, non seulement accepte les ‘conditions’ de Thomas pour croire, 
mais il les devance!
Thomas n’a pas encore prononcé une parole que Jésus lui présente ses mains, portant la marque des clous,
et lui montre son côté où la lance du soldat romain a pénétré.

On dit que Dieu est toujours prêt à nous donner… une deuxième chance…
Thomas a eu une deuxième chance.
Et nous pouvons en avoir une également.

En fait, Dieu est prêt à nous donner toutes les chances dont nous avons besoin pour le reconnaître et mettre notre FOI en lui!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-easter-year-a-2023/

 

Source: Images: www.churchofjesuschrist.org

 

Dimanche de Pâques, année A – 2023

Sous les traits d’un jardinier, il rejoint Marie-Madeleine près de la tombe  (Jean 20:11-18).

Il s’invite en convive au repas du soir de ses apôtres (Luc 24:36-49).

Il se fait compagnon de route de deux disciples qui se rendent à Emmaüs (Luc 24:13-35).
Sur la rive, il a déjà préparé le déjeuner pour ses amis pêcheurs (Jean 21:1-14).

C’est lui, vraiment?

 

 

 

C’est lui-même, en vérité, et pourtant… si différent, dit-on.
On l’a connu mais… il faut maintenant le reconnaître.
 
On le pense mort, lui le Vivant.
On le croit absent, mais il est là – présence réelle dans l’absence présumée…
Il ne faut se fier ni à ses yeux, ni encore à ses souvenirs.
Il faut s’en remettre à ce qu’il dit: « C’est bien moi… ».

Révélation d’il y a bien longtemps, révélation de maintenant.
Chacun/e de nous doit faire le ‘passage’ du ‘connu’ à la ‘re-connaissance’.
Faire le cheminement qui le fait découvrir déjà là, à nos côtés, au fil des jours.
Accepter, à travers tout, une manifestation de lui-même qui va au-delà de nos suppositions.

Ne rien tenir pour acquis mais s’ouvrir à ce qu’il offre, ici et maintenant, et…
jusqu’à un maintenant qui n’en finit plus… au-delà de nos présomptions les plus audacieuses!

 
Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/easter-sunday-year-a-2023/

 

 

Source: Images: www.churchofjesuschrist.org