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Le Carnaval… et les masques pour ce festival!…

Tout est prêt! Le Carnaval est à nos portes – ou du moins aux portes de RIO !
C’est une célébration annuelle qu’il ne faut pas manquer car suivra de près… le Carême!
Perspective plus austère, monastique, diront certains.

Il y a un élément souvent associé au Carnaval, un élément intéressant, intriguant: ce sont les MASQUES.
À travers l’histoire, les masques sont présents – présents dans différents cultures.
Présents aussi dans l’art, particulièrement celui de la scène: théâtre, opéra.
D’âge en âge, le masque a été utilisé pour dissimuler un visage et en représenter un autre.
Il pouvait être un objet associé au divertissement ou à un rituel particulier.

Voilà que dernièrement, ma pensée sur ce sujet a été stimulée par un livre intitulé: Les masques de Dieu, (Olivier Le Gendre).

La lecture terminée, j’ai poursuivi ma réflexion…
Il n’est déjà pas facile de connaître Dieu, se pourrait-il que notre recherche pour découvrir sa présence soit rendue plus compliquée du fait qu’il se dissimule derrière un masque, des masques?!

Et si ce n’était pas lui qui se cachait mais nous qui lui prêtions des masques?
Et ceux-ci peuvent être d’une multiplicité effarante…

  • Le masque du Dieu lointain et indifférent à ce que nous vivons…
  • Le masque du Dieu qui épie nos moindres actes pour en relever les imperfections…
  • Le masque du Dieu exigeant et jamais satisfait de notre performance…
  • Le masque du Dieu facilement en colère à nos prétendus manques de respect…
  • Le masque du Dieu justicier d’une justice qui nous demeure impénétrable…
  • Le masque du Dieu bon grand-papa toujours prêt à satisfaire nos caprices…
  • Le masque du Dieu que l’on peut apaiser avec des rituels strictement fidèles aux prescriptions…
  • Le masque du Dieu qui est l’idole de notre imagination édifiée à la mesure de nos désirs…

Je vous laisse le loisir d’ajouter à cette liste, car il est toujours possible d’en créer de plus astucieux et aussi faux les uns que les autres!

Mais Dieu peut-il être aperçu sans être caché, pire encore défiguré par des masques?
Le visage de Dieu est-il visible quelque part sans masque?

Oui, cette image sans caricature et sans bavure nous est offerte, non, donnée, directement, précisément, éternellement.
Donnée par celui-là même qui en est l’effigie humaine incarnée (Col.1:15).

La peinture verbale, unique, que lui continue de nous donner est nulle autre que celle que l’on trouve dans le texte de l’évangile de Luc au chapitre 15, versets 11 à 32 –
tous les masques à jamais disparus, devenus sans signification, inutiles!

Source: Images: riocarnaval.org   mrpgvwrinkler.wordpress.com   theatrelitwiki.wikispaces.com

Carnaval: Venice… Rio…

Le Carnaval de Venice a débuté, celui de Rio suivra de près – période de festivités avant le Carême qui approche.
Festivités où les masques sont de rigueur.
Les MASQUES… quand j’y pense…

 

Tout est prêt! Le Carnaval est à nos portes – ou du moins aux portes de RIO !
C’est une célébration annuelle qu’il ne faut pas manquer car suivra de près… le Carême!
Perspective plus austère, monastique, diront certains.

Il y a un élément souvent associé au Carnaval, un élément intéressant, intriguant : ce sont les MASQUES.
À travers l’histoire, les masques sont présents – présents dans différents cultures.
Présents aussi dans la culture, particulièrement celle de la scène : théâtre, opéra.
D’âge en âge, le masque a été utilisé pour dissimuler un visage et en représenter un autre.
Il pouvait être un objet associé au divertissement ou à un rituel particulier.

Voilà que dernièrement, ma pensée sur ce sujet a été stimulée par un livre intitulé : Les masques de Dieu, (Olivier Le Gendre).

La lecture terminée, j’ai poursuivi ma réflexion…
Il n’est déjà pas facile de connaître Dieu, se pourrait-il que notre désir de découvrir sa présence soit rendu plus compliquée du fait qu’il se dissimule derrière un masque, des masques?!

Et si ce n’était pas lui qui se cachait mais nous qui lui prêtions des masques?
Et ceux-ci peuvent être d’une multiplicité effarante…

  • Le masque du Dieu lointain et indifférent à ce que nous vivons…
  • Le masque du Dieu qui épie nos moindres actes pour en relever les imperfections…
  • Le masque du Dieu exigeant et jamais satisfait de notre performance…
  • Le masque du Dieu facilement en colère à nos manques de respect répétés…
  • Le masque du Dieu justicier d’une justice qui nous demeure impénétrable…
  • Le masque du Dieu bon grand-papa toujours prêt à satisfaire nos caprices…
  • Le masque du Dieu que l’on peut apaiser avec des rituels strictement fidèles aux prescriptions…
  • Le masque du Dieu qui est l’idole de notre imagination édifiée à la mesure de nos désirs…

Je vous laisse le loisir d’ajouter à cette liste, car il est toujours possible d’en créer de plus astucieux et aussi faux les uns que les autres!

Mais Dieu peut-il être aperçu sans être caché, pire encore défiguré par des masques?
Le visage de Dieu est-il visible quelque part sans masque?

Oui, cette image sans caricature et sans bavure nous est offerte, non, donnée, directement, précisément, éternellement.
Donnée par celui-là même qui en est l’effigie humaine incarnée (Col.1:15).

La peinture verbale, unique, que lui continue de nous donner est nulle autre que celle que l’on trouve dans le texte de l’évangile de Luc au chapitre 15, versets 11 à 32 – tous les masques à jamais disparus, devenus sans signification, inutiles!

Source: Images: riocarnaval.org   mrpgvwrinkler.wordpress.com   theatrelitwiki.wikispaces.com

2è dimanche de l’année C

On peut dire que, où que ce soit sur la planète, la célébration d’un mariage est quelque chose de spécial.
D’ordinaire, tout ce qui en fait partie revêt un aspect plutôt exceptionnel : le décor, la nourriture, le déroulement de l’événement qui ressemble un peu à un rituel selon l’endroit ou il se déroule.
Et, bien sûr, les invités !

Tout est planifié en vue du bonheur de ceux qui unissent leur vie et de la joie de ceux qui participent à la fête.
Tout se veut, tout devient, spécial de bien des manières.
Et quand Dieu s’en mêle… alors !

Oui, quand Dieu s’y rend présent – comme il l’a fait en Jésus au mariage qui prit place à Cana, petit village de Galilée – alors on peut vraiment dire que la situation devient spéciale au maximum ! (Jn.2:1-12).

Ce qui est particulier n’est pas la quantité surabondante de vin obtenu de cruches remplies d’eau, non. 
Ce n’est pas non plus la présence de Jésus : le texte précise qu’il avait été invité.
Ce n’est pas même que l’intervention de Jésus soit le tout premier de ses miracles – un signe comme le qualifie l’évangéliste Jean, non.

Ce qui est extraordinaire, absolument unique, c’est qu’une célébration de mariage devienne la révélation du vrai visage de Dieu !
Ce Dieu que l’on a si souvent caricaturé en déité sévère et punitive est le Dieu de bonté et de compassion qui se réjouit du bonheur de ses enfants.
Il s’en réjouit et est prêt à tout faire pour y contribuer !

Mais, évidemment… nous avons aussi notre part à faire…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-year-c/
 
 

Source : Images : Triple Scoop Music   Free Bible Images  

Le carnaval… Les masques

Tout est prêt! Le Carnaval est à nos portes – ou du moins aux portes de RIO !
C’est une célébration annuelle qu’il ne faut pas manquer car suivra de près… le Carême!
Perspective plus austère, monastique, diront certains.

Il y a un élément souvent associé au Carnaval, un élément intéressant, intriguant : ce sont les MASQUES.
À travers l’histoire, les masques sont présents – présents dans différents cultures.
Présents aussi dans l’art, particulièrement celui de la scène : théâtre, opéra.
D’âge en âge, le masque a été utilisé pour dissimuler un visage et en représenter un autre.
Il pouvait être un objet associé au divertissement ou à un rituel particulier.

Voilà que dernièrement, ma pensée sur ce sujet a été stimulée par un livre intitulé : Les masques de Dieu, (Olivier Le Gendre).

La lecture terminée, j’ai poursuivi ma réflexion…
Il n’est déjà pas facile de connaître Dieu, se pourrait-il que notre recherche pour découvrir sa présence soit rendue plus compliquée du fait qu’il se dissimule derrière un masque, des masques?!

Et si ce n’était pas lui qui se cachait mais nous qui lui prêtions des masques?
Et ceux-ci peuvent être d’une multiplicité effarante…

  • Le masque du Dieu lointain et indifférent à ce que nous vivons…
  • Le masque du Dieu qui épie nos moindres actes pour en relever les imperfections…
  • Le masque du Dieu exigeant et jamais satisfait de notre performance…
  • Le masque du Dieu facilement en colère à nos prétendus manques de respect…
  • Le masque du Dieu justicier d’une justice qui nous demeure impénétrable…
  • Le masque du Dieu bon grand-papa toujours prêt à satisfaire nos caprices…
  • Le masque du Dieu que l’on peut apaiser avec des rituels strictement fidèles aux prescriptions…
  • Le masque du Dieu qui est l’idole de notre imagination édifiée à la mesure de nos désirs…

Je vous laisse le loisir d’ajouter à cette liste, car il est toujours possible d’en créer de plus astucieux et aussi faux les uns que les autres!

Mais Dieu peut-il être aperçu sans être caché, pire encore défiguré par des masques?
Le visage de Dieu est-il visible quelque part sans masque?

Oui, cette image sans caricature et sans bavure nous est offerte, non, donnée, directement, précisément, éternellement.
Donnée par celui-là même qui en est l’effigie humaine incarnée (Col.1:15).

La peinture verbale, unique, que lui continue de nous donner est nulle autre que celle que l’on trouve dans le texte de l’évangile de Luc au chapitre 15, versets 11 à 32 –
tous les masques à jamais disparus, devenus sans signification, inutiles!

Source: Images: riocarnaval.org   mrpgvwrinkler.wordpress.com   theatrelitwiki.wikispaces.com

3è dimanche de Pâques, C

Avez-vous déjà tenté de vous mettre dans la peau de Pierre, l’apôtre. Ou, comme le disent si bien les sages autochtones : avez-vous déjà essayé de ‘marcher dans ses mocassins’, oui, là, sur le rivage près du lac où Jésus l’amène à l’écart du groupe rassemblé pour ce que j’appelle… le pique-nique de Pâques!

C’est un petit exercice pas facile à faire mais salutaire! Lorsque quelqu’un nous pose une question et que nous répondons d’une manière positive, d’ordinaire nous n’aimons pas que la question soit répétée une deuxième et une troisième fois, n’est-ce pas?achristianpilgrim.wordpress.com

C’est exactement ce qui se passe dans cette scène. Jésus a demandé à Pierre une question, question assez spéciale – on ne prononce pas ces mots à la légère : « M’aimes-tu? » Évidemment, Pierre répond sans hésiter, « Oui ». Mais Jésus reprend et il ajoute des mots qui rendent la situation plus personnelle : « M’aimes-tu PLUS que ces autres?… » (Jn.21:15).

À ce point, d’ordinaire, j’abandonne Pierre et… je me regarde, ou plutôt… je regarde Jésus m’adressant la question et je n’ose pas répéter la réponse de Pierre. Il avait renié Jésus trois fois, c’est certain, cette question répétée pour une troisième fois doit lui faire revivre la scène dans la cour du grand-prêtre… (Mt.26:69-75).

Il ne faut surtout pas croire que Jésus insiste pour que Pierre se sente coupable. Personnellement, je ne crois pas à cette interprétation. Dieu ne veut pas nous ancrer dans une culpabilité morbide. Pour ma part, je crois qu’il veut que Pierre comprenne – et nous avec lui – que ce qui est le plus important à ses yeux c’est que… nous l’aimions, effaçant ainsi, si je peux dire, tous nos reniements et nos infidélités répétées.

Cette vérité-là, cet aspect-là du visage de Dieu, j’ai besoin de me le répéter et… plus que trois fois!

Source: Image: achristianpilgrim.wordpress.com

Réflexion…

small church

L’image de la bannière en haut et celle-ci près du texte, toutes deux pourraient s’intituler ‘Réflexion’…

C’est un peu ce que les saints sont devenus: une réflexion des différents aspects du ‘visage’ de Dieu.

En cette fête de la Toussaint, j’ose croire que c’est ce à quoi nous sommes appelés, nous, les saints-en-devenir:
refléter, chacune, chacune à sa manière quelque chose du Dieu qui nous habite.

Ne pensez-vous pas?