image-i-nations trésor

Je suis atteinte…

D’ordinaire, quand une personne prononce ces paroles, elle baisse le ton, un ton de confidence.
Souvent son visage reflète une profonde tristesse et une inquiétude troublante…
« Je suis atteinte.. »
On pense immédiatement à une condition grave et à une affliction sérieuse…
L’avenir sans doute incertain pour celui ou celle qui parle ainsi.

Présentement, la porte d’entrée d’un Centre d’achats de mon quartier affiche un panneau visuel de grandeur moyenne qui montre une dame prononçant ces mots : « Je suis atteinte… »

Mais son visage ne manifeste aucun signe de regret ou de peine.
Il semblerait même qu’elle considère sa condition comme… enviable!

Et, elle l’est ! Car cette dame affirme « Je suis atteinte d’altruisme. »
Je me demande combien de gens visitant les magasins de ce Centre auront aperçu l’image ET le message…
Personnellement, il m’a fait réfléchir et… je me surprends à désirer contracter la même infection!

L’altruisme : on le définit comme « un sentiment désintéressé d’amour pour autrui » (Larousse).
Il est à l’opposé de l’égoïsme. On dit qu’il peut être instinctif ou réfléchi selon les personnes.
Le vocabulaire chrétien utilise le terme : ‘charité’ mais ce mot est employé si souvent et pout tant de situations qu’il a parfois perdu son sens profond et dynamique.

Penser à l’autre…
Être touché par ce qui lui arrive, se sentir concerné par sa condition quelle qu’elle soit.
Partager sa joie, soulager sa peine, apprécier ses qualités.
Lui redonner courage et l’aider à retrouver l’espérance.
Minimiser ses erreurs, pardonner ses fautes, oublier ses négligences.
Faire valoir ses dons, stimuler ses efforts, récompenser ses succès.
Ne pas l’abandonner quand tous les autres le font.

L’altruisme : à la fois empathie, compassion, indulgence…
Un sérieux virus !

Source: Image: Dissolve

Journée Mondiale des orphelins du SIDA – 7 mai

La journée mondiale des orphelins du sida a été créé en 2002 , dans le but d’attirer l’attention sur la détresse des millions d’enfants affectés par la pandémie. C’est une journée de solidarité et de sensibilisation. C’est une situation pathétique pour ces enfants qui ont été contaminés à la naissance, ou sont tout simplement restés orphelins après le décès de leurs parents. Certains d’entre eux sont abandonnés, sans aucun soutien, déscolarisés, ils errent à longueur de journée, et sont à la merci de tous les vices.

Pour bon nombres d’associations et bien d’autres observateurs, 10 pour-cent des fonds alloués dans la lutte contre le VIH sida devraient être consacrés au soutien des orphelins et des enfants rendus vulnérables à cause du virus.
Malgré les efforts effectués dans la prévention du sida, le traitement et la prise en charge des enfants, il est important de mettre un accent sur toute la famille. Car en cas de décès , les enfants se meurent à petits feux. Traumatisés non seulement par la disparition de leurs parents, mais aussi par le choc de la maladie. Parfois la pilule est si dure à avaler qu’ils dépriment.

Il est vrai qu’avec l’avancée des recherches en matière de transmission mère-enfant, il est désormais possible qu’une femme séropositive, mette au monde un enfant sain, si le traitement est bien suivi. Il y’a plusieurs années en arrière, ce n’était pas le cas. D’où ce chiffre alarmant des enfants orphelins et contaminés. Aujourd’hui encore, dans des villages et autre zones reculées, les femmes accouchent sans faire un réel suivi.

Ces jeunes sont l’avenir de demain, c’est la raison pour laquelle, un suivi rigoureux, une prise en charge globale et familiale, et un réel encadrement sont nécessaires, afin qu’ils ne se sentent pas condamnés.

 Source: Texte & Image: Laotravoz.info