« Il était une fois… » Des histoires, des contes, des récits de choses merveilleuses, d’aventures captivantes, de personnages étranges ou héroïques – notre enfance en était enchantée. Plus tard, les récits ont continué de faire partie de notre imaginaire et ont joué une autre fonction.
La 1ère lecture de ce dimanche (32è, année C: 2 Maccabées 7:1-2,9-14) nous offre un récit édifiant de la tradition juive alors que l’évangile nous propose une histoire inventée de toutes pièces qui doit servir… de piège, ni plus ni moins. Des Sadducéens, dont il est précisé qu’ils « soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection » (Lc.20:27-38) veulent éprouver la connaissance théologique de Jésus et lui présente leur récit un peu fantastique qui se termine avec une question qui se veut astucieuse. La veuve de sept maris sera l’épouse duquel d’entre eux après la mort?
Jésus répond d’une manière… pour le moins désarmante! En langage courant on dirait : « Vous êtes tout à fait en dehors du sujet! » Ou, pire encore : « Vous êtes carrément à côté de la réalité. » Et lui, Jésus, affirme cette réalité plus merveilleuse que le plus merveilleux des contes : « Les morts ressuscitent… car Dieu est le Dieu des vivants. »
VIVRE! Vivre d’une vie pleine, intense, exaltante, riche de possibilités, débordante de joie! Et surtout, oui surtout, que cela ne finisse jamais. N’est-ce pas ce que nous désirons tous et toutes? C’est justement cette vie qui nous est promise, ou peut-être devrais-je dire… offerte. Oui, c’est cela la ‘résurrection’, mais il faut faire ce geste libre, vraiment responsable, pleinement humain, de l’accepter.
Les derniers mots de l’évangile sont les paroles de Jésus qui dit : « Tous en effet vivent pour lui. » Est-ce vrai? Vraiment vrai? Pour moi, dans ma vie d’aujourd’hui?
On parle beaucoup, souvent, et de bien des manières de ‘la vie après la mort’. Mais qu’en est-il de ‘la vie avant la mort?’ Est-ce qu’elle est déjà pour moi une… résurrection à petits pas?! Au jour le jour, plus riche de croissance – croissance dans la joie, dans la foi, dans la vision de ce qui m’attend, non, de ce qui grandit en moi : l’oeuvre de ce « Dieu des vivants. »
Source: Image: The church of Jesus Christ of Latter-day Saints