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Une bonne nouvelle…

L’ONU dédie le 22 août aux « victimes de violence en raison de leur religion »

L’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 22 août « Journée internationale de commémoration des personnes victimes de violences en raison de leur religion ou de leurs convictions ». La séance a été marquée par de vifs échanges entre la Chine et les États-Unis, et les récriminations des pays majoritairement musulmans contre « l’islamophobie ».

Face à la récente multiplication des violences contre des croyants ou des lieux de culte, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 22 août « Journée internationale de commémoration des personnes victimes de violences en raison de leur religion ou de leurs convictions », lors de la 85e séance plénière de la 73e session.

La résolution, soutenue par le Brésil, le Canada, l’Égypte, l’Irak, la Jordanie, le Nigeria, le Pakistan, la Pologne et les États-Unis, a été adoptée par consensus, indique le communiqué des Nations-Unies qui fait état aussi des très vives discussions qui se sont élevées entre États membres sur le sujet. Après une passe d’armes entre la Chine et les Etats-Unis à propos des Ouïgours, plusieurs pays majoritairement musulmans ont évoqué une montée de « l’islamophobie » dans le monde.

Attaques « épouvantables 
La Pologne, qui est l’un des pays coauteurs du projet de résolution, a justifié la mobilisation par « une augmentation sans précédent » des violences ces derniers mois, évoquant entre autres les attaques « épouvantables » du mois de mars contre deux mosquées de de Christchurch en Nouvelle-Zélande et celle contre des églises chrétiennes au Sri Lanka le dimanche de Pâques.

Rappelant « à quel point la liberté religieuse est un droit de l’homme fondamental et combien la haine des groupes religieux est susceptible de dégénérer en massacres », la Pologne s’en est prise aussi aux gouvernements qui interdisent à leurs « minorités » religieuses de « pratiquer leur foi à la maison ou pendant les rites funéraires ».

« Tuer les autres au nom de Dieu est une offense à Dieu lui-même », a rappelé le représentant du Saint-Siège.

Source : LA CROIX, 31/5/19 Texte : Hadrien Genieys (avec un.org/presse), le 30/05/2019 à 12:06
Image : People demonstrate with banners and flags for the rights of the Tibetan and Uyghur people in front of EU headquarters in Brussels ahead of an EU-China summit, Tuesday, April 9, 2019. Virginia Mayo/AP 
(Démonstration avec bannières et drapeaux pour les droits des peuples thibétains et Uyghur devant le quartier-général de l’Union Européenne précédant le summet Chine-Union Européenne, mardi le 9 avril 2019).
 

 

International Day for Preventing the Exploitation of the Environment in War and Armed Conflict – 6 November

On 5 November 2001, the UN General Assembly declared 6 November of each year as the International Day for Preventing the Exploitation of the Environment in War and Armed Conflict (A/RES/56/4).

Though mankind has always counted its war casualties in terms of dead and wounded soldiers and civilians, destroyed cities and livelihoods, the environment has often remained the unpublicized victim of war. Water wells have been polluted, crops torched, forests cut down, soils poisoned, and animals killed to gain military advantage.

Furthermore, the United Nations Environment Programme (UNEP) has found that over the last 60 years, at least 40 percent of all internal conflicts have been linked to the exploitation of natural resources, whether high-value resources such as timber, diamonds, gold and oil, or scarce resources such as fertile land and water. Conflicts involving natural resources have also been found to be twice as likely to relapse.

The United Nations attaches great importance to ensuring that action on the environment is part of conflict prevention, peacekeeping and peacebuilding strategies – because there can be no durable peace if the natural resources that sustain livelihoods and ecosystems are destroyed.

On 27 May 2016, the United Nations Environment Assembly adopted resolution UNEP/EA.2/Res.15, which recognized the role of healthy ecosystems and sustainably managed resources in reducing the risk of armed conflict, and reaffirmed its strong commitment to the full implementation of the Sustainable Development Goals listed in General Assembly resolution 70/1, entitled “Transforming our world: the 2030 Agenda for Sustainable Development”.

Source: Text: UN Image: UN on Twitter    2nd image: vdio.com

 

 

Journée Internationale pour la préservation de l’environnement en temps de guerre – 6 novembre

A l’occasion de la Journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit, le 6 novembre, le secrétaire général des Nations Unies a souhaité faire connaître son message :

Depuis que la guerre existe, l’environnement et les ressources naturelles en sont les victimes silencieuses. Les récoltes sont incendiées, les puits pollués, les sols empoisonnés et les animaux tués. Les objectifs ne sont pas toujours les mêmes : on peut vouloir se procurer un avantage stratégique, démoraliser des populations locales, venir à bout d’une résistance ou tout simplement nourrir ses soldats. Mais, même lorsqu’elles ne sont pas intentionnelles, les conséquences sont toujours catastrophiques. Nous assistons à des actes de destruction purs et simples, notamment le rejet de polluants et de substances dangereuses. Nous sommes témoins de bouleversements sociaux, comme la création de populations de réfugiés qui, à leur tour, mettent plus rudement les ressources à contribution. Et puisque la plupart des conflits se déroulent dans les pays pauvres, nous constatons les ravages économiques infligés par les guerres à des populations vulnérables qui sont les moins outillées pour faire face aux dégâts subis par leur environnement et pour surmonter un ralentissement du développement.

Dégâts collatéraux
Pendant la guerre du Golfe de 1991, les puits de pétrole du Koweït ont été délibérément incendiés et des millions de litres de pétrole brut ont été déversés dans les voies d’eau. Au Cambodge, 35 % de la couverture forestière a été détruite pendant les 20 ans qu’ont duré la guerre civile et les troubles. Au cours du conflit en Angola, le nombre des animaux sauvages a diminué de 90 % et, pendant la guerre du Viet Nam, des millions de tonnes d’agent orange ont été pulvérisées au-dessus des jungles de ce pays, ce qui a eu pour effet de dépouiller de toute végétation de vastes zones dont certaines ne peuvent toujours pas être cultivées aujourd’hui.

L’environnement est protégé en temps de guerre par un certain nombre d’instruments juridiques, notamment la Convention sur l’interdiction d’utiliser des techniques de modification de l’environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles (1976), la Convention sur les armes chimiques et la Convention sur la prohibition des mines antipersonnel (1997). En outre, le Protocole additionnel I aux Conventions de Genève interdit l’utilisation de  » méthodes ou moyens de guerre qui sont conçus pour causer, ou dont on peut attendre qu’ils causeront, des dommages étendus, durables et graves à l’environnement naturel  » et dispose que  » la guerre sera conduite en veillant à protéger l’environnement naturel contre des dommages étendus, durables et graves « . Mais ce qui fait cruellement défaut, ce sont les mécanismes voulus pour assurer l’application de ces conventions. De fait, il faudra peut-être que nous renforcions le chapitre  » vert  » des règles du droit humanitaire international.

(…)

Les technologies guerrières et armements modernes continuent à se développer rapidement, ce qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques sur l’environnement. En même temps, on laisse trop de conflits s’envenimer pendant des années, voire des décennies, et épuiser petit à petit les ressources naturelles. Au moment où nous célébrons la Journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit armé, prenons conscience du fait qu’aucune guerre et aucun conflit ne se déroule trop loin de nous pour avoir un effet sur notre environnement, quel que soit l’endroit où nous habitons. Et prenons l’engagement de faire ce que nous pourrons pour lutter contre cette menace commune et pourtant souvent oubliée qui met en péril nos vies et notre bien-être.

Un site à visiter : www.un.org        Source : Texte (abrégé) & Images: Journée mondiale

Journée mondiale de lutte contre le terrorisme – 11 septembre

Depuis 2008, le 11 septembre a été reconnu Journée Mondiale de Lutte contre le Terrorisme par de nombreuses associations, comme le MPCT (Mouvement pour la Paix et Contre le Terrorisme). Cette date n’est évidemment par anodine puisqu’elle rappelle l’un des actes de terrorisme les plus marquants de l’Histoire: les attentats du 11 septembre 2001.

Cette journée est l’occasion de renforcer la solidarité envers les victimes et leurs familles et de renforcer les liens entre les diverses associations d’aide aux personnes touchées par des actes de terrorisme. L’association SOS Attentats – SOS terrorisme souhaite, par ce rapprochement, créer un véritable réseau qui apportera des réponses, un soutien, une écoute aux victimes, sans discrimination aucune.

Comment agir ?
Bien que les associations et les Organisations Non Gouvernementales se chargent des actions les plus délicates, telles que la création de loi en faveur des victimes du terrorisme ou la mise en place d’un suivi psychologique, chacun d’entre nous peut agir à son niveau en intégrant une association ou en se mobilisant lors des rencontres internationales.

Un site à visiter : www.sos-attentats.org   Source : Texte : Journée mondiale   Image : RF1 Media

Journée Internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes de la torture – 26 juin

Afin d’éliminer totalement la torture et d’assurer l’application de la convention du 10.12.1984, l’Assemblée Générale des Nations Unies a proclamé le 26 juin « Journée Mondiale de Soutien aux Victimes de Torture ».

Cette journée est révélatrice d’une prise de conscience généralisée que la torture, honteuse pratique couramment utilisée dans plus de 150 pays est bien une atteinte à un droit inaliénable de la personne humaine: la dignité.

Il convient dès lors de se mobiliser pour cette journée afin de poursuivre ensemble la lutte contre l’impunité des tortionnaires car il est nécessaire de ne pas oublier que si le Droit International de protection devient peu à peu aujourd’hui un élément d’espoir, son effectivité sera toujours le produit de notre vigilance. 

Aucune cause ne peut justifier la torture
Malheureusement, il reste beaucoup à faire, il nous arrive d’entendre le témoignage de ceux qui ont été torturés par des régimes brutaux et de voir les salles dans lesquelles les actes de torture ont été commis, nous ne devons pas oublier pour autant que la plupart des victimes n’ont jamais l’occasion de raconter leur histoire et que la torture n’est pas limitée à une région particulière, à un système politique particulier ou à quelques pays. »

« Quinze ans après l’entrée en vigueur de la Convention des Nations unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, des actes de torture et d’autres formes de mauvais traitements sont toujours signalés dans au moins 111 pays du monde, et la Convention demeure le moins ratifié des six traités internationaux relatifs aux droits humains actuellement en vigueur », a déclaré ce jour (mercredi 26 juin 2002) Amnesty International.

Un moyen encore trop souvent utilisé
« Seuls 129 des 189 États membres de l’Organisation des Nations unies (ONU) sont partis à la Convention. En outre, nombre d’entre eux persistent à ne pas prendre les mesures nécessaires pour garantir pleinement son application, et restent passifs face à la pratique de la torture », a ajouté l’organisation de défense des droits humains.

« Des États partis à la Convention – le Brésil, l’Arabie saoudite, la Russie, l’Indonésie, les États-Unis ou encore le Cameroun, pour ne citer qu’eux – manquent à leurs obligations en omettant de prendre les mesures nécessaires pour empêcher et sanctionner les actes de torture, a déploré Amnesty International. La torture ne devrait plus exister que dans les livres d’histoire. Or, elle est encore largement utilisée pour extorquer des « aveux », pour intimider des opposants et pour humilier ou punir des prisonniers, notamment à titre de sanction disciplinaire », a ajouté l’organisation.

Un site à visiter : www.acatfrance.frSource : Texte : Journée Mondiale   Image : France Culture

 

 

Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit – 19 juin

La création de cette journée est récente. 2015 pour être plus précis. En effet, c’est le 19 juin 2015 que l’assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) l’a instituée.

Un cri éthique !
Cette Journée n’est certes associée à aucun conflit en particulier mais fait référence à « une tragédie pour l’humanité ».  Le Président de l’assemblée a insisté pour que la priorité soit accordée à la prévention et à l’attention aux victimes. Elles ont besoin d’une aide globale et dr débarrasser les de leur honte qui doit rejaillir sur les criminels.

La violence sexuelle [en temps de conflit] n’est pas un phénomène nouveau et nous pouvons notamment nous souvenir que les atrocités commises en Ouganda ont fini par par la révolte du peuple qui s’est finalement levé contre le Gouvernement qui perpétuait ces atrocités.  L’utilisation du viol comme arme de guerre doit être combattue par tous les moyens et les violeurs et leurs supérieurs traduits en justice.

Une journée « pas comme les autres »
Selon les représentants de l’ONU, la Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit ne peut pas être considérée comme une journée qui s’ajoute simplement à 120 autres, elle doit être une source d’inspiration pour des normes internationales de reddition de comptes. Tout un programme.

L’assemblée a par ailleurs souligné le rôle que pourrait jouer la Cour pénale internationale (CPI) dans la lutte contre la violence sexuelle et a appelé à la sensibilisation des dirigeants politiques, des Casques Bleus et des policiers en service dans les missions de maintien de la paix de l’ONU.

Un site à visiter : www.un.org            Source : Texte : Journée Mondiale   Image : zakweli

Journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées – 15 juin

Aujourd’hui, la société occidentale s’inquiète des abus adressés aux personnes âgées. L’intérêt pour cette problématique en Europe croît depuis une quinzaine d’années. La journée a pour but de sensibiliser l’opinion publique sur un phénomène inacceptable et tabou dans notre société, un fléau qu’il faut ensemble condamner, la maltraitance des personnes âgées.

Les victimes
Selon l’Alma (association d’écoute aux victimes), les personnes les plus fragiles, en majorité des femmes (75%), plutôt âgées (en moyenne 79 ans) vulnérables, incapables de se défendre ou de réagir sont des victimes désignées (elles sont souvent dépendantes).

Les maltraitants
Même s’il est difficile de distinguer clairement les divers aspects de la maltraitance, physiques, psychologiques ou financiers, les petits frères des Pauvres qui accompagnent près de 8000 personnes dans l’Hexagone, se préoccupent particulièrement des maltraitances financières, car bien des actes de malveillance et des violences physiques sont motivés par des intérêts matériels. Ils sont souvent d’origine familiale et proviennent aussi de l’entourage non familial de la personne à domicile ou en institution (le voisinage, les personnels soignants, les démarcheurs…). Ces malveillances financières sont souvent des actes à la limite de la légalité, discrets et invisibles, qui passent parfois inaperçus aux yeux des victimes âgées elles mêmes qui peuvent ne pas être en pleine possession de tous leurs moyens.

Dans les établissements d’accueil des personnes âgées, les maltraitances sont souvent la conséquence d’un manque de personnel et de moyens. Cette situation est inadmissible de la part de lieux de vie où les personnes doivent évoluer dans un environnement professionnel, apportant soins, sérénité et protection. Des maltraitances civiques (atteinte aux droits des personnes) sont également constatées dans les établissements.

Source : Texte : Journée mondiale Images : AQDR   CSSS Lucille-Teasdale

Journée Internationale de l’infirmière – 12 mai

La Journée internationale de l’infirmière est célébrée dans le monde entier le 12 mai, jour anniversaire de la naissance de Florence Nightingale.

C’est une occasion pour réaffirmer son attachement à vouloir améliorer les conditions de travail des professionnels de l’art infirmier. En effet, la pénibilité de ce métier, notamment dans les hôpitaux, est intenable au point que nombre d’infirmiers et d’infirmières quittent la profession au bout de quelques années, créant par là même, une réelle pénurie auprès du patient, ce qui aggrave encore les conditions de travail.

Qui est Florence Nightingale ?
Florence Nightingale a posé les bases de la profession infirmière contemporaine. Ses contributions sont nombreuses : elle a été la première personne à définir que chaque patient a des besoins individuels, que le rôle de l’infirmière vise à satisfaire ces besoins et elle a pris en compte les dimensions santé-maladie des soins infirmiers. Elle a fait des soins infirmiers une occupation respectée en établissant une formation, en soulignant l’importance d’une éducation continue, et en distinguant les soins infirmiers de la médecine. Elle croyait qu’ « une bonne pratique infirmière ne grandit pas seule; elle est le résultat d’études, d’enseignement, d’entraînement, de pratique, qui se finalise dans une base solide qui peut se transférer dans tous les milieux, auprès de tous les patients.

“En plus de compétences très pointues, altruisme, compassion sont les qualités humaines requises pour ce métier„  (Le Magfemmes)

Un site à visiter : www.infirmiers.com      Source : Texte & Image : Journée Mondiale

 

Journée Mondiale de La Croix Rouge – 8 mai

Le choix du 8 mai pour la journée mondiale de la croix rouge est dû à l’anniversaire de la naissance d’Henry Dunant, fondateur en 1863 de la Croix-Rouge internationale et des Conventions de Genève.

Naissance d’un mouvement
A Solferino (dans la Province de Mantoue, au nord de l’Italie). L’Empereur Napoléon III, à la tête d’une armée franco-piémontaise, écrase les Autrichiens dans une bataille extrêmement meurtrière. Des milliers de blessés agonisent faute de soins. Des appels aux secours restent sans réponse. Témoin de cette tragédie, un citoyen suisse, Henry Dunant, improvise des secours avec le concours des populations civiles locales. Il assiste sans discrimination les soldats des deux camps. Fortement ébranlé par ce qu’il vient de voir, Henry Dunant publiera à son retour l’un des premiers reportages de guerre : « Un Souvenir de Solférino » dans lequel il dénonce les horreurs des combats.

A partir de ce jour, des milliers d’hommes, de civils, de soldats, de prisonniers auront droit à ces gestes fraternels qui rendent moins cruelles les heures d’épreuve et de souffrance. 5 ans après Solférino, l’idée d’Henry Dunant a fait son chemin. Un comité de 5 personnes s’est constitué à Genève afin d’examiner les moyens à mettre en œuvre pour protéger les blessés sur les champs de bataille.

Une conférence internationale se réunit à Genève. Seize nations y participent, dont la France. Ils décident de créer, dans chaque pays, des comités de secours et choisissent un emblème : une croix rouge sur fond blanc. Les Etats adoptent des règles internationales définissant le sort des personnes aux mains de l’ennemi et qui ne participent pas au combat : ce sont les Conventions de Genève dont la première vit le jour le 22 août 1864.

La croix rouge de nos jours
Regroupant 97 millions d’hommes et de femmes, On compte maintenant des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans 176 pays du monde.

Le Mouvement International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge contribue à l’extension et à la promotion du Droit International Humanitaire (DIH). En assurant sa diffusion, en exerçant une action constante auprès des Etats, il s’efforce d’en faire respecter les principes et l’application lors des conflits. Il met également tout en œuvre pour favoriser l’adoption de règles toujours plus protectrices. Ainsi, la Croix-Rouge, en témoignant de son action constante en faveur des victimes, et en diffusant son éthique de tolérance et de dialogue contribue à la prévention des conflits et des tensions.

Source : Texte (abrégé): Journée Mondiale Images : www.croix-rouge.fr www.calendeo.com

 

Journée internationale des Roms – 8 avril

Les Roms (parfois écrit Rroms, également désignés en français sous les noms de Tziganes, Gitans, Bohémiens, Manouches ou Romanichels selon les pays d’où ils sont supposés venir notamment, par les appellations d’origine scientifique Kalés ou Sintis, ou encore gens du voyage par confusion ou vision fantasmée, l’immense majorité étant sédentaire) forment un ensemble de populations établies dans divers pays du monde et se considérant comme formant un seul peuple, en raison de leur origine et de leur culture communes.

Source: Text : Wikipedia

C’est le 8 avril 1971, que les Roms, qui représentent la première minorité de l’Union européenne, choisissaient, malgré une situation encore difficile, les symboles de leur communauté ainsi que leur drapeau et leur hymne.

Peuple nomade formé de quatre groupes (Les Kalderash, les Curara, les Lovara; les Boyasa), il fait partie de la famille des tziganes, souvent surnommé Romanichel ( » peuple de Rrom  » en Sinti*).

Le peuple Rom dans l’histoire
C’est vers l’an 1000, que les Roms quittèrent l’Inde et l’Egypte dont ils sont originaires pour se rendre en Perse. Ils atteignirent les Balkans vers le XIVème siècle. Se dispersant à travers l’Europe, ils se christianisèrent au contact de la population chrétienne européenne.

C’est en Europe de l’Ouest, qu’ils connaîtront leur plus grande vague de migration au XVIème siècle, où certain pays n’hésiteront pas à les déporter dans les colonies africaines et Américaines. Jusqu’au XXème siècle, les Roms se retrouveront plus ou moins en bon terme avec les Européens.

Mais, dès 1930, ils seront victimes de la politique raciale des nazis et de leur programme d’extermination et de génocide. On dénombre entre 250 000 et 500 000 déportés et tués sur les 700 000 qui vivaient en Europe. Cette période porte pour les Roms le nom de Samudaripen, c’est à dire « meurtre total » en langue Romani.

Les Roms d’aujourd’hui
On estime qu’il y a entre 7 et 9 millions de Roms qui vivent en Europe. Beaucoup de Roms sont toujours victimes de la tziganophobie. Et celle-ci ne peut être combattue que par la reconnaissance de leur histoire, de leur culture, et de leur contribution au patrimoine européen. Par l’ignorance ou par des idées reçues, ils sont encore victimes à différents degrés du racisme et de la discrimination.

Un devoir de mémoire
De nos jours, l’ampleur du génocide des Roms n’est pas assez reconnue au près d’un large public, et certains ignorent même son existence. Cela est probablement du au fait qu’il aura fallu attendre 1982 pour que l’Allemagne reconnaisse officiellement ses responsabilités et en France seulement 1997, pour qu’un Président de la République y fasse référence, pour la première fois, dans une cérémonie en mémoire des victimes de la déportation.

En 2005, lors du 60ème anniversaire de la libération des camps, un hommage solennel a été rendu à toutes les victimes de cette barbarie, dont les Roms.

La question des droits de l’homme
La situation vécue par les Roms en France amène chacun à se questionner sur le nécessaire respect des droits de l’homme, en France bien entendu, mais aussi et surtout dans les pays d’origine des populations Roms où elles sont constamment discriminées et rejetées. La politique européenne est encore à construire en la matière!

[*Sinti : Langue issue du mélange entre le Roumain et l’Allemand]

Un site à visiter : romove.radio.cz   Source : Texte & Image : Journée Mondiale