C’est un phénomène connu: des artistes peintres font parfois des découvertes stupéfiantes. Alors qu’ils pensaient observer un tableau quelconque, il arrive parfois qu’ils se trouvent devant un chef-d’oeuvre! Mais pour y arriver, il leur a fallu faire un travail de restauration – nettoyer les couches qui, au cour du temps, ont été ajoutées et ont peu à peu recouvert l’image originelle.
En cette année jubilaire de la MISÉRICORDE peut-être devrions-nous faire une intervention similaire en ce qui concerne notre image de Dieu… Au fil des siècles, on a peint une image de Dieu qui n’était pas toujours celle de la Révélation authentique. Malheureusement, on a parfois présenté un Dieu qui scrute sans indulgence nos moindres manquements. L’idée, l’image qu’on offrait de Dieu a parfois été celle d’un Dieu qui ne supporte aucune faiblesse et qui châtie sévèrement toute infidélité au code de conduite prescris.
Combien on était alors loin de la Révélation biblique qui faisait prier le Psalmiste avec des mots si justes: « Bénis le Seigneur, mon âme… lui qui pardonne toutes tes offenses, qui te couronne d’amour et de tendresse… Comme est la tendresse d’un père pour ses fils, tendre est le Seigneur pour qui le craint; il sait de quoi nous sommes pétris, il se souvient que poussière nous sommes. » (Ps.103:1,3-4,8,13-14).
Source: Image: naturalpigments.com