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19è dimanche de l’année A – 2023

Tornades, ouragans, feux de forêt incontrôlables, tremblements de terre –
vous pensez peut-être lire les manchettes quotidiennes en cette saison où la nature semble déchaînée.

Il est vrai que, récemment, de nombreuses régions de notre pays et de pays étrangers ont été la proie de telles catastrophes.
Les désastres causés par les pluies diluviennes, les inondations subites et autres perturbations ont forcé l’évacuation de bien des gens.

Mais cette description sert plutôt d’introduction à la 1ère lecture (1 Rois 19:9,11-13),
et à l’évangile de la célébration de ce dimanche (Matthieu 14:22-33).
Je m’arrête plus particulièrement à l’évangile.

Ce texte nous présente les apôtres dans une barque sur le lac la nuit.
Ils se retrouvent dans une tempête et ont peine à maîtriser leur embarcation –
une situation de crise s’il en est une!

Jésus n’est pas avec eux, mais soudain il se pointe à l’horizon, marchant sur les eaux.
Ses disciples identifient cette apparition comme celle d’un fantôme.
La voix de leur Maître s’élève, forte et rassurante, et leur dit: « Ne craignez pas. »

Pierre, avec sa spontanéité familière, répond et demande une confirmation étonnante:
il veut, lui aussi, marcher sur les eaux pour rejoindre Jésus.
Invité par Jésus, il saute de la barque…
La suite du récit nous est bien connue… « Homme de peu de foi… »

Il y a tempête et… tempête…
Celles de la nature sont effarantes, il est vrai, mais…
Celles de notre nature humaine ne le sont pas moins…

  • La colère insensée qui éclate en violence terrible…
  • L’ambition effrénée source d’injustice flagrante…
  • L’égoïsme toujours présent qui fait laisser les autres de côté…
  • L’indifférence à ce qui ne satisfait pas les attentes personnelles…
  • L’orgueil latent qui fait mépriser les autres…
  • La course folle vers toujours plus d’argent et de pouvoir…

Oserons-nous sortir de notre barque
de notre zone de confort et nos habitudes profondément ancrées –
pour suivre le Christ, lui par qui toute tempête est apaisée?

Il nous tend toujours la main pour que nous devenions vraiment des hommes et des femmes de foi…
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/19th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Images: pexels.com (Elina Volkova, Ralph W. Lambrecht, Ian Beckley)    Wikipedia, Walking on water, Ivan Aivazovsky (1888)

12è dimanche de l’année B – 2021

Chacun/e de nous a sa propre conception de ce qu’est la prière.
Si on nous le demande, nous pouvons en donner une définition que nous avons faite nôtre au fil des ans.
Elle s’est sans doute développée se basant sur les enseignements que nous avons reçus et les réflexions que nous avons faites.

En lisant le texte de l’évangile d’aujourd’hui (Mc.4:35-41), je me demande combien d’entre nous oserions qualifier l’exclamation des apôtres de… prière ?!
« Maître, nous sommes perdus; cela ne te fait rien? »
 
Peu d’entre nous auraient, je pense, l’audace de s’adresser à Dieu avec une telle véhémence!
Et pourtant, la prière des disciples, d’un ton qui n’est pas loin du reproche, leur a obtenu une intervention assez spectaculaire.

L’approche des disciples est sans détour, ils expriment avec impatience la peur qui les habite.
Sans doute, ils connaissent d’expérience une mer en furie, mais cette fois la situation est désespérée – ils se sentent « perdus ».
Mais Jésus est là, endormi – étonnamment dans un tel déchaînement de la nature, il dort – mais il est présent.

Je quitte un moment la scène de l’évangile et je revois mes propres situations de tempête intérieure…
L’impuissance, l’angoisse, le désespoir – cela ne m’est pas inconnu.
Mais je me demande: la prière audacieuse, même jaillie d’une foi tremblante, m’est-elle aussi familière?

J’ose croire que si Jésus a réussi à calmer la tempête sur la mer de Galilée, il ne sera pas vaincu par les tempêtes qui font rage en moi…
Même s’il semble profondément endormi…
Même s’il me faut… élever la voix et… peut-être répéter ma demande avec insistance…

Il est toujours présent – c’est tout ce qui importe.

 

Note: Dans la vidéo qui suit, Teresa Penafiel nous partage son expérience personnelle et sa réflexion sur ce texte de l’évangile.

Et une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/12th-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Image: Espace pour mieux Chercher

Une histoire qui finit bien…

 

 

Grâce à l’intervention d’anges sans ailes – le capitaine et les marins d’un tanker – le sauvetage se produit!

Il survit 49 jours en pleine mer grâce à son bon sens et à la Bible 

« Je pensais que j’allais mourir. Plus d’une fois, j’ai voulu sauter à la mer pour en finir. Mais à chaque fois, je me suis rappelé ce que mes parents me répétaient toujours : quand tu es désespéré, prie » – C’est ce qu’a confié Aldi Novel Adilang, un jeune Indonésien sauvé miraculeusement après avoir dérivé en pleine mer sur un radeau pendant 49 jours.

Sept semaines, seul en pleine mer à la dérive et sans nourriture. À 18 ans seulement, un jeune Indonésien a survécu à ce périple digne d’un roman d’aventures. Aldi Novel Adilang est resté prisonnier de son radeau pendant près de deux mois. Il a dérivé à plus de 2.500 kilomètres de chez lui, en plein océan Pacifique et dans un dénuement presque complet : il n’avait que les vêtements qu’il portait sur lui… et une bible.

Le récit incroyable du jeune Indonésien de l’île de Sulawasi commence à la mi-juillet alors qu’il travaille seul sur sa cabane de pêche traditionnelle, un rompong, amarré au large de la baie de Manado. Le jeune homme, qui vit la plupart du temps sur ce radeau rudimentaire, est chargé de surveiller la lampe du rompong, censée attirer les poissons afin de les piéger. Chaque semaine, Aldi reçoit la visite de son employeur qui recueille sa pêche et le ravitaille d’eau fraîche, de nourriture et de combustible pour sa cuisine et la lampe. Aldi exerce ce métier depuis l’âge de 16 ans. La pêche sur les rompongs est en Indonésie une pratique ancestrale.

Au milieu du mois de juillet, une violente tempête rompt les amarres de son radeau de pêche. Surmonté d’une cabine rudimentaire, sans moteur ni rame, le jeune homme n’est équipé d’aucun moyen pour regagner la côte. Aldi ne peut rien faire, il dérive vers le large. À bord de son embarcation de fortune, livré à lui-même, le jeune homme se retrouve rapidement à court de nourriture. Tout en se rationnant dès le début, il vient à bout de ses réserves au bout d’une dizaine de jours. Pour ne pas mourir de faim, le naufragé organise sa survie.

Alors qu’il a perdu tous ses ustensiles de pêche dans la tempête, il lui faut plusieurs jours pour apprendre à attraper à la main les poissons qui s’approchent au plus près du radeau. Pour les griller, il n’a pas d’autre choix que de brûler unes à unes les barrières de bois qui assuraient la protection du radeau. Quand elles ne suffisent plus, Aldi s’attaque aux planches de sa cabine. Enfin, il filtre l’eau de mer à travers ses vêtements pour en extraire le sel et la rendre potable.

Effrayé, en pleurs, Aldi Novel Adilang perd peu à peu espoir alors que plus de dix bateaux passent sans s’arrêter devant lui, malgré ses appels au secours. Le 31 août, il tente de nouveau d’attirer l’attention d’un tanker panaméen qui passe à proximité en agitant ses vêtements.  En vain. Il pense alors à se brancher sur une fréquence radio pour demander de l’aide. Son message radio parvient au capitaine de l’Arpeggio. Cette radio, qui lui avait été offerte par un ami au cas où il se perdrait un jour en mer, lui sauve effectivement la vie. Le tanker détourne sa route pour venir vers lui.

Le sauvetage est particulièrement difficile. La mer est agitée, les vagues sont si fortes qu’après de nombreuses tentatives d’accoster le radeau au tanker, c’est finalement en sautant à l’eau et en agrippant un câble lancé du navire qu’Aldi parvient à le regagner à la nage, malgré sa grande faiblesse.

Quarante-neuf jours après avoir dérivé à des milliers de kilomètres de son pays, Aldi est enfin hissé, sain et sauf, sur l’Arpeggio, qui le ramènera au Japon, destination initiale du navire.  « Quand son patron nous a annoncé [son sauvetage], j’étais sous le choc, j’étais si heureuse », confie aujourd’hui Net Kahiking, la mère du jeune homme.

Issu d’une famille très croyante, Aldi a toujours prié. Sur son rompong, il a toujours gardé une bible avec lui. Il n’hésite pas à déclarer que la prière et la lecture de la bible ont été son plus grand recours, sans lesquels il n’aurait pas survécu. Aldi a retrouvé sa famille au début du mois de septembre. Depuis, ses proches confient qu’il a récupéré de son périple incroyable. Le 30 septembre (2018), sa famille fêtera ses 19 ans, un anniversaire pas comme les autres…

Source : Texte :  Aleteia, Marzena Devoud | 29 septembre 2018  Images : Free Republic

Une tempête… pas comme les autres

Ce  mercredi de la 1ère semaine du Carême nous présente une section de l’histoire du prophète Jonas.
Le chapitre précédant le texte d’aujourd’hui évoque une forte tempête
qui menaçe d’engloutir l’embarcation dans laquelle se trouve le prophète.
L’évangile rapporte une tempête semblable dont la menace n’est pas moindre.
Marie Hébert nous en parle et nous livre sa réflexion sur cet événement.

 

Déménagement

Début de juillet – période de déménagement ici au Québec.

Plusieurs d’entre nous se préparent à changer de résidence.

Et la nouvelle demeure requiert parfois des réparations, des transformations, des rénovations.

Gertrude (personnifiée par Francine Robillard) s’y connaît dans ce genre de projet!

Elle nous en parle et… elle parle d’expérience!