La place de l’Afrique sur le marché mondial
Il ne s’agit plus seulement de produire, mais d’être compétitif pour espérer tirer profit des marchés de plus en plus ouverts et concurrentiels. Cette compétitivité nécessaire pour un accès facile aux marchés dépend de la disponibilité des ressources humaines qualifiées, d’infrastructures économiques viables, d’un cadre juridique favorable à la prise de décisions commerciales sur les marchés.
Afin de relever le défi de l’accès aux marchés, les pays doivent coordonner et harmoniser leur point de vue, et parler d’une seule voix en matière de négociations commerciales, notamment dans le cadre des accords de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne, et dans celui des négociations avec l’OMC.
L’industrialisation la solution ?
Il n’est guère utile de rappeler que la moitié de la population de l’Afrique dispose de moins d’un dollar par jour pour vivre et que 34 des 48 pays les moins avancés se trouvent en Afrique.
Pour éliminer la pauvreté, il faut donner aux pauvres accès aux services et les aider à s’aider eux-mêmes. L’éducation, la santé, les moyens de subsistance, la nutrition, l’hygiène et le logement sont autant d’éléments importants pour lutter contre la pauvreté. Toutefois, il existe un autre élément dont on s’est peu préoccupé ces dernières années, le rôle de l’industrialisation dans l’élimination de la pauvreté.
L’industrie crée des emplois, accroît les revenus, augmente la valeur des produits agricoles, favorise le progrès technologique, ouvre des perspectives économiques aux femmes et produit des recettes qui permettent aux gouvernements de réduire et d’éliminer la pauvreté.
Au niveau international, la communauté internationale doit intensifier son appui en Afrique en allégeant sans plus attendre le poids de la dette des pays les moins avancés, en améliorant l’accès des produits africains aux marchés internationaux, en encourageant les investissements étrangers et en augmentant l’aide publique au développement.