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26è dimanche de l’année A – 2023

 

Des paroles qui choquent…
Jésus ne les a pas évitées, il a même employé un langage offensant, diront certains,
pour interpeller ceux qui en avaient besoin!

C’est le cas du texte de l’évangile de ce dimanche (Matthieu 21:28-32).
Jésus, s’adressant aux grands prêtres et aux anciens du peuple, leur dit que les prostituées ont fait mieux qu’eux.
Jésus affirme que celles que l’on nommait jadis des ‘courtisanes’, ou des ‘filles des rues’, ont su accepter un messager de Dieu – Jean le Baptiste –
alors que ces chefs religieux ne l’ont pas fait.

« Amen, je vous le déclare: les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu.
Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole;
mais les publicains et les prostituées y ont cru. »

Jésus utilise une parabole pour souligner leur entêtement – la parabole des deux fils.
Le premier accepte, en paroles, ce que son père lui demande, mais il n’en fait rien.
Alors que le deuxième fils, d’abord récalcitrant, corrige son attitude et agit selon la volonté de son père.

Sans hésitation, Jésus pointe du doigt l’attitude rebelle des chefs religieux:
« Vous ne vous êtes même pas repentis plus tard. »

L’attitude de ces gardiens de la doctrine et du culte se répète face à Jésus.
Ils refusent de le reconnaître comme le messager de Dieu parmi eux.

La parole de Dieu qui nous rejoint est souvent un appel, une invitation.
Il arrive parfois aussi que Dieu nous interpelle, directement et avec persistance.
Son invitation, d’abord discrète, peut devenir insistante.

Il se peut que nous tentions d’échapper à sa requête…
Nous prétendons ne pas y discerner un appel personnel…
Nous essayons de nous soustraire à ses exigences…

Dieu attend, Dieu patiente, Dieu anticipe… notre OUI…
Ce OUI qui est participation à son œuvre, collaboration à son plan, son dessein –
ce plan que l’apôtre Paul décrit aux premiers chrétiens de Rome :

« Nous savons qu’avec ceux qui l’aiment,
Dieu collabore en tout pour leur bien,
avec ceux qu’il a appelés selon son dessein »  (Romains 8:28).

C’est donc… Dieu qui collabore avec nous… pour notre bien!…
 
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/26th-sunday-of-year-a-2023/

Source: Image: Mormonism Research Ministry   Scripture Images

 

On lamente parfois certains événements…

Dans la vie, les événements se succèdent et ils créent parfois des situations que l’ont regrette…
Ce qui nous arrive n’est pas toujours ce que l’on désirait et planifiait…

On voudrait bien que les choses se soient passées autrement…
Que les gens aient réagi d’une manière différente…
Que ce qui nous tombe dessus soit passé bien loin de nous…

Si seulement notre quotidien pouvait être autre que ce à quoi nous devons faire face!…

Dans la vidéo qui suit – celle d’une rencontre inattendue – Diane Dargis et Nadia Labrecque nous offrent une perspective intéressante  sur ce sujet…

 

Rencontre inattendue…

Le tournage de la vidéo qui suit à été réalisé tout juste deux semaines avant…
ce qui est notre situation présente – 
situation de confinement qui dure depuis la mi-mars
et qui ne commence qu’aujourd’hui à gagner un peu de souplesse.

Au moment où la scène a été filmée, nul n’aurait pu prévoir ce qui allait suivre:
l’arrivée chez nous d’un intrus venu d’un autre continent:
le Coronavirus, connu sous le nom de Covid-19, qui a transformé notre quotidien
et a chamboulé tous les plans et les projets élaborés pour 2020!

C’est la perspective qui donne à cette vidéo un sens tout particulier
et son message se révèle, oserait-on dire: ‘prophétique’ et bien ponctuel…

BON VISIONNEMENT ET… BONNE RÉFLEXION !

C’est la fin de l’année!

Il y a la fin de l’année scolaire attendue avec trépidation. Il y a la fin de l’année fiscale et les rapports financiers à boucler. La fin de l’année liturgique et sa signification pour nous, chrétiens. Puis il y a la fin de l’année… tout court! C’est là que nous nous trouvons aujourd’hui!

31 déc.Le dernier jour du dernier mois – la dernière page du calendrier. Nos agendas sont remplis et il n’y a plus de page additionnelle pour noter tel rendez-vous ou un autre engagement. C’en est fini de cette année et de ce qu’elle a été ou… ce qu’elle a manqué d’être…

Il y a encore tant à faire: des préparatifs de dernière minute pour le réveillon ou le repas de demain, un dernier petit quelque chose à acheter, des téléphones à faire, une personne à rencontrer, et la liste continue. Si seulement on pouvait arrêter les minutes qui filent, les heures qui courent… Un jour de plus, une heure encore, quelques minutes de grâce…electr.agenda

Mais justement, c’est ce qu’elle a été cette année qui disparaît: une année de… grâce! Toute tissée qu’elle fut de dons et de pardons… Vous l’ignoriez, vous ne l’avez pas remarqué? Il y a encore un peu de temps, minuit n’a pas encore sonné. Temps pour se rappeler les joies soudaines, les surprises qui nous ont fait éclater de rire, les visites inattendues qui nous ont comblés, les occasions inespérées et si riches de conséquences. Oui, il y a eu tout cela et davantage.

Vous pensez aussi, bien sûr, aux ombres et aux nuages… Les difficultés, les peines, les échecs, les pertes, les deuils… tout le bilan négatif, lui aussi remonte à la surface en ce dernier jour. Qu’en faire? Surtout pas le nier, tenter de le faire disparaître d’une manière ou d’une autre – ça ne réussit jamais, on le sait trop bien. Alors il reste une solution, salutaire et libératrice: l’abandonner à Celui qui sait toujours tirer le bien du mal, le meilleur du pire – et ça, ce n’est pas un rêve, c’est l’expérience de quiconque a osé cet abandon! (Romains 8:28)