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Journée mondiale des communications sociales – 29 mai 2022

Journée mondiale des communications sociales

Nous célébrons la Journée mondiale des communications sociales chaque année le dimanche suivant la fête de l’Ascension. Chaque année également, le 24 janvier-en la fête de Saint François de Sales (patron des journalistes)- le Pape publie un message annonçant le thème de l’année.

Depuis Vatican II

Instituée à l’initiative de l’église catholique, à l’issue du concile Vatican II, la journée des communications sociales manifestait à l’époque la prise de conscience des enjeux de société (moraux et spirituels) que représentaient les moyens de communication de masse. En France, cette journée est connue sous le nom de Journée Chrétienne de la communication et est une occasion de réfléchir aux enjeux d’une communication fidèle à l’enseignement de l’église et respectueuse de la dignité humaine.

Dire que la situation a changé depuis 40 ans relève de l’évidence et le fait que vous lisiez cette notice directement sur votre ordinateur fait rapidement prendre conscience du chemin parcouru. Le thème choisi pour la journée mondiale des communications sociales en 2011 avait d’ailleurs été « Vérité, annonce et authenticité de vie à l’ère du numérique ». En 2013, elle s’intéresse aux réseaux sociaux. En 2014, elle est axée sur « La communication au service d’une authentique culture de la rencontre ».

Chaque année, le Saint-Siège publie un message à l’occasion de cette journée, à retrouver directement sur le site officiel du Vatican. On peut aussi directement suivre les messages du Saint-Père sur Twitter.

Écouter avec l’oreille du cœur

C’est le thème retenu par le Pape François pour la journée mondiale des communications sociales du 29 mai 2022. De quoi, pour cette 56ème édition, attirer la qualité de l’écoute. Le Pape François lui-même nous l’indique dans son texte publié en janvier 2022 (lien en bas de page).

Nous en avons reproduit un court extrait, à méditer.

« Nous avons tous des oreilles, mais bien souvent, même celui qui a une ouïe parfaite n’arrive pas à écouter l’autre. Il existe en fait une surdité intérieure, pire que la surdité physique. L’écoute, en effet, ne concerne pas seulement le sens de l’ouïe, mais l’ensemble de la personne. Le véritable siège de l’écoute est le cœur. Le roi Salomon, bien que très jeune, se révéla sage car il demanda au Seigneur de lui accorder « un cœur qui écoute » (1 Rois 3, 9). Et saint Augustin nous invite à écouter avec le cœur ( corde audire), à recevoir les paroles non pas extérieurement dans nos oreilles, mais spirituellement dans nos cœurs : « N’ayez pas le cœur dans les oreilles, mais les oreilles dans le cœur ». Et saint François d’Assise exhortait ses frères à « incliner l’oreille du cœur ».

Ainsi, la première écoute à redécouvrir lorsqu’on recherche une communication réelle est l’écoute de soi, de nos besoins les plus réels, ceux inscrits au plus profond de chaque personne. Et nous ne pouvons que repartir de l’écoute de ce qui nous rend uniques dans la création : le désir d’être en relation avec les autres et avec l’Autre. Nous ne sommes pas faits pour vivre comme des atomes, mais pour vivre ensemble. »

Un site à visiter : www.vatican.va   Source: Texte & Image:  Journée Mondiale

Dimanche de Pâques, année C – 2022

L’évangile de… la hâte!
C’est ainsi que je qualifie le texte de ce dimanche (Jean 20:1-9) – tout le monde s’empresse!

Marie-Madeleine part avant l’aube, il est dit clairement:
« de grand matin ; c’était encore les ténèbres. »
Elle se met en route pour se rendre à l’endroit où l’on a déposé le corps de Jésus.

En arrivant, elle trouve la pierre enlevée de l’entrée et le corps a disparu.
Sans tarder – je l’imagine, à la course – elle va trouver Pierre et Jean pour les informer.

Partageant sa hâte, ils partent sans délai et l’évangile précise :
« Ils couraient tous les deux ensemble,
mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. »

On court, on s’empresse, on fait vite, on ne peut attendre…

En Afrique, on répète des paroles de sagesse qui affirment :
« Haraka, haraka, haina baraka. » (Swahili, Tanzania)
« La hâte n’apporte pas de bénédiction. »

Mais… il y a hâte et… hâte.
La hâte intense et empreinte d’anxiété,
la hâte inspirée par la crainte et générée par la compulsion,
cette crainte-là ne peut pas produire de résultat positif – pas de bénédiction!

Mais la hâte de Marie-Madeleine, de Pierre et de Jean –
la hâte d’une découverte, celle-là même qui débouche sur la rencontre…
Cette hâte est bénie, abondamment!
 
Elle peut conduire à la foi qui ouvre à…
 
   – L’intuition d’une découverte…
   – L’anticipation d’une rencontre…
   – La révélation d’une présence…

Cette présence peut demeurer invisible mais elle demeure bien réelle –
C’est celle de Jésus ressuscité à jamais présent avec nous
dans la réalité de notre quotidien… si prosaïque ou déconcertant soit-il!
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/easter-sunday-year-c-2022/

 

Source: Images: Grace of the Race    bliblique.blogspirit.com

Journée internationale de la solidarité humaine – 20 décembre

Dans notre calendrier, cette journée a remplacé la journée mondiale de l’humanisme suggérée à l’origine par l’association des professeurs de lettres classiques du Sénégal (en 2012), mais qui trouvait difficilement son écho dans les médias.
La journée internationale de la solidarité humaine a été décrétée par l’ONU en 2006 (résolution A/RES/60/209), ce qui – si cela ne la rend pas populaire – lui donne au moins une existence « officielle ».

L’ONU et la solution de solidarité

Le concept de solidarité a guidé le travail des Nations Unies depuis la naissance de l’organisation. L’ONU a en effet été fondée sur la base du principe de sécurité collective entre nations qui s’appuie sur la solidarité entre ses membres en vue de « maintenir la paix et la sécurité internationales ».

Dans la Déclaration du Millénaire, adoptée par les États Membres en l’an 2000, la solidarité est définie comme étant l’une des valeurs fondamentales des relations internationales au XXIe siècle… on mesure combien est grande la distance entre le souhait et la réalité !

Les textes onusions l’affirment: « ceux qui souffrent ou qui sont particulièrement défavorisés méritent une aide de la part des privilégiés ».

La Journée internationale de la solidarité humaine a été voulue pour nous rappeler l’importance de la solidarité dans les objectifs internationaux, les programmes d’action et les accords multilatéraux.

Plaidoyer pour la solidarité humaine

(Les paroles du Pape François dans) cet extrait de Fratelli Tutti mérite qu’on s’y arrête un instant : « L’isolement et le repli sur soi ou sur ses propres intérêts ne sont jamais la voie à suivre pour redonner l’espérance et opérer un renouvellement, mais c’est la proximité, c’est la culture de la rencontre. Isolement non, proximité oui. Culture de l’affrontement non, culture de la rencontre, oui ».

Un site à visiter : www.un.org       Source: Texte & Image: Journée mondiale

Fête du Corps et du Sang du Christ, année B – 2021

Les différentes lectures de cette célébration ont fait surgir en mon esprit 4 mots commençant par R :
Rituel, Rites, Rencontre, Relation.
Selon moi, ces 4 mots présentent un résumé des thèmes de cette fête.

La 1ère lecture (Ex.24:3-8) nous met en présence de Moïse invitant le peuple d’Israël au renouvellement de l’Alliance avec Dieu dans un rituel précis et des rites familiers.
L’auteur de la 2è lecture (He.9:11-15) évoque un tel rituel, cette fois, réalisé par le Christ lui-même à la fois grand prêtre et victime.

Dans l’évangile, (Mc.14:12-16,22-26) nous assistons au dernier repas que Jésus partage avec ses apôtres avant sa Passion et sa mort.
La scène se déroule selon le rituel de la pâque juive mais… avec un ajout bien signifiant: ce que l’on nomme en termes théologiques: ‘l’institution de l’Eucharistie’.
Dans le langage quotidien, nous le mentionnons comme le don de lui-même que fait Jésus
en rendant sa présence réelle sous les signes du pain et du vin –
une présence qui se perpétue depuis ce soir-là.

Voilà bien l’essence, la réalité, de ce que nous célébrons aujourd’hui:
en Jésus, la rencontre avec Dieu est devenue possible et une relation continue avec lui nous est offerte.
Nous nous sommes rappelé les rites anciens, nous avons contemplé le rite nouveau initié par Jésus.

Nous vivons désormais un présent… perpétuel!
Celui d’une rencontre toujours offerte et d’une relation continue avec Dieu devenu l’un de nous, avec son Père et le nôtre, et avec leur Esprit.

Quatre mots évocateurs s’il en est!
Ils soulignent une réalité absolument extraordinaire!
 
  

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-body-and-blood-of-christ-year-b-2021/

 

Source: Images: Think Theology

 

 

Journée internationale de la solidarité humaine – 20 décembre 2020

Journée internationale de la solidarité humaineUne journée dont la célébration est bien appropriée et dont l’idéal s’est exprimé de bien des manières pendant cette période de pandémie mondiale… (Note de l’éditrice)Dans notre calendrier, cette journée a remplacé la journée mondiale de l’humanisme. suggérée à l’origine par l’association des professeurs de lettres classiques du Sénégal (en 2012), mais qui trouvait difficilement son écho dans les médias.

La journée internationale de la solidarité humaine a été décrétée par l’ONU en 2006 (résolution A/RES/60/209), ce qui -si cela ne la rend pas populaire- lui donne au moins une existence « officielle ».

L’ONU et la solution de solidarité

Le concept de solidarité a guidé le travail des Nations Unies depuis la naissance de l’organisation. L’ONU a en effet été fondée sur la base du principe de sécurité collective entre nations qui s’appuie sur la solidarité entre ses membres en vue de « maintenir la paix et la sécurité internationales ».

Dans la Déclaration du Millénaire, adoptée par les États Membres en l’an 2000, la solidarité est définie comme étant l’une des valeurs fondamentales des relations internationales au XXIe siècle… on mesure combien est grande la distance entre le souhait et la réalité !

Les textes onusions l’affirment : « ceux qui souffrent ou qui sont particulièrement défavorisés méritent une aide de la part des privilégiés »

La Journée internationale de la solidarité humaine a été voulue pour nous rappeler l’importance de la solidarité dans les objectifs internationaux, les programmes d’action et les accords multilatéraux.

Plaidoyer pour la solidarité humaine

Publié récemment, cet extrait de Fratelli Tutti mérite qu’on s’y arrête un instant : « L’isolement et le repli sur soi ou sur ses propres intérêts ne sont jamais la voie à suivre pour redonner l’espérance et opérer un renouvellement, mais c’est la proximité, c’est la culture de la rencontre. Isolement non, proximité oui. Culture de l’affrontement non, culture de la rencontre, oui ».

Un site à visiter : www.un.org   Source: Texte & Image: Journée mondiale

32è dimanche de l’année A – 2020

Le mot ‘recherche’ revient souvent dans les conversations, les publications, et les médias sociaux ne manquent pas de le mentionner aussi.
Il semble que la recherche est à l’ordre du jour – recherche d’information, de nouvelles techniques de production, de nouvelles méthodes d’enseignement, de nouveaux médicaments pour des maladies rares, et j’en passe.

Ne sommes-nous pas tous et toutes en recherche?
Recherche du conjoint idéal, recherche d’un emploi bien rémunéré, recherche… du bonheur, évidemment!

Certains, plusieurs – oui, plusieurs – sont à la recherche de… Dieu!
Toute une aventure que cette recherche de ce quelqu’Un qui fascine, qui attire, qui invite mais…
qui semble se dérober sans cesse.
Alors que nous tentons de le connaître, de comprendre son message, de découvrir ce qu’il désire,
de percevoir qui il est vraiment – nous avons l’impression que nos efforts n’aboutissent pas.
Nous demeurons toujours… à sa recherche.

Pourtant…
La 1ère lecture de ce dimanche (Sa.6:12-16) offre un message bien réconfortant en affirmant :

« La Sagesse se laisse trouver par ceux qui la cherchent.
Elle devance leurs désirs en se faisant connaître la première.
Celui qui la cherche dès l’aurore ne se fatiguera pas :
il la trouvera assise à sa porte. »

Dans l’Ancien Testament, la Sagesse représente Dieu lui-même.
Alors… il devient évident que notre recherche de Dieu n’est pas en vain –
en fait, c’est même lui qui est en attente de nous assis à notre porte, semble-t-il!

Le texte poursuit avec des paroles encore plus extraordinaires :

« La Sagesse va et vient à la recherche de ceux qui sont dignes d’elle ;
au détour des sentiers, elle leur apparaît avec un visage souriant ;
dans chacune de leurs pensées, elle vient à leur rencontre. »

Dieu, Dieu lui-même se fait présent et… nous sourit!
Encore une fois, il nous faut changer notre image de Dieu !

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/32nd-sunday-of-year-a-2020/

 

Source: Image : Soleil de Lumière – Canalblog

La mer… la marée…

Un sage a dit :
« Il y a la marée haute,
il y a la marée basse,
mais la mer reste toujours la mer… »

Et il en est ainsi… de la présence dans notre vie
du Créateur de la mer…

Dans notre vie il y a…
les jours de joie intense et les jours de peine profonde;
les jours de succès inespéré et les jours d’échec décourageant;
les jours d’espérance audacieuse et les jours de désespoir lancinant;
les jours de rencontre surprenante et les jours d’adieu déchirant.

Tout cela et bien plus encore…
Mais Sa présence demeure en permanence… inlassable, indéfectible, au plus intime…

Source : Image : Riithink Digital Marketing Agency

Réflexion sur Les Mardis de Lise

Pendant 12 semaines, Lise Massé nous a présenté des personnalités
dont le vécu et l’expérience personnelle avaient vraiment
de quoi nous intéresser et nous inspirer.
Aujourd’hui, Diane Dargis qui avait d’abord présenté la série
réfléchit avec nous sur les différents épisodes des Mardis de Lise.

Journée mondiale des communications sociales – 28 mai

Nous célébrons la Journée mondiale des communications sociales chaque année le dimanche suivant la fête de l’Ascension. Chaque année également, le 24 janvier-en la fête de Saint François de Sales (patron des journalistes)- le Pape publie un message annonçant le thème de l’année.

Depuis Vatican II
Instituée à l’initiative de l’église catholique, à l’issue du concile Vatican II, la journée des communications sociales manifestait à l’époque la prise de conscience des enjeux de société (moraux et spirituels) que représentaient les moyens de communication de masse.

Dire que la situation a changé depuis 40 ans relève de l’évidence et le fait que vous lisiez cette notice directement sur votre ordinateur fait rapidement prendre conscience du chemin parcouru. Le thème choisi pour la journée mondiale des communications sociales en 2011 avait d’ailleurs été « Vérité, annonce et authenticité de vie à l’ère du numérique ». En 2013, elle s’intéresse aux réseaux sociaux. En 2014, elle est axée sur « La communication au service d’une authentique culture de la rencontre ».

Chaque année, le Saint-Siège publie un message à l’occasion de cette journée, à retrouver directement sur le site officiel du Vatican. On peut aussi directement suivre les messages du Saint-Père sur Twitter.

Source: Texte & Image: Journée Mondiale

La Journée mondiale des communications sociales, dimanche 28 mai 2017, a pour thème : « Ne crains pas, car je suis avec toi » (Is 43, 5). Communiquer espérance et confiance en notre temps.

Source: Texte: Église catholique française