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27è dimanche de l’année C, 2022

Bien des gens fixent sur la porte du réfrigérateur de courtes notes – des mémos leur rappelant quelque chose d’important à ne pas oublier.
Vous le faites peut-être vous-même.

Au temps du prophète Habacuc, qui nous parle dans la 1ère lecture (Habacuc 1:2-3; 2 :2-4),
les réfrigérateurs n’existaient pas, mais ce messager de Dieu avait reçu une consigne:

« Tu vas mettre par écrit une vision, clairement, sur des tablettes,
pour qu’on puisse la lire couramment. »

Nul doute, il s’agit de quelque chose d’important que Dieu veut que les gens de son peuple n’oublient pas.
Et quel est ce message qu’Habacuc doit transmettre?
Le dernier verset de la lecture nous le dit:

« Le juste vivra par sa fidélité. »
 
La FIDÉLITÉ… une valeur importante, essentielle, dans les relations humaines mais…
De nos jours, elle n’a pas toujours bonne presse… on lui préfère souvent… la liberté.
S’engager à fond et pour de bon… c’est exigeant, dérangeant, et… coûteux en termes de choix quotidiens!

La FIDÉLITÉ est aussi une valeur essentielle dans la relation… avec Dieu.
Si on y pense bien, c’est elle qui fait toute la différence!

Peut-être une seule note, un mémo unique sur le bureau de l’ordinateur, pourrait suffire…
« VIVRE… LA FIDÉLITÉ… »

 

Note: Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/27th-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Images: unsplash.com   Pinterest                

6è dimanche de l’année B – 2021

Une auteure a publié un livre que je trouve plutôt original ! *
Le titre est encourageant et invitant, il nous assure: C’est (pas) si compliqué.
Et le sous-titre ajoute: ‘Mes astuces pour positiver le quotidien’.

L’auteure s’efforce de nous convaincre qu’il n’est pas si compliqué…
d’avoir un but, de sortir de sa zone de confort, de surmonter un échec, etc.

Au risque de vous étonner, voire même de vous stupéfier, j’ose adapter le concept
et j’affirme: C’est (pas) si compliqué d’être en relation avec Dieu !
N’allez surtout pas croire que je badine, au contraire, je suis très sérieuse.

Ma conviction a resurgi à la lecture de l’évangile de ce dimanche (Mc.1:40-45)
et ce texte confirme ma foi enracinée de longue date.

Remarquez le dialogue spontané de part et d’autre.
Un lépreux approche Jésus et lui dit:

« Si tu le veux, tu peux me purifier. »
Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha
et lui dit: « Je le veux, sois purifié. »
À l’instant même, la lèpre le quitta. »

Pas compliqué, la simplicité même – c’est comme si… cela allait de soi!
Une demande audacieuse qui reçoit une réponse extraordinaire – sans délai, sans hésitation.
Comme s’il ne pouvait pas en être autrement.

Dans la 2è lecture (1 Co.10:31 – 11 :1), alors qu’il écrit aux chrétiens de Corinthe, saint Paul leur dit:
« Tout ce que vous faites:
manger, boire, ou toute autre action,
faites-le pour la gloire de Dieu. »

La relation a Dieu s’inscrit justement dans tout ce que nous faisons, si ordinaire que cela puisse paraître.
C’est PAS si compliqué, vraiment !
 
Il s’agit tout simplement… d’essayer et… de continuer d’essayer…
Il fera SA part!

* Lorie Pester C’est (pas) si compliqué

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/6th-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Image: Berean Baptist Church

3è dimanche de Pâques, année C – 2019

‘Un pique-nique au bord du lac’ – ce pourrait être un titre qui attire lecteurs et lectrices!
Mais la scène de détente que le décor suggère se change vite en une situation plus sérieuse,
beaucoup plus sérieuse.

On est soudain confronté à un questionnement plutôt direct :
« Pierre, m’aimes-tu? »

Quelle question!
Et connaissant le texte, nous savons que Jésus la répétera trois fois.
Et chaque fois, il semble que s’intensifie la ‘charge émotionnelle’, diraient les psychologues!
Ça ne fait pas de doute, le texte de l’évangile (Jn.21:1-19) le mentionne :
« Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : ‘M’aimes-tu’ ? »

Évidemment, on imagine que Pierre n’a pas oublié une autre scène avec un feu de braise…
celle qui s’était passée dans la cour du palais du grand prêtre où Jésus avait été amené et…
où Pierre avait trois fois nié connaître celui dont il partageait la vie depuis trois ans!
Le lien était facile à faire, la relation s’établissait d’elle-même !

La troisième réponse de Pierre est peut-être la meilleure qu’il ait prononcée de toute sa vie !
« Seigneur, toi, tu sais tout: tu sais bien que je t’aime. »

On pourrait s’émerveiller de sa réponse et… en rester là, mais…
Mais relire un texte, se remémorer une scène – même de l’évangile – cela n’est qu’un début.
Ça ne suffit définitivement pas !
Il faut… en VIVRE.

Et en vivre, cela implique quoi ?
Peut-être est-ce permettre à Dieu de nous interpeller.
De nous questionner, personnellement, comme il l’a fait pour Pierre.

Et, bien sûr, de lui donner une réponse non moins personnelle –
une réponse qui révèle notre personnalité.
Une réponse dans des paroles – pas nécessairement celles de Pierre –
mais des mots qui traduisent notre moi profond.

Une expression tout à fait nôtre qui manifeste notre désir d’une relation intime avec Dieu.
Rien de moins !

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-easter-sunday-year-c-2019/

 

Source: Images: Heartlight