Le climat change à cause de nous
La journée mondiale du climat créée à l’initiative de plusieurs ONG est célébrée le 8 décembre. Cette journée peu connue du grand public est pourtant l’occasion de rappeler la menace bien réelle du réchauffement climatique et la nécessité d’agir pour en limiter les effets.
Aujourd’hui, dans la communauté scientifique, plus personne ne conteste que notre planète se réchauffe. Les « climato-sceptiques » représentent moins de 3% de la communauté des climatologues et contestent uniquement l’origine humaine de ce phénomène. La majorité des spécialistes reconnaissent que le changement climatique est lié aux activités humaines et qu’il est désormais urgent d’agir pour en limiter les conséquences.
Les faits sont éloquents
La journée mondiale du climat est aussi l’occasion de rappeler quelques chiffres et d’alerter l’opinion sur les conséquences prévisibles du réchauffement climatique. Selon Réseau Action Climat – France (http://www.rac-f.org/), depuis 1870, la température mondiale a augmenté de 0,8°C en moyenne. Grâce à des mesures indirectes (étude des calottes glaciaires notamment), nous savons aussi que la dernière décennie a été la plus chaude depuis au moins mille ans.
De nombreux changements concernant le climat mondial ont d’ores et déjà été constatés au cours du XXe siècle : une augmentation des évènements de fortes précipitations sur la planète, des sécheresses plus intenses et plus longues dans les régions tropicales et subtropicales, dans le Sahel, en Méditerranée, en Afrique australe et en Asie du sud.
Les conséquences sont déjà visibles sur les écosystèmes. Non seulement les glaciers du Groenland et d’une partie de l’Antarctique fondent de plus en plus vite, mais les glaciers de montagne et la couverture neigeuse reculent. En conséquence, le niveau moyen de la mer s’est élevé de 17 cm au XXe siècle. De nombreuses espèces animales et végétales se déplacent vers les pôles et vers des altitudes supérieures.
Que peut-on faire ?
Plusieurs décisions politiques ont été prises au niveau international comme au niveau local pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et se préparer aux changements climatiques.
En 1988, le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) a été créé par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et le Programme pour l’Environnement des Nations Unies (PNUE) afin de suivre l’évolution du climat. Depuis 1995, la communauté internationale se réunit chaque année afin de débattre et de décider d’une politique mondiale de lutte contre les changements climatiques.
Cependant, la réduction actuelle des émissions de CO2 est très loin d’être suffisante. Or, chaque citoyen peut agir pour limiter ses propres émissions de gaz à effet de serre au quotidien. Pour découvrir ou redécouvrir les écogestes à adopter, vous pouvez consulter le site de l’ADEME (lien ci-dessous).
http://ecocitoyens.ademe.fr/ Source: Texte & Image: Vacances Vertes