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Journée mondiale contre la douleur – 19 octobre 2020

Journée mondiale contre la douleur
L’OMS s’associe à la Journée mondiale contre la douleur célébrée tous les ans le 3° lundi du mois d’octobre.Le traitement de la douleur et les soins palliatifs font partie intégrante du droit à jouir d’une bonne santé, estime l’Organisation mondiale de la Santé.

Proposer des traitements

« C’est en majorité dans les pays à revenu faible ou moyen, où les maladies chroniques comme le cancer et le Sida gagnent du terrain, que les malades sont privés de traitement anti-douleur », explique le Dr Catherine Le Galès-Camus, chargée à l’OMS du groupe Maladies non transmissibles et santé mentale. relatins

L’Association internationale pour l’étude de la douleur (IASP) et la Fédération européenne des sections locales de l’IASP (EFIC) coordonnent les actions mises en place pour cette Journée mondiale.

Selon l’IASP et l’EFIC, une personne sur cinq souffre de douleurs chroniques modérées à fortes, et la douleur rend une personne sur trois incapable ou difficilement capable de mener une vie indépendante. En outre, une personne sur quatre rapporte que la douleur perturbe ou détruit ses relations avec sa famille et ses amis.

La morphine par voie orale s’est avérée d’un bon rapport coût-efficacité pour le traitement de la douleur modérée à forte chez les cancéreux et les personnes vivant avec le VIH/SIDA, note l’OMS dans un communiqué. Toutefois, ces analgésiques ne sont pas partout disponibles, en particulier dans les pays en développement à cause d’une méconnaissance de leur usage médical, de restrictions réglementaires et de leur prix.

« Le soulagement de la douleur devrait être un droit de tout être humain, qu’il soit atteint d’un cancer, d’une infection à VIH/SIDA ou de n’importe quelle autre maladie douloureuse », affirme Sir Michael Bond, président de l’IASP.

Un problème sous-estimé

Pour le Pr. Harald Breivik, président de l’EFIC, « la douleur chronique est l’un des problèmes les plus sous-estimés par les services de santé dans le monde aujourd’hui » alors qu’elle devrait être considérée comme « une maladie en tant que telle ».

Source: Texte & Image: Journée mondiale

Une bonne nouvelle!

Pour la 5e édition du Global teacher prize, le prix du meilleur enseignant du monde qui se déroulait à Dubaï, dimanche 24 mars, c’est un religieux kényan qui a été récompensé. Il s’est distingué parmi 10 000 candidats de 179 pays.

Les résultats des filles améliorés
Dans la zone de la vallée du Rift où se trouve le village de Pwani, la grande majorité des élèves sont issus de familles pauvres. Plusieurs sont orphelins, exposés à la toxicomanie, aux grossesses précoces, à l’abandon scolaire etc. Certains d’entre eux parcourir 7 km à pieds pour se rendre à l’école.

Pour améliorer le niveau de l’école, le frère Tabichi et quatre de ses collègues dispensent des cours à domicile aux élèves ayant des difficultés en mathématiques et en sciences. Pour ce faire, ils rencontrent les parents et identifient les causes exactes de difficultés scolaires. Dans cette école, le nombre d’inscriptions a doublé en trois ans, passant à 400. Les résultats des filles ont notamment été améliorés.

« Les pays africains sont arrivés à la parité dans le primaire »  Un enseignant dynamique et compétent
« Son dévouement, son travail et sa foi dans le talent de ses élèves ont permis à son école, dans une zone rurale reculée et avec peu de ressources, de remporter le prix de la meilleure école aux concours nationaux interscolaires de sciences », a commenté la fondation Varkey organisatrice du Global teacher prize qui a remis au frère Tabichi un prix d’un million de dollars.

Bien qu’il ait un seul ordinateur portable et une mauvaise connexion Internet, le religieux a créé un « club de développement des talents ». Il a également élargi le club des sciences de l’école, aidant ainsi les élèves à concevoir des projets de recherche d’une telle qualité que beaucoup se qualifient désormais pour le programme national.

Mieux, ses élèves ont participé à des compétitions scientifiques internationales et ont remporté un prix de la Royal Society of Chemistry – Une société savante de Royaume-Uni dont le but est l’avancement des sciences chimiques – après avoir exploité la vie des plantes locales pour produire de l’électricité.

« Je suis ici uniquement grâce à ce qu’ont accompli mes élèves », a modestement déclaré le frère Peter Tabichi en recevant son prix à Dubaï. « Ce prix leur donne une chance. Il dit au monde qu’ils peuvent tout faire ».

Dans un message vidéo diffusé lors de cette cérémonie présentée, cette année, par l’acteur australien Hugh Jackman, le président du Kenya Uhuru Kenyatta a félicité le jeune religieux. « Votre histoire est celle de l’Afrique, un jeune continent plein de talents ».

Source : Texte & Image : La Croix, Lucie Sarr, 25/03/2019
La photo illustre la présentation du trophée (qui inclut une récompense de 1 million de dollars US) par  l’acteur Australien Hugh Jackman (L) en présence du Prince héritier Hamdan bin Mohammed Al-Maktoum (« AFP PHOTO / GLOBAL EDUCATION AND SKILLS FORUM »)