U pour Unité
Nous prions, bien sûr, et nous avons tous/toutes nos formules préférées pour nous adresser à Dieu.
Nous lui faisons des requêtes multiples et nous le remercions aussi.
Il se peut que nous nous posions la question: Jésus, lui, quand il priait son Père, comment le faisait-il?
Un jour, ses apôtres l’ayant vu prier, lui demandèrent de leur enseigner à prier.
Nous savons qu’il leur a alors enseigné la prière du Notre Père (Luc 11:1-4).
Mais nous pensons encore: lui-même, comment priait-il?
Outre sa prière à l’agonie, au Jardin des Oliviers, et sa supplication sur la croix, nous savons bien peu de sa prière personnelle…
Un jour, s’émerveillant de la foi des gens simples, il s’est exclamé :
« Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre,
parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents,
et que tu les as révélées aux petits enfants » (Matthieu 11:25-26).
À une autre occasion, avant de ramener Lazare à la vie, il s’est adressé à son Père en disant:
« Père, je te remercie de ce que tu m’as écouté.
Pour ma part, je savais que tu m’écoutes toujours,
mais j’ai parlé à cause de la foule qui m’entoure,
afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé » (Jean 11:41-42).
Ces deux textes sont révélateurs.
Il y en a pourtant un autre que je retiens – c’est la prière que Jésus a prononcée la veille de sa mort, un moment vraiment solennel.
C’était pendant le repas de la pâque juive et, à la fin du repas, Jésus a dit:
« Que tous soient un, comme toi, Père,
comme tu es en moi, et comme je suis en toi,
qu’eux aussi soient un en nous,
pour que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jean 17:21).
Ce texte nous fait connaître clairement le désir de Jésus pour nous, les croyants.
Mais plus de 2,000 ans après qu’il ait prié ainsi, il semble que son désir soit encore… en attente de réalisation…
Les groupes de ceux qui se disent disciples du Christ se sont multipliés d’une manière étonnante…
Les assemblées de chrétiens se sont diversifiées au gré de leurs croyances différentes…
Pire encore, leur façon de se traiter les uns les autres a parfois quelque chose de déplorable…
Il y a, certes, des efforts louables vers un rapprochement vrai mais… il reste une longue distance à parcourir.
Voyageant un jour dans un pays qui m’était étranger, je me suis retrouvée à un carrefour de quatre rues.
Sur l’emplacement de trois d’entre elles, une église était érigée pour des Chrétiens de dénominations différentes.
Évidemment, tous réclamaient la présence du Christ chez eux…
Il nous faut apprendre à prier comme Jésus, avec lui, SA prière…