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19th Sunday of Year B – 2024

Early in life, we have been taught how to decline verbs – quite an exercise for the young kids that we were!
I HAVE, YOU HAVE, THEY WOULD HAVE, WE WILL HAVE…
Past, present future, conditional, and each mode had, of course, its ‘mood’!
As we grew up, we discovered how these touched our lives in more ways than one!

The PAST recalled what happened with its joys remembered, or regrets…
The FUTURE often awakened expectation and hope, or perhaps anxiety…
The CONDITIONAL could express wishes, or possibilities but with conditions attached…
The PRESENT, well, that was the immediate, what was there, the real!…

This musing came to me as I read the gospel text of this celebration (John 6:41-51).
The Jews are complaining because Jesus is saying that he came down from heaven.
They pretend that they know him since they are aware of who his mother and relatives are.
Jesus counters their complaining by telling them clearly:

“I tell you most solemnly, everybody who believes has eternal life”.
Did you notice: Jesus did not say ‘will have eternal life’ but he affirms: has eternal life”.

A life of proximity with God, of intimacy with the Father, with Jesus and the Spirit.
A deep relationship with the God who created us in his image and wants to share his life with us NOW and for ever.

It is not something to come in the future, it is not about what could happen: it is HERE and NOW.
It is not a conditional perspective, or rather… it does involve a condition –
otherwise it would not be worthy of us!
It is offered not imposed on us.
The condition is that… we believe in it: “Everybody who believes”, says Jesus.

The Jews complained, argued, objected…
We may be tempted to question… to doubt… to turn away…

Yet, a gift is offered – the gift of a life of unending happiness – it is offered NOW to “Everybody who believes”.

 

Note: Another reflection is available on a different theme in French at: https://image-i-nations.com/19e-dimanche-de-lannee-b-2024/

 

Source: Images: pexels.com (Catherina Holmes); scriptureimages.com

21è dimanche de l’année A – 2023

Le texte de l’évangile de ce dimanche nous montre Jésus… en questionnement –
un questionnement qui peut nous surprendre (Matthieu 16:13-20).
Il demande à ses apôtres comment les gens le perçoivent – qui est-il aux yeux des foules qui viennent l’entendre?

On peut se demander pourquoi il pose cette question…
Il ne doute sûrement pas de son identité comme messager de Dieu –
il se sait, et s’affirme ouvertement, comme le Fils du Père (Matthieu 11:27).
Mais voilà, il est conscient que cette réalité n’est pas comprise par ceux qui l’entourent.

Cela est évident dans la réponse des apôtres qui révèlent les pensées de leurs compatriotes.
Ils considèrent Jésus comme « Jean le Baptiste… Élie… ou encore, Jérémie ou l’un des prophètes. »
En réalité: des personnes du PASSÉ qui seraient revenues à la vie!
Ces grands personnages du peuple juif sont décédés, certains d’entre eux depuis bien longtemps!

Mais voilà que le questionnement prend une autre direction: il s’adresse aux apôtres eux-mêmes.
Pierre, dont on reconnaît la spontanéité, parle pour le groupe et proclame avec conviction:
« Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »
Une affirmation au temps PRÉSENT!

Les paroles de Pierre expriment une réalité qui leur est présente.
Il s’agit d’une re-connaissance –
ses disciples le connaissent comme leur Maître dont ils partagent la vie au fil de jours,
et ils reconnaissent en lui « le Fils du Dieu vivant » – une proclamation de foi plus qu’étonnante!

De nouveau, le questionnement se situe dans une autre direction, il s’adresse maintenant à nous…
Nous les gens du 21è siècle.
Et LA question se pose en ces termes: Lui, le Christ, est-il, pour nous quelqu’un du PASSÉ?

Notre référence est-elle seulement à ce Jésus de Nazareth qui allait et venait en Palestine?
Lui, le Maître qui enseignait aux foules, guérissait les malades, chassait les démons, et pardonnait aux pécheurs.
Tout ce qui le concerne appartient-il uniquement à l’histoire?

Ou, osons-nous le reconnaître aussi comme le Christ PRÉSENT à nos côtés, partageant notre quotidien?
Notre quête de sens, nos angoisses, nos attentes, lui permettons-nous de les ajuster aujourd’hui à son message?

Nos luttes pour un monde plus juste, plus égalitaire, plus respectueux des autres et de notre planète, le laissons-nous, lui, les orienter selon son plan pour nous, les humains?

Savons-nous reconnaître ce Dieu qui s’implique dans le vécu des humains, ici et maintenant?…
En termes de vécu humain, il s’y connaît… d’expérience!

C’est là un questionnement toujours actuel… et en attente d’une réponse personnelle…
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/21st-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Image: https://www.churchofjesuschrist.org

Feast of the Ascension, Year A – 2023

The anecdote is well known of the space exploration of a Russian cosmonaut.
Returning to earth he said with deep conviction and absolute certainty:
“There is no God – I’ve been up there, and I didn’t see any sign of God!”

No wonder, could we reply, because God is NOT ‘up there’!
Of course, in the past, many people have been instructed in this way.
Preachers, and teachers of religion, would point to the sky when they mentioned God.
This familiar gesture towards the clouds was meant to describe ‘another world’.
Nowadays it is sometimes referred to as ‘another dimension’.

We celebrate today the feast of the Ascension.
The gospel text of our celebration (Matthew 28:16-20) is very short and does not describe what happened to Jesus on that day.
The other gospel writers – Mark and Luke – add something to the text of Matthew, telling us:

“The Lord Jesus… was taken up to heaven”.  (Mark 16:19)
“As he (Jesus) blessed them, he withdrew from them and was carried up to heaven”.  (Luke 24:51)

What the apostles see is Jesus going up and disappearing in the clouds.
This description given to us refers to the experience of Jesus’ friends:
Jesus has left them… for good – this is what they are meant to understand.
He will no longer appear to them from time to time as he has been doing since he came back to life.

They are not to imagine that Jesus is hiding behind a cloud!
What they are to believe is what he has told them on the eve of his death:

“In a short time, the world will no longer see me: but you will see me…
On that day, you will understand that I am in my Father and you in me and I in you.”   (John 14:19-20)

The Ascension is the beginning of “that day”…
The day when we celebrate NOT a departure but a new way of being present!
 

Another text is available on a different theme, in French at: https://image-i-nations.com/fete-de-lascension-annee-a-2023/

  

Source: Image: pexels (Nikita)

 

21è dimanche de l’année B – 2021

Des choix – nous en faisons tous les jours et de toutes sortes
L’heure du lever, les vêtements à porter pour un rendez-vous, le cadeau d’anniversaire pour la fille aînée, l’endroit pour les prochaines vacances, etc.
De multiples autres choix s’imposent à nous au fil des jours.

Il y a des choix plus sérieux: le choix d’un emploi et, bien sûr,
celui d’un conjoint, ont beaucoup plus de poids et… de conséquences.

Et il y a LE choix, unique, primordial, essentiel…
C’est la décision d’accepter Dieu dans ma vie, ou… de ne pas lui laisser de place chez moi.

C’est justement ce choix auquel réfèrent la 1ère lecture et l’évangile de ce dimanche
(Jos.24:1-2,15-17,18b) (Jn.6:60-69).

Dans la 1ère lecture, c’est Josué qui invite le peuple à prendre une décision en ce qui concerne leur engagement envers Dieu.
« Choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir…
Moi et les miens, nous voulons servir le Seigneur. » 

Le moment est venu pour eux de choisir si, oui ou non, ils entreront en alliance avec Dieu qui veut justement être LEUR Dieu.

 

Dans l’évangile, c’est Jésus lui-même qui confronte ses apôtres en leur demandant:
« Voulez-vous partir vous aussi? »

C’est ce qu’ont fait nombre de ses auditeurs
et c’est à eux maintenant de faire le choix de continuer à accompagner Jésus ou… de l’abandonner.

Il s’agit de choisir d’être avec lui ou… sans lui.
Il leur faut accepter ce qu’il dit – ce qu’il est – ou… refuser de s’en remettre à lui.

Et le même choix s’impose à nous…
Lui faire confiance pour tout ce qui nous touche –
notre présent, notre avenir,
nos activités, nos projets,
nos décisions, nos relations,
notre vie au quotidien et tout ce que cela comporte…

Un choix… en continu… jusqu’à la fin…

 

Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/21st-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Images: Empresarios Nacionales   Vox

Les Psaumes… toujours actuels, toujours ponctuels – 8è épisode

Le présent peut être lourd, pénible, il paraît parfois… sans issue.
Une période de pandémie, ça nous semble un peu comme ça –
sans issue immédiate, pas de vaccin, la guérison se fait attendre…
Mais en regardant le passé, on trouve parfois des pistes…
des pistes du passage de Dieu et de son intervention.
Le Psalmist en parle d’expérience.

5è dimanche de Pâques, année C – 2019

Il arrive que nous disions que nous voulons vraiment obtenir quelque chose.
Mais il se peut que nous ressemblions à cet homme parcourant l’univers à la recherche d’une espèce de fleur très rare alors qu’elle se trouve cachée dans son jardin!
Il nous arrive d’être à la recherche de quelque chose qui, à notre insu, se trouve chez nous, en nous.

C’est la réflexion qui me vient en lisant le texte de la 2è lecture de ce dimanche (Ap.21:1-5).
L’apôtre Jean nous parle de la Jérusalem céleste et notre imagination offre différentes représentations de cette expression.
Des images que la littérature et l’art peuvent offrir pour décrire cette ville-du-futur que certains s’empressent de qualifier de ‘mythique’.

Mais ne s’agirait-il pas plutôt d’un endroit bien réel et bien… PRÉSENT?
Jean parle au futur mais… il est déjà commencé!
Le texte dit :

 

« Voici la demeure de Dieu avec les hommes ;
il demeurera avec eux,
et ils seront ses peuples,
et lui-même, Dieu avec eux, sera leur Dieu.
Il essuiera toute larme de leurs yeux,
et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur. »

Larmes, mort, deuil et douleur – tout cela fait encore partie de notre quotidien, c’est vrai.
Mais Dieu est déjà avec nous, il a déjà établi sa demeure parmi nous.
Il a même choisi un nom qui nous le dit bien clairement.
Il se fait connaître à nous comme : EMMANUEL : DIEU-AVEC-NOUS.

C’est ce que nous célébrons à Noël et…
il est bien dommage que nous l’oubliions si tôt terminées les célébrations de cette fête.
Mais au risque de frôler le style publicitaire, une théologie authentique peut affirmer :
‘C’est Noël tous les jours!’

Oui, c’est là la signification profonde de ce que les théologiens nomment ‘le mystère de l’Incarnation’.
Dieu ‘l’un-de-nous’ est avec nous en permanence!
Nul besoin de parcourir l’univers pour le chercher – il est là… si près!…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-easter-year-c-2019/

Source : Images : fr.wikipedia.org   lds.org

Célébration de Noël, année B

« Un enfant nous est né… »   (1ère lecture, nuit de Noël – Is.9 :1-6)

Il faut … traduire pour qu’il nous inspire…

 

NOËL : il y a la magie et la féérie,

            Il y a la trève et le rêve,

            Il y a l’historique et le poétique,

            Il y a le pratique et le théologique,

            Il y a le savoir, la mémoire, l’espoir,

            Il y a les désirs, les plaisirs, les sourires,

            Il y a les chansons, les dons, les pardons.

            Il y a le présage, l’image, le message.

            Il y a le présent et… le Présent,

            Il y a l’avènement, l’enfantement, l’enchantement.

            Il y a la vie… la Vie – le divin devenu humain,

                        Le ‘réellement RÉEL’ : L’Emmanuel !

Un jour… pour toujours !

 

Source: Image: YouTube  lds.org

Souvenirs

On célébrait hier l’Armistice, le Jour du Souvenir.
Le mois de novembre, c’est un peu cela: le mois du souvenir, le mois des souvenirs…
Nous avons tous les nôtres – souvenirs d’occasions, d’événements, de rencontres qui nous reviennent à la mémoire.

Gertrude retrouve aussi les siens et elle nous partage sa réflexion.