Des promesses… Les gens prudents n’en font pas spontanément. Hésitation et délibération précèdent leur engagement à faire ceci ou cela.
Quand on nous promet quelque chose de désirable ou d’agréable, on se réjouit si la personne qui a promis est fiable. Si, par le passé, elle a fait ses preuves qu’elle ne manque pas à sa parole.
Et si… la promesse vient de Dieu lui-même? Alors, pourrait-on douter que ce qu’il affirme se réalisera?
Dans le texte de l’évangile de ce dimanche (17è, année C – Lc.11 :1-13), Jésus lui-même nous donne une promesse répétée en trois images bien claires :
« Moi, je vous dis: Demandez, on vous donnera; cherchez, vous trouverez; frappez, on vous ouvrira. »
C’est simple, peut-être trop simple pour nos esprits compliqués!
Jésus devine – non, il connaît – notre hésitation à croire, notre crainte de nous fier trop facilement à de belles paroles pour être ensuite déçus amèrement. Alors, pour éveiller notre confiance et faire naître notre conviction, il ajoute :
« En effet, quiconque demande reçoit; qui cherche trouve; à qui frappe, on ouvrira. »
Et comme si cela ne suffisait pas, selon sa pédagogie ordinaire, Jésus nous offre un récit. Il fait alors appel à ce que nous sommes, nous les humains, dont la compassion et la générosité ne peuvent se comparer à celles de Dieu et qui pourtant savons donner une réponse à un besoin.
Que dire après cela? Une seule attitude est possible… Prendre Dieu au mot, miser sur sa promesse avec une audace telle que le doute devient impossible!