La souffrance insupportable, l’événement horrible,
la situation impensable, l’accident terrible,
les journaux à sensation les décrivent, mais les gens se détournent.
On ne veut pas faire face à la réalité…
Il est trop pénible même d’essayer de l’exprimer…
On cherche les mots qui font soupçonner sans affirmer…
Le bébé emporté par une maladie rare,
la jeune broyée dans un face à face soudain,
le vieillard frappé sans retour…
Comment parle-t-on d’eux?
Il répugne de dire la vérité telle qu’elle s’est imposée.
On dira plutôt: ‘Il est passé à l’autre rive…’
‘Elle est partie…’
‘Il s’est éteint…’
On hésite à dire… ‘Elle est décédée…’
On murmure à peine… ‘Il est mort…’
Et qui oserait dire: ‘DIEU EST MORT… cloué à une croix…’
Trop cruel, trop brutal, trop atroce, trop déchirant…
Oui, c’est tout cela et plus encore.
Le prophète Isaïe, lui, n’hésite pas à prononcer les mots (Isaïe 52:13 – 53:12) qui décrivent la réalité d’une souffrance indicible:
« Visage défiguré…
Méprisé, abandonné…
Dédaigné, frappé, humilié…
Blessé, châtié, meurtri…
Maltraité, opprimé… »
Mais pourquoi – non, POUR QUI?
Il faut prononcer cette vérité accablante:
« Il était blessé pour nos péchés,
brisé pour nos iniquités;
le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui,
et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. »
Dieu est MORT pour que NOUS VIVIONS à jamais – tout est là…
Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/good-friday-year-a-2023/
Source: Image: Deccan Herald