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13è dimanche de l’année C – 2019

Les textes de l’évangile sont riches – riches de mots, riches de descriptions, riches d’évocations…
À un point tel que nous risquons souvent de manquer l’une ou l’autre de ces richesses
qui, à prime abord, semblent ordinaires.

Dans le texte d’aujourd’hui, l’évangéliste Luc mentionne (Lc.9:51-62) :
« Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem. »

La détermination – une qualité assez exceptionnelle !
Et il en fallait à Jésus, et plus qu’un peu, pour monter à Jérusalem où l’attendait… sa Passion.

En y pensant bien, notre quotidien nous place souvent dans des situations
où nous avons besoin, nous aussi, d’une bonne dose de détermination !

DÉTERMINATION : se décider et se mettre à la tâche… et aller jusqu’au bout !
Choisir une façon d’agir, une ligne de conduite, une manière de procéder et, justement : procéder.
Ne ne pas rester à mi-chemin, ne pas abandonner, ne pas se laisser décourager.

On nous a promis : « Celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé » (Mt.24:13)
Vous pensez : ‘Sauvé… de quoi ?’
De tout ce qui nous empêche de devenir la personne que Dieu désire que nous devenions…
Et que son Esprit est prêt à façonner en nous… si nous lui permettons de le faire.

Il est bon de nous le rappeler alors que nous reprenons la longue lignée des dimanches ‘ordinaires’ –
la vie ordinaire, quoi !
Ayant célébré Pâques et les grandes fêtes qui complètent cette période liturgique,
nous en revenons au quotidien parfois bien ordinaire et un peu morne…

C’est maintenant qu’il nous faut de nous mettre en route avec détermination.

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/13th-sunday-of-year-c-2019/

Source : Image : lds.org

The Feast of the Ascension, Year C – 2019

In the people we relate to, there are many qualities we appreciate:
honesty, kindness, thoughtfulness, readiness to help.

But there is one which is especially precious: it is faithfulness.
This special attitude which guarantees that we can count on people.
They are reliable, they are there for us, so to speak.
Whenever we need them, they will not fail us.

And GOD IS FAITHFUL.
This is what the last line of the 2nd reading tells us today (He 9:24-28; 10:19-23). 
The author of the epistle to the Hebrews assures us:

“The one who made the promise is faithful.”
 
Short. Simple. Straightforward.
God will not fail us, he will not abandon us – no matter the situation we are faced with.
God is for us, he is with us at all times – unfailingly, unconditionally.

So, we are urged:
“Let us keep firm in the hope we profess.”
 
And, even this perseverance in hope will be given to us if only we ask for it!

Note: Another reflection is available on a different theme in French at: https://image-i-nations.com/fete-de-lascension-annee-c-2019/
 

Source: Image: OverviewBible

Palm Sunday, Year C – 2019

Different situations can provoke different reactions in us.
A threatening possibility can inspire fear.
The anticipation of a positive happening may cause joy.
A difficult problem may, of course, leave us puzzled.

In the gospel text at the beginning of this celebration of Palm Sunday (Lk.19:28-40),
there is something which I find always… surprising, even astonishing!
We see the scene of Jesus entering Jerusalem and we are told that:

“The whole group of disciples joyfully began to praise God…
for all the miracles they had seen.”
 
You may think this is not surprising – and you are right.
Miracles awaken people to something wonderful happening in their midst.

What is surprising is what happened – or rather, what did NOT happen – five days later!…
When Jesus was brought before his judge – the Roman procurator – no one appears to speak for him.

I ask myself: all those who benefited from these miracles, where are they?
The blind who can now see,
the lame who now walk like everyone else,
the lepers free from their terrible condition,
all the sick suffering in one way or another and who are now well,
all of them, have they nothing to say to affirm that this man did nothing but good?
To me, this is really amazing! Not one comes up to witness in favour of Jesus.

Today, the crowd shouts with joy, the following Friday the crowd will shout again in… accusation.
Fickleness, yes, the ‘changeability’ of humans, of us…

I know someone who has coined a word to express the opposite – the word is ‘stick-to-it-ness’!
You will not find it in the dictionary but I believe that the reality of it should be found…
in our lives as disciples of Christ.
It is the faithful perseverance, or endurance.

And we have been told: “Your endurance will win you your lives” (Lk.21:19).
 
Note: Another reflection is available on a different theme in French at: https://image-i-nations.com/dimanche-des-rameaux-annee-c-2019/

  

Source: Images: worshiphousemedia.com   imagenesmi.com

Journée mondiale des réfugiés – 20 juin

Pendant des années, plusieurs pays et régions ont célébré leur propre Journée des réfugiés, voire parfois leur semaine. L’une parmi les plus connues, c’est la Journée africaine des réfugiés, qui est célébrée le 20 juin dans plusieurs pays. En témoignage de solidarité avec l’Afrique, qui abrite le plus grand nombre de réfugiés, et envers qui elle a toujours montré une grande générosité, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution 55/76 le 4 décembre 2000.

Dans cette résolution l’assemblée générale a noté que l’année 2001 marquait le cinquantième anniversaire de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et que l’Organisation de l’unité africaine (OUA) avait accepté que la Journée internationale des réfugiés coïncide avec la Journée du réfugié africain du 20 juin.

L’Assemblée générale des Nations Unies a décidé par conséquent qu’à compter de 2001, le 20 juin marquerait la Journée mondiale des réfugiés.

Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’ONU, son message pour la journée mondiale des réfugiés !

Que feriez-vous si vous étiez contraint de quitter votre foyer ? Aujourd’hui, plus de 68 millions de personnes dans le monde sont des réfugiés ou des déplacés, à la suite d’un conflit ou de persécutions. Soit le nombre d’habitants du vingtième pays le plus peuplé au monde. L’année dernière, une personne a été déplacée toutes les deux secondes. Ce phénomène touche, pour l’essentiel, les pays les plus pauvres.

En cette Journée mondiale des réfugiés, nous devons tous réfléchir à ce que nous pouvons faire pour aider ces personnes. Pour commencer, nous devons faire preuve d’unité et de solidarité. Je suis profondément préoccupé de voir que de plus en plus souvent, les réfugiés ne bénéficient pas de la protection dont ils ont besoin et à laquelle ils ont droit. Nous devons rétablir le régime international de protection des réfugiés. Aujourd’hui, aucune communauté ni aucun pays offrant refuge aux personnes qui la guerre ou la persécution ne devraient se trouver seuls et sans soutien.

Sans unité, nous échouerons. Cette année, un pacte mondial sur les réfugiés sera présenté à l’Assemblée générale des Nations Unies. Ce sera l’occasion d’avancer sur cette question et de reconnaître tout ce que les réfugiés apportent aux sociétés qui les accueillent. Tant qu’il y aura des guerres et des persécutions, il y aura des réfugiés. En cette journée mondiale des réfugiés, je vous demande de ne pas les oublier.

Leur histoire témoigne de leur résilience, de leur persévérance et de leur courage. Notre histoire doit être placée sous le signe de la solidarité, de la compassion et de l’action. Je vous remercie. »

Source : Texte : Par Freddy Mulongo, mardi 19 juin 2018  Radio Réveil FM InternationalImage : www.cire.be
 

26è dimanche de l’année, A

« J’ai changé d’idée… »
On entend souvent ces paroles et il se peut que nous les ayons prononcées nous-mêmes à un moment ou un autre.
Que veut-on exprimer en parlant ainsi?

On veut dire qu’on s’était engagé sur une voie et on décide de changer de direction.
Il se peut qu’on ait d’abord émis une opinion et on voit maintenant les choses d’une autre manière.
On avait peut-être pris une décision – possiblement à la hâte – on se ravise et on opte pour une autre prise de position.

Sagesse ou manque de persévérance?
Ne pas le faire serait-il fidélité ou entêtement, endurance ou insouciance des valeurs en cause?

L’évangile de ce dimanche (26è de l’année A – Mt. 21 :28-32) nous offre une bonne occasion de… revoir nos positions, justement.  
Comme il le fait bien souvent, Jésus propose une parabole à ses auditeurs.
Nous le savons bien : ce que certains qualifieraient de ‘petites histoires’ ont toujours un but précis : celle d’inviter les gens à se questionner.

Le but du questionnement en cause aujourd’hui est de s’assurer que notre agir est ajusté à ce que Dieu attend de nous au quotidien – rien de moins!
Pas toujours facile cet ajustement… un ajustement qui touche à nos façons de penser, de parler, d’agir et de réagir…

Mais n’est-ce pas là l’essence même de notre vie à la suite du Christ?
C’est ce qui définissait sa vie comme il l’affirmait lui-même : « Ma nourriture c’est de faire la volonté de mon Père » (Jn.4:34 ).

Et c’est la question de la parabole d’aujourd’hui : « Lequel des deux a fait la volonté du père ? »
La question demeure : En ferons-nous autant ?…

Source: Image: Free Bible Images

A woman, a pagan…

She was a woman, a pagan woman,
looked down upon and despised by the Jews.
She was not put off nor discouraged by a silent or verbal refusal –
the Syrophoenician woman knew better than to give up asking!…

A reflection on this gospel can be found at: 

http://image-i-nations.com/20th-sunday-of-year-a/

20th Sunday of Year A

I know a young man called William who was looking for work. It is not easy nowadays to find a job when so many are being laid off.
He went to a Bank but was not lucky. He then contacted an Insurance Company but was not accepted. A bookshop did not need his services either.
Discouraged, he sat at home watching television and lamenting the situation.

A neighbour was also looking for employment. He sent his CV with the application form to the same Insurance Company where William had tried his luck. The reply came that they did not need him. He went to their office to meet the manager and was told he had travelled. That young man went back again and again. Every month he appeared in the office and after three months he got what he wanted. His perseverance had paid off: he was employed.

In today’s gospel (20th Sunday of Year A – Mt.15:21-28) we meet a woman who shows that same kind of attitude.
Some people would say that she would not take ‘No’ for an answer.
In fact, she was not even put off by a rather blunt rebuff by Jesus himself who said to her:
“It is not fair to take the children’s food and throw it to the house-dogs.”
 
Her reply was quick, witty and to the point:
“Ah yes, sir; but even house-dogs can eat the scraps that fall from their master’s table.”
 
That woman did not have ‘qualifications’ that would make it likely that her request would be granted.
She was only a woman, a simple, ordinary woman.
And she was seen as a pagan by the Jews of the time since she did not belong to the chosen people of God.
Yet, she kept on asking, and asking, and pursuing the one they called ‘the Master’ until she was given what she wanted!
 
Perseverance, endurance, steadfastness, some would call it: ‘stick-to-itness’!
Not to give up, not to be put off, not to abandon what one is asking for.
Not to get discouraged even if the answer is slow in coming or seems… never to come!

It seems that this is exactly what God admires and… yields to when we pray!

A video can be seen on this gospel scene at:

A woman, a pagan…

Source: Images: Free Bible Images

Une nouvelle Canadienne…

La jeune militante Malala reçoit sa citoyenneté honoraire à Ottawa

Le premier ministre Justin Trudeau a remis à Malala Yousafzai son certificat de citoyenneté canadienne honoraire qui lui avait été décernée en 2014.

La jeune militante pakistanaise Malala Yousafzai a livré un vibrant discours sur la tolérance, la persévérance et l’égalité des chances au parlement, mercredi, en venant cueillir sa citoyenneté canadienne honoraire.

L’allocution de la corécipiendaire du prix Nobel de la paix a été ponctuée de nombreuses ovations bien senties dans une Chambre des communes bondée pour accueillir la sixième personne à recevoir un certificat de citoyenneté canadienne honoraire.

La jeune femme âgée de 19 ans a rappelé qu’elle devait recevoir ce document le 22 octobre 2014, mais qu’elle avait dû tourner les talons en apprenant à son arrivée à Toronto qu’un homme était entré, armé, au parlement canadien.

Source: Texte & Image: Mélanie Marquis, La Presse Canadienne, Ottawa; Image: Photo Chris Wattie, Reuters