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2è dimanche de l’Avent, année C

 En général, on n’aime pas les visages tristes et les mines sombres.
Leur compagnie ne nous attire pas.
Certains iront jusqu’à dire à ceux et celles qu’ils qualifient de ‘pessimistes’ :
« Oublie tes déboires et ris un peu, ça te fera du bien. »

Ces paroles sont peut-être la formule moderne des paroles du prophète Baruch 
que l’on retrouve au début de la 1ère lecture de ce dimanche (2è dimanche de l’Avent, année C – Ba.5:1-9) :

« Quitte ta robe de tristesse et de misère. »
 
Une robe, cela nous colle à la peau, pour ainsi dire.
Ce vêtement nous ‘enrobe’ littéralement, davantage qu’un manteau ou autre survêtement.
Et voilà que le prophète nous dit de nous en défaire.
Oui, il faut se départir pas d’une robe quelconque,
mais bien de celle qu’il qualifie de « tristesse et de misère. »
 
Il peut paraître étrange que l’on soit attaché à ses problèmes et ses difficultés.
C’est pourtant le cas bien souvent.
On fait l’inventaire de ses manques et de ses échecs, de sa mauvaise fortune et de son impuissance.
On peut alors se plaindre et… se faire plaindre!

L’Avent est la période privilégiée pour se délester de ce fardeau qui nous écrase.
On hésite, on craint de ne plus se retrouver soi-même?
Le Prophète Baruch nous donne LA raison qui nous motivera et nous soutiendra :

« Dieu se souvient. »
 
On l’oublie parfois, mais Dieu, lui, se souvient.
Il se souvient de nos peines et des efforts que nous jugeons inutiles.
Il se souvient de nos regrets amers et de l’impossibilité de faire confiance de nouveau.
Il se souvient de nos tentatives qui n’ont pas abouti et de nos mésaventures.

Il se sou-vient et il VIENT – il vient pour les vivre avec nous, comme l’un de nous.
C’est là, la signification de l’Avent – la période où l’on peut enfin le reconnaître!

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-advent-year-c/

 
Source : Image : Biblical Archaeological Review – Biblical Archaeological Society
 
 

Journée mondiale des malades – 11 février

Historique
Célébrée le 11 février de chaque année, la Journée mondiale des malades (JMM) nous invite à la solidarité avec les personnes qui, autour de nous, expérimentent la dure réalité de la maladie et de la souffrance. Sous l’inspiration de Jean-Paul II, cette journée rappelle la dignité de toute personne, malade ou âgée.

JE SUIS LÀ
Quel réconfort et quel  soulagement avons-nous lorsqu’un proche, un ami nous dit « Je suis là ».  Quelle consolation lorsque ces mots deviennent une expérience de vie, une conviction intérieure que quelqu’un est là pour nous.

La Journée mondiale des malades du 11 février 2018 propose une réflexion sur la confiance qui peut se tisser dans le parcours d’une vie. Au fil du quotidien de nos joies, de nos peines, de nos maladies, il est possible de s’appuyer sur une présence bienveillante qui nous dit : Je suis là. 

Les images et le texte de la carte veulent rendre compte de la richesse de cette réflexion.

Source: Texte & Illustration: CHU de Québec, Université Laval

C’est la fin de l’année!

Il y a la fin de l’année scolaire attendue avec trépidation. Il y a la fin de l’année fiscale et les rapports financiers à boucler. La fin de l’année liturgique et sa signification pour nous, chrétiens. Puis il y a la fin de l’année… tout court! C’est là que nous nous trouvons aujourd’hui!

31 déc.Le dernier jour du dernier mois – la dernière page du calendrier. Nos agendas sont remplis et il n’y a plus de page additionnelle pour noter tel rendez-vous ou un autre engagement. C’en est fini de cette année et de ce qu’elle a été ou… ce qu’elle a manqué d’être…

Il y a encore tant à faire: des préparatifs de dernière minute pour le réveillon ou le repas de demain, un dernier petit quelque chose à acheter, des téléphones à faire, une personne à rencontrer, et la liste continue. Si seulement on pouvait arrêter les minutes qui filent, les heures qui courent… Un jour de plus, une heure encore, quelques minutes de grâce…electr.agenda

Mais justement, c’est ce qu’elle a été cette année qui disparaît: une année de… grâce! Toute tissée qu’elle fut de dons et de pardons… Vous l’ignoriez, vous ne l’avez pas remarqué? Il y a encore un peu de temps, minuit n’a pas encore sonné. Temps pour se rappeler les joies soudaines, les surprises qui nous ont fait éclater de rire, les visites inattendues qui nous ont comblés, les occasions inespérées et si riches de conséquences. Oui, il y a eu tout cela et davantage.

Vous pensez aussi, bien sûr, aux ombres et aux nuages… Les difficultés, les peines, les échecs, les pertes, les deuils… tout le bilan négatif, lui aussi remonte à la surface en ce dernier jour. Qu’en faire? Surtout pas le nier, tenter de le faire disparaître d’une manière ou d’une autre – ça ne réussit jamais, on le sait trop bien. Alors il reste une solution, salutaire et libératrice: l’abandonner à Celui qui sait toujours tirer le bien du mal, le meilleur du pire – et ça, ce n’est pas un rêve, c’est l’expérience de quiconque a osé cet abandon! (Romains 8:28)