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Journée Mondiale des donneurs de sang – 14 juin

Journée Mondiale des donneurs de sang

Tantôt appelée Journée Mondiale des donneurs de sang, tantôt Journée mondiale du don de sang, elle a pour objectif de sensibiliser les populations aux enjeux des dons de sang. Elle a été lancée en 2004 par l’OMS.

Dans le monde, huit personnes sur dix n’ont pas accès à la sécurité transfusionnelle.

Le monde a besoin de sang neuf

Grâce aux dons de sang anonymes et sécurisés de millions de personnes, des milliers de vies sont sauvées chaque jour. Mais la possibilité de recevoir une transfusion de sang, qu’elle soit sécurisée ou non, varie énormément d’un pays à l’autre. Les besoins de 18 % de la population mondiale monopolisent 60 % de l’offre mondiale, ce qui laisse les 82 % restant sans couverture satisfaisante.

La Journée mondiale du don de sang est à la fois une journée de réflexion et l’occasion de remercier tous les donneurs de sang volontaires et réguliers dans le monde. Tout le monde ou presque peut aider à sauver des vies, soit en devenant un donneur régulier soit, si c’est impossible pour des raisons médicales, en apportant une aide bénévole les jours de collecte du sang.

Comme le reconnaît le Dr LEE Jong-wook, directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) : « La sécurité transfusionnelle est un besoin fondamental dans les systèmes de santé de tous les pays. Les 192 États Membres ont récemment convenu de célébrer officiellement chaque année la Journée mondiale du don de sang. On contribuera ainsi à sensibiliser les populations au besoin permanent d’avoir du sang sécurisé et des donneurs sûrs. »

L’OMS et d’autres organisations ont préconisé des stratégies claires pour développer l’accès universel à la sécurité transfusionnelle. Celles-ci reposent sur la promotion du don de sang régulier, volontaire et non rémunéré et sur la coordination nationale des services de transfusion sanguine.

Des dons volontaires, non rémunérés et sécurisés

Des progrés ont été enregistrés sur la question de la sécurité. Pourtant, il reste encore bien des efforts à accomplir à l’échelle mondiale. Jusqu’à présent, seuls 40 pays ont mis en place un système basé exclusivement sur le don de sang volontaire. Malgré certaines améliorations récentes dans ce domaine important, moins de 30 % des pays ont un service de transfusion coordonné au niveau national. Trop de pays, y compris parmi les pays émergents, continuent de dépendre des dons de compensation (c’est-à-dire des dons faits par la famille du malade) ou des dons rémunérés.

Le sang contaminé par le VIH continue d’être à l’origine d’environ 5 % des infections à VIH en Afrique. Alors que dans de nombreux pays, on pratique de plus en plus de tests pour sécuriser le sang, la plupart des pays en développement ne recherchent ni le VIH, ni l’hépatite B ou C. Chaque année, six millions de recherches d’infections qui auraient dû être pratiquées ne sont pas effectuées.

La Journée mondiale du don de sang rend hommage à tous ceux qui ont permis directement de sauver ou d’améliorer la vie de millions de patients en donnant régulièrement et volontairement leur sang. C’est aussi une demande pressante faite à tous les pays du monde pour qu’ils valorisent les donneurs sûrs et ne ménagent aucun effort pour garantir la sécurité transfusionnelle et ainsi sauvegarder la vie des patients.

Quatre organisations internationales travaillant à promouvoir les dons de sang volontaires et non rémunérés pour assurer la sécurité transfusionnelle, parrainent la Journée mondiale du don de sang : l’Organisation mondiale de la Santé, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, la Fédération internationale des organisations de donneurs de sang et la Société internationale de transfusion sanguine. Cette année, les principaux événements sont organisés par le service national de transfusion d’Angleterre et du pays de Galles.

Vous souhaitez donner votre sang ?

Contactez directement l’établissement français du sang pour connaître le centre le plus proche de chez vous.

Un site à visiter : dondesang.efs.sante.fr    Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée mondiale contre le travail des enfants – 2021

COVID-19 : Protégeons les enfants contre le travail des enfants, maintenant plus que jamais !
En 2020, la Journée mondiale contre le travail des enfants se concentrera sur les conséquences de la crise actuelle sur le travail des enfants. La pandémie de COVID-19 et ses chocs socio-économiques ont des conséquences énormes sur la vie et les moyens de subsistance des populations. Malheureusement, les enfants sont souvent les premiers à en souffrir.

La crise peut pousser des millions d’enfants vulnérables au travail des enfants. On estime déjà à 152 millions le nombre d’enfants astreints au travail des enfants, dont 72 millions effectuent des travaux dangereux. Ces enfants courent désormais un risque encore plus grand de faire face à des circonstances encore plus difficiles et à avoir des journées de travail encore plus longues.

Cette année, la Journée mondiale se déroulera comme une campagne virtuelle et est organisée conjointement avec la Marche mondiale contre le travail des enfants et le Partenariat international pour la coopération sur le travail des enfants dans l’agriculture (IPCCLA).

Éradiquer le travail des enfants d’ici à 2025
152 millions d’enfants (64 millions de filles et 88 millions de garçons) sont astreints au travail des enfants dans le monde, ce qui représente presque un enfant sur dix à l’échelle mondiale. Il faut redoubler d’efforts pour atteindre la cible 8.7 des objectifs de développement durable (ODD), qui appelle à l’interdiction et à l’élimination immédiates des pires formes de travail des enfants.

Note de l’éditrice: L’an dernier, alors que le Coronavirus faisait rage depuis déjà trois mois chez nous, ce message nous parvenait. Il demeure tout autant d’actualité alors que la Covid commence à lâcher prise…

Source: Texte & Images: OIT (Organisation Internationale du Travail)

 

La journée de la Terre 2021

A l’occasion de la journée de la terre célébrée chaque année le 22 avril, le Pape François a enregistré un message vidéo dans lequel il invite à agir avec efficacité contre la destruction de la planète.

Le Pape souligne surtout qu’elle doit pousser les responsables politiques à «prendre en charge le soin de la nature, de ce don que nous avons reçu et que nous devons soigner, cultiver et faire progresser».

Le contexte de crise post-pandémique, dont, comme toute crise, nous ne sortirons pas comme avant mais «meilleurs ou pires», accentue cette responsabilité. «Notre souci est de faire en sorte que l’environnement soit plus propre, plus pur et préservé. Et de prendre soin de la nature pour qu’elle puisse prendre soin de nous. Je vous souhaite de réussir dans cette belle décision de vous rencontrer, d’aller de l’avant et je vous accompagne», conclut le Pape François.

Source: Texte & Image: vaticannews.va

4è dimanche de Pâques, année B – 2021

Nous sommes toujours en période de pandémie, le coronavirus continue de faire rage.
Le terme ‘Covid-19’ est répété sur tous les tons et toutes les plateformes.
Les spécialistes et les commentateurs soulignent ses effets et ses méfaits.

De plus en plus, on en remarque les conséquences néfastes sur la santé psychologique des gens.
L’un des aspects soulignés bien souvent est la condition des personnes qui se sentent seules.
La solitude – ce sentiment d’être oublié, délaissé, abandonné.
Certains affirment : ‘C’est comme si je n’existais pas, je ne compte plus pour personne…’

En ce 4è dimanche de la saison pascale, ces manchettes des nouvelles quotidiennes, me reviennent à l’esprit.
Le texte de l’évangile est celui de Jésus qui affirme :
« Je suis le bon pasteur, le vrai berger. »   (Jn.10:11-18)
 
De nos jours, un pasteur, un berger, n’est pas une figure bien présente dans nos paysages urbains.
On doit faire appel à notre imagination pour rendre présentes à notre esprit l’identité et la fonction de cette personne.

Une ligne de l’évangile peut nous y aider tout particulièrement.
Jésus contraste le vrai berger avec un mercenaire duquel il dit :
 
« Un mercenaire… les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. »
 
Toutes les personnes pour qui la solitude est un fardeau… Jésus est justement là pour elles.
Pour tous ces gens qui désirent compter pour quelqu’un, ces paroles de Jésus ont une signification particulière.
Jésus, le Pasteur, le vrai Berger, est celui pour qui chacune/e compte individuellement, personnellement.

Nous nous croyons souvent bien imparfaits, infidèles à ce que Dieu attend de nous.
Nous nous considérons indignes de ses dons et de son pardon.
C’est précisément à ce moment-là qu’il importe de nous rappeler que nous sommes précieux pour lui,
précieux malgré tout, à travers tout…

Il y a bien longtemps, Dieu nous l’avait dit par le prophète Isaïe :
« Tu as du prix à mes yeux, tu as de la valeur et je t’aime. »  (Is.43:4)
 
Il semble que nous ayons parfois la mémoire courte quand il s’agit de nous souvenir de ce que Dieu nous dit avec une telle urgence!…

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-easter-year-b-2021/

 

Source: Image: pinterest.com   fr-fr.facebook.com

 

 

Journée mondiale de la maladie de Chagas – 14 avril

 La première célébration de cette journée est intervenue en 2020, en pleine pandémie mondiale de covid et c’est peu dire qu’elle est passée inaperçue…
Cela n’empêche pas de perésévérer et la journée de la maladie de Chagas est désormais fixée au 14 avril de chaque année. L’un de ses objectifs est de rendre plus visibles les personnes atteintes et d’informer le grand public sur les ressources nécessaires pour prévenir la maladie, la combattre et l’éliminer.

Trypanosomiase américaine

La maladie de Chagas, aussi appelée trypanosomiase américaine, est qualifiée de « maladie silencieuse qui passe inaperçue ». Elle progresse lentement, est souvent asymptomatique, touche surtout les populations pauvres, celles qui n’ont accès ni aux médias ni aux soins…
Autrefois endémique dans les pays d’Amérique latine uniquement, la maladie de Chagas est désormais présente dans beaucoup d’autres pays, ce qui en fait un problème de santé mondial.

Le Docteur Carlos Ribeiro Chagas

Si vous vous demandiez l’origine du nom de cette maladie, voici la réponse. C’est le 14 avril 1909 que le Dr Carlos Ribeiro Justiniano Chagas a diagnostiqué la maladie pour la première fois, chez une jeune brésilienne qui s’appelait Berenice Soares de Moura. 

Devenez incollables

  • La maladie de Chagas sévit principalement dans les populations pauvres de l’Amérique latine continentale et touche 6 à 7 millions de personnes.
  • Au cours des dernières décennies, elle a été de plus en plus souvent détectée aux États-Unis d’Amérique, au Canada et dans de nombreux pays d’Europe et du Pacifique occidental.
  • C’est une maladie à transmission vectorielle : transmission par contact avec les excréments ou l’urine de triatomes (sorte de punaises) infectés.

Non traitée, la maladie de Chagas peut provoquer de graves troubles cardiaques et digestifs aboutissant au décès.

L’OMS invite les pays à prendre des mesures et à faire entendre leur voix en faveur de la lutte contre cette maladie et d’autres maladies tropicales négligées.

 

Un site à visiter : www.who.int    Source: Texte & Image: Journée mondiale

C’est le temps de… changer d’heure

Les moments passent, les heures s’écoulent,
les jours s’envolent, les années disparaissent,
le temps n’est plus… ou, peut-être est-il encore là?…

La période de pandémie que nous vivons de puis un an,
oui, depuis une l o n g u e année,
semble nous avoir donné beaucoup de temps
Qu’en avons-nous fait?

Alors que nous nous apprêtons à changer d’heure,
peut-être est-il bon de réfléchir sur le sens du temps…

 

 

2è dimanche du Carême, année B – 2021

Il vous arrive peut-être, comme à moi, d’envier les apôtres de Jésus.
Ils avaient de la chance, il faut le dire.
Ils vivaient avec le Maître jour après jour et ils pouvaient écouter son enseignement sur toutes sortes de sujets.
Et, bien sûr, ils le voyaient opérer des miracles, des actions extraordinaires dont les gens s’émerveillaient.

Il arrivait, à certains moments que les apôtres ne comprenaient pas ce que Jésus voulait dire ou pourquoi il agissait d’une certaine manière.
Mais, au moins, ils pouvaient voir et entendre et… poser des questions!
Pourtant, il semble qu’ils n’osaient pas toujours le faire.

Cela me paraît le cas dans le texte de l’évangile de ce dimanche (Mc.9:2-10).
Les deux dernières lignes ont retenu mon attention et suscité ma surprise.

« Ils (les apôtres) restèrent fermement attachés à cette parole,
tout en se demandant entre eux ce que voulait dire. »

Jésus a pris avec lui Pierre, Jacques et Jean, et ils se sont rendus sur une montagne pour prier.
C’est là que, soudain, Jésus est transfiguré devant eux – tout un événement.
L’étonnement, la stupeur, s’emparent des trois compagnons de Jésus, ils sont absolument ébahis.
L’évangile précise même :

« Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande. »
 
Quand cette vision bien spéciale se termine, Jésus enjoint à ses amis de n’en rien dire à personne
« avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. »
 
Ce commandement, car c’en est un, est bien mystérieux pour les apôtres.
Qu’est-ce que cela veut dire vraiment?
Ils ont vu, ils ont entendu, mais… ils ne comprennent pas… tout comme nous!
Pourtant… « Ils restèrent fermement attachés à cette parole. »
 
Et voilà où je me retrouve, ou plutôt… où je devrais me retrouver!
Faire confiance à Dieu même quand je n’y comprends rien de ses interventions.
De ses interventions ou… de son absence d’intervention.
Et, aussi… de sa méthode qui cause parfois chez moi aussi stupeur et frayeur.

Il est un Dieu si différent de ce que l’on croit que Dieu est… ou devrait être!
Il nous l’a dit depuis bien longtemps déjà :

« Vos pensées ne sont pas mes pensées
et mes voies ne sont pas vos voies, dit le Seigneur. » (Is.55:8)

Une leçon qui me laisse toujours en apprentissage.
Une attitude – la confiance absolue – que je dois toujours recommencer à faire mienne…
Et les occasions ne manquent pas… particulièrement en cette période de pandémie!

 

Note: Un blogue offre une réflexion sur la 1ère lecture où Dieu invite Abraham à compter les étoiles: https://image-i-nations.com/une-invitation-quon-ne-recoit-pas-tous-les-jours/

Et une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-lent-year-b-2021/

 

Source: Images: KnoWhys – Book of Mormon Central

Journée mondiale des malades – 11 février 2021

Journée mondiale des malades

La maladie et la souffrance peuvent parfois bouleverser nos vies ou celles de nos proches: pour nous encourager à donner de notre temps, soutenir les malades, être attentif à leurs besoins, une journée mondiale des malades, créée en 1992 par le Pape Jean-Paul II, est célébrée chaque année, le 11 février, jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes.

Avoir le souci des malades

Les malades se sentent très rapidement mis à part de la vie des bien portants, c’est pourquoi les liens de solidarité, et tout ce qui permet aux personnes atteintes de maladie de se sentir écoutées, reconnues est extrêmement important. Bien que cette journée ait un sens tout particulier pour les Chrétiens, il n’est pas nécessaire d’avoir des convictions religieuses pour apporter son aide et sa compassion à des personnes souffrantes, un petit geste suffit !

Source: Texte & Image: Journée mondiale

Message du Pape François pour la journée 2021

 Vous n’avez qu’un seul maître et vous êtes tous frères (Mt 23, 8). La relation de confiance à la base du soin des malades

 Chers frères et sœurs ! La célébration de la 29ème Journée Mondiale du Malade le 11 février 2021, mémoire de Notre-Dame de Lourdes, est un moment propice pour réserver une attention spéciale aux personnes malades et à celles qui les assistent, aussi bien dans les lieux dédiés aux soins qu’au sein des familles et des communautés. Ma pensée va en particulier vers tous ceux qui, dans le monde entier, souffrent des effets de la pandémie du coronavirus. Je tiens à exprimer à tous, spécialement aux plus pauvres et aux exclus, que je suis spirituellement proche d’eux et les assurer de la sollicitude et de l’affection de l’Église.

L’expérience de la maladie nous fait sentir notre vulnérabilité et, en même temps, le besoin inné de l’autre. Notre condition de créature devient encore plus claire et nous faisons l’expérience, d’une manière évidente, de notre dépendance de Dieu. Quand nous sommes malades, en effet, l’incertitude, la crainte, et parfois même le désarroi, envahissent notre esprit et notre cœur ; nous nous trouvons dans une situation d’impuissance car notre santé ne dépend pas de nos capacités ou de notre “ tourment ” (cf. Mt 6, 27). (…)

La maladie impose une demande de sens qui, dans la foi, s’adresse à Dieu, une demande qui cherche une nouvelle signification et une nouvelle direction à notre existence et qui, parfois, peut ne pas trouver tout de suite une réponse. La famille et les amis eux-mêmes ne sont pas toujours en mesure de nous aider dans cette quête laborieuse. (…)

La maladie a toujours un visage, et pas qu’un seul : il a le visage de chaque malade, même de ceux qui se sentent ignorés, exclus, victimes d’injustices sociales qui nient leurs droits essentiels (cf. Lett. enc. Fratelli tutti, n. 22). La pandémie actuelle a mis en lumière beaucoup d’insuffisances des systèmes de santé et de carences dans l’assistance aux personnes malades. L’accès aux soins n’est pas toujours garanti aux personnes âgées, aux plus faibles et aux plus vulnérables, et pas toujours de façon équitable. Cela dépend des choix politiques, de la façon d’administrer les ressources et de l’engagement de ceux qui occupent des fonctions de responsabilités. Investir des ressources dans les soins et dans l’assistance des personnes malades est une priorité liée au principe selon lequel la santé est un bien commun primordial.

En même temps, la pandémie a également mis en relief le dévouement et la générosité d’agents sanitaires, de volontaires, de travailleurs et de travailleuses, de prêtres, de religieux et de religieuses qui, avec professionnalisme, abnégation, sens de la responsabilités et amour du prochain, ont aidé, soigné, réconforté et servi beaucoup de malades et leurs familles. Une foule silencieuse d’hommes et de femmes qui ont choisi de regarder ces visages, en prenant en charge les blessures des patients qu’ils sentaient proches en vertu de leur appartenance commune à la famille humaine. (…)

Chers frères et sœurs, le commandement de l’amour que Jésus a laissé à ses disciples se réalise aussi concrètement dans la relation avec les malades. Une société est d’autant plus humaine qu’elle prend soin de ses membres fragiles et souffrants et qu’elle sait le faire avec une efficacité animée d’un amour fraternel. Tendons vers cet objectif et faisons en sorte que personne ne reste seul, que personne ne se sente exclu ni abandonné.

Source: Texte (extraits):  http://www.vatican.va/content/francesco/fr/messages/sick/documents/papa-francesco_20201220_giornata-malato.html  Image: Catholic News Agency

5è dimanche de l’année B – 2021

Je venais de lire la 1ère lecture de ce dimanche (Jb 7:1-4,6-7) et, soudain, je me suis exclamée :
Mais on pourrait donner à ce texte le titre de:
‘Lamentation en temps de pandémie’.

Évidemment, Job qui exprime sa douleur et son amertume ne vit pas en période de pandémie.
Mais il connaît une souffrance et un désespoir que certains de nos contemporains reconnaîtraient facilement.
Il se plaint sur son sort d’une manière qui le fait proche de nous.

« Vraiment, la vie de l’homme sur la terre est une corvée…
Comme l’esclave qui désire un peu d’ombre,
comme le manœuvre qui attend sa paye.
Depuis des mois, je ne compte que des nuits de souffrance.
À peine couché, je me dis: “Quand pourrai-je me lever ?”
Je suis envahi de cauchemars jusqu’à l’aube. »

Ce que la pandémie de Covid-19 impose comme fardeau à tant de gens suscite beaucoup de compassion.
Certains d’entre eux se disent qu’ils n’en peuvent plus.
Ils et elles se sentent à bout, à court de ressources, physiques, psychologiques et financières, bien souvent.
Ces personnes, en proie au découragement, avouent ne plus savoir où se tourner pour trouver un peu de réconfort.

Les dernières lignes de cette 1ère lecture peuvent leur être une inspiration :

« Souviens-toi, Seigneur: ma vie n’est qu’un souffle,
mes yeux ne verront plus le bonheur. »

 
Et, selon moi, le Seigneur est un Dieu qui se souvient… et qui prend pitié :

« Le Seigneur se souvient de nous: il bénira ! » (Ps.115:12)
« Proche est le Seigneur des cœurs brisés, il sauve les esprits abattus. » (Ps.34:19)

 

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Image: Bible Study

Journée mondiale de la vie consacrée – 2 février 2021

Journée mondiale de la vie consacrée

Cette journée mondiale a été initiée par l’Eglise Catholique en 1997. C’est en effet le Pape de l’époque, Jean-Paul II, qui avait souhaité que soit instituée une journée de remerciements pour la vie consacrée, c’est à dire pour toutes les personnes, prêtres, religieux, religieuses, qui ont donné toute leur vie au Seigneur.

Fête de la présentation au temple

Depuis 1997, cette journée est reconduite chaque année et c’est la date du 2 février qui a été retenue car elle est celle où les catholiques du monde entier fêtent la Présentation du Seigneur au temple, c’est à dire le jour où il est en quelque sorte consacré à l’église.

Un site à visiter : eglise.catholique.fr    Source: Texte & Image: Journée mondiale
Ce 2 février marque la 25è journée mondiale de la vie consacrée.« Par cette lettre, nous souhaitons atténuer la distance physique que la pandémie nous impose depuis tant de mois et exprimer à chacun d’entre vous et à chaque communauté notre proximité et celle de ceux qui travaillent dans ce Dicastère. Depuis des mois, nous suivons les nouvelles qui nous parviennent des communautés des différents pays : elles parlent de désarroi, de contagions, de morts, de difficultés humaines et économiques, de diminution des instituts, de peurs… mais elles parlent aussi de fidélité éprouvée par la souffrance, de courage, de témoignage serein même dans la douleur ou l’incertitude, de partage de toute affliction et de toute blessure, de soins et de proximité des plus petits, de charité et de service au prix de la vie (cf. Fratelli tutti, chapitre II).Nous ne pouvons pas prononcer tous vos noms, mais sur chacun et chacune d’entre vous nous demandons la bénédiction du Seigneur afin que vous puissiez passer du « je » au « nous », conscients « que nous nous trouvons dans la même barque, tous fragiles et désorientés, mais en même temps tous importants et nécessaires, tous appelés à ramer ensemble » (Pape François, Moment extraordinaire de prière, vendredi 27 mars 2020). Soyez les Samaritains de ces jours, surmontant la tentation de battre en retraite et de pleurer sur soi-même, ou de fermer les yeux devant la douleur, la souffrance, la pauvreté de tant d’hommes et de femmes, de tant de peuples. »

Source: Texte: CRC (Conférence Religieuse Canadienne) Message du Vatican (abrégé)