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Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit – 19 juin 2020

Il ne faut pas manquer de souligner que cette réalité a malheureusement été présente during la période que nous traversons – une période non de conflit mais de pandémie… (Note de l’éditrice)

La création de cette journée est récente. 2015 pour être plus précis. En effet, c’est le 19 juin 2015 que l’assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) l’a instituée.

Un cri éthique !
Cette Journée n’est certes associée à aucun conflit en particulier mais fait référence à « une tragédie pour l’humanité ».  Le Président de l’assemblée a insisté pour que la priorité soit accordée à la prévention et à l’attention aux victimes. Elles ont besoin d’une aide globale et dr débarrasser les de leur honte qui doit rejaillir sur les criminels.

La violence sexuelle [en temps de conflit] n’est pas un phénomène nouveau et nous pouvons notamment nous souvenir que les atrocités commises en Ouganda ont fini par par la révolte du peuple qui s’est finalement levé contre le Gouvernement qui perpétuait ces atrocités.  L’utilisation du viol comme arme de guerre doit être combattue par tous les moyens et les violeurs et leurs supérieurs traduits en justice.

Une journée « pas comme les autres »
Selon les représentants de l’ONU, la Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit ne peut pas être considérée comme une journée qui s’ajoute simplement à 120 autres, elle doit être une source d’inspiration pour des normes internationales de reddition de comptes. Tout un programme.

L’assemblée a par ailleurs souligné le rôle que pourrait jouer la Cour pénale internationale (CPI) dans la lutte contre la violence sexuelle et a appelé à la sensibilisation des dirigeants politiques, des Casques Bleus et des policiers en service dans les missions de maintien de la paix de l’ONU.

Un site à visiter : www.un.org            Source : Texte : Journée Mondiale   Images : zakweli    Journée mondiale
 
 

Journée internationale de Nowruz – 21 mars

Jusqu’à présent, vous l’ignoriez ? Pas très étonnant dans la mesure où cette célébration nous vient en droite ligne de l’Asie centrale et est fort peu relayée dans les sociétés occidentales… mais l’Unesco a officiellement proclamé cette journée en 2010 (résolution A/RES/64/253).

Nowruz, jour nouveau

Jour nouveau est la signification du terme Nowruz. Il désigne une très ancienne fête qui marque le premier jour du printemps et le renouveau de la nature. La date du 21 mars n’a donc pas été choisie au hasard. Elle est l’occasion de nombreux rituels, d’événements culturels, de repas festifs partagés avec les proches et en famille. on porte de nouveaux vêtements pour l’occasion, on rend visite à la famille et aux amis, et l’on s’offre des cadeaux…

Depuis plus de 3000 ans

Nous le disions, cette fête est très ancienne dans l’Asie centrale, les Balkans, le bassin de la mer Noire, le Caucase, le Moyen-Orient et d’autres régions. La fête de Nowruz célèbre des valeurs de paix et de solidarité entre les générations et au sein des familles. La fête de Nowruz témoigne de la diversité culturelle de l’humanité et contribue à l’amitié entre les peuples et les communautés de pays différents. Pour cette raison la fête de Nowruz s’inscrit étroitement dans le mandat de l’UNESCO.

Patrimoine immatériel de l’humanité

En 2009, Nowruz a été inscrit comme un élément du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. En 2010, l’Assemblée générale des Nations Unies a institué la « Journée internationale du Nowruz » chaque année le 21 mars. Elle salue les efforts des États membres qui célèbrent Nowruz afin de préserver et de développer la culture et les traditions qui y sont liées. Elle encourage également les États membres à sensibiliser le monde aux valeurs du Nowruz et à organiser des événements pour sa célébration.
Un site à visiter : fr.unesco.org                Source: Texte & Image: Journée mondiale

3è dimanche de l’Avent, année A – 2019

Traditionnellement, on nomme ce 3è dimanche de l’Avent : GAUDETE –
une invitation de Dieu par son prophète Isaïe à nous RÉJOUIR.

Et la joie semble exploser, littéralement, à travers la création.
Alors que dimanche dernier, les animaux s’ajustaient à la paix universelle,
en ce dimanche c’est la nature qui nous offre un panorama réjouissant :
le désert reprend vie, les fleurs s’épanouissent, le Liban et ses cèdres fameux sont en fête:
c’est l’exultation qui gagne la nature toute entière.

La JOIE… on ne peut la commander, mais on peut la susciter, l’éveiller, tout doucement…
avec patience et obstination peut-être…
Elle surgira si on lui procure des motifs, des raisons d’être.

C’est ce qu’Isaïe fait dans la 1ère lecture (Is.35:1-10).
Il interpelle justement les gens aux

 « mains défaillantes… et les genoux qui fléchissent,
les gens qui s’affolent. »

 
Se pourrait-il que nous soyons parfois parmi eux ?…
Alors le message du prophète s’adresse à nous :

« Soyez forts, ne craignez pas.
Voici votre Dieu. »

 
C’est là la vraie raison qui fait jaillir en nous cette joie qui chasse « douleur et plainte. »
Osons-nous y croire… et la recevoir ?…

Note: une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-advent-year-a-2019/

 

Source: Image: Pinterest
 

2è dimanche de l’Avent, année A – 2019

Il y a des personnes que l’on qualifierait d’indomptables optimistes!
Difficultés, déboires, désastres, pourraient en décourager bien d’autres mais…
Ces gens continuent de… ‘rêver en couleur’, comme certains disent.

Se pourrait-il que Dieu soit, lui aussi, un… ‘Indomptable optimiste’?!
L’expression ne se trouve pas dans la Bible mais… la réalité y est bien présente.

Les messagers de Dieu – les prophètes – en témoignent avec force.
Certes, les prophètes proclament parfois un message qui annonce destruction et désolation.
Mais il arrive que Dieu les envoie nous rejoindre avec des paroles qui font rêver.

C’est le cas de la 1ère lecture de ce 2è dimanche de l’Avent (Is 11:1-10).
Isaïe annonce un temps où la nature et l’humanité connaîtront une situation de sérénité exceptionnelle.
Dans un langage poétique, Isaïe affirme qu’il n’y aura plus ni mal, ni corruption.
La violence aura disparu et la paix règnera autant chez les animaux que chez les humains.

On est tenté de dire : ‘C’est un rêve, un beau rêve mais…’
On a peine a y croire – le quotidien nous offre une image tellement autre.
Et ce que nous qualifions de ‘réalité’ est tellement différente.

Oui, c’est un rêve – celui-là même de Dieu qui nous partage son plan pour notre vie.
Si seulement nous pouvions accepter d’être, nous aussi, guidés par l’Esprit de sagesse et de discernement –
Lui qui nous aidera à nous ajuster à ce plan de Dieu et… à rêver comme lui !

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-year-a-2019-2/

 

Source : Image : youtube.com

 

 

 

 

Le Pape François au Japon

Prière au mémorial du bombardement atomique de Nagasaki

Nagasaki : « Un monde sans armes nucléaires, possible et nécessaire », pressant appel du pape François

La longue prière silencieuse sous la pluie

Avant de prendre la parole, le pape François a déposé une grande couronne de fleurs blanches au mémorial et il s’est longuement recueilli, la tête baissée, comme agrippé à la couronne de fleurs, sous une pluie battante, qui ajoutait à la gravité désolée du moment, seul, sans aucun abri, à 82 ans: ni parapluie, ni imperméable, ni auvent. Devant lui, l’immense pilier de marbre noir dressé à l’épicentre de l’explosion nucléaire.

Sur un candélabre orné du mot paix, en latin, « Pax », cadeau qu’il a offert au mémorial, le pape a ensuite allumé une flamme du souvenir, fragile sous la pluie et le vent, mais tenace, qui apportait une lumière d’espérance au coeur de la mémoire de la tragédie de Nagasaki.

Ce candélabre, conçu pour ce voyage au Japon, est en fonte de laiton argenté, de 1,20 m de haut: sa base s’appuie sur trois bandes où s’inscrit le mot paix, « PAX ». Sa tige cylindrique est marquée à mi hauteur par un médaillon doré frappé aux armes du pape François. Au sommet, la veilleuse en cire est maintenue comme par trois voiles métalliques.

Le pape a prononcé son discours devant la photo du jeune garçon qui porte sur son dos son petit frère, mort du fait du bombardement atomique de 1945, et qu’il porte au crématorium de Nagasaki. Le pape a choisi cette photo pour ses voeux à l’occasion de la Journée mondiale de la paix 2018 et il a inscrit cette légende: « le fruit de la guerre ». Comme pour secouer l’indifférence et rappeler que les enfants sont les victimes les plus vulnérables dans les conflits d’hier et d’aujourd’hui.

L’indifférence est impossible: « Personne ne peut être indifférent face à la souffrance de millions d’hommes et de femmes qui continuent aujourd’hui à interpeller notre conscience ; personne ne peut rester sourd face au cri du frère blessé qui appelle ; personne ne peut fermer les yeux face aux ruines d’une culture incapable de dialogue ».

 

Source : Texte : Anita Bourdin : Pape François, Voyages pontificaux; 24 novembre, 2019 Image : Vatican News

 

 

Journée internationale des femmes – 8 mars 2019

 

Cette année, le thème de la Journée internationale des femmes, célébrée le 8 mars, est « Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement ». Il place l’innovation par les femmes et les filles, pour les femmes et les filles, au cœur des efforts pour parvenir à l’égalité entre les sexes.

Source : Texte & Image : un.org

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Commençons par l’intitulé de cette journée. L’ONU parle de la journée internationale des femmes (c’est d’ailleurs l’intitulé officiel) alors que la France a plutôt tendance à privilégier la journée internationale des droits de la femme. Bien entendu la différence n’est pas anodine et nous laissons chacun (et chacune) se positionner selon ses préférences. Nous avons choisi de garder l’intitulé des Nations Unies mais nous n’en faisons ni une prise de position politique ni un casus belli avec les militantes les plus virulentes…

Une date unique dans le monde entier
La Journée internationale de la femme est célébrée le 8 mars de chaque année par des groupes de femmes dans le monde entier. Elle est également célébrée à l’ONU et, dans de nombreux pays, c’est un jour de fête nationale. Lorsque les femmes de tous les continents, souvent divisées par les frontières nationales et par des différences ethniques, linguistiques, culturelles, économiques et politiques, se réunissent pour célébrer leur Journée, elles peuvent voir, si elles jettent un regard en arrière, qu’il s’agit d’une tradition représentant au moins 90 ans de lutte pour l’égalité, la justice, la paix et le développement.

Des femmes qui ont fait l’histoire
La Journée internationale de la femme est l’histoire de femmes ordinaires qui ont fait l’histoire. Elle puise ses racines dans la lutte menée par les femmes depuis des siècles pour participer à la société sur un pied d’égalité avec les hommes. Dans l’antiquité grecque, Lysistrata avait lancé une « grève sexuelle » contre les hommes pour mettre fin à la guerre. Pendant la révolution française, des Parisiennes demandant « liberté, égalité, fraternité » ont marché sur Versailles pour exiger le droit de vote des femmes.

L’idée d’une Journée internationale de la femme s’est fait jour au tournant des XIXe et XXe siècles, période caractérisée dans le monde industrialisé par l’expansion et l’effervescence, une croissance démographique explosive et l’émergence des idéologies radicales.

Repères chronologiques
1909 – Conformément à une déclaration du Parti Socialiste américain, la première Journée nationale de la femme a été célébrée sur l’ensemble du territoire des États-Unis, le 28 février. Les femmes ont continué à célébrer cette journée le dernier dimanche de février jusqu’en 1913.

1910 – L’Internationale socialiste réunie à Copenhague a instauré une Journée de la femme, de caractère international, pour rendre hommage au mouvement en faveur des droits des femmes et pour aider à obtenir le suffrage universel des femmes. La proposition a été approuvée à l’unanimité par la conférence qui comprenait plus de 100 femmes venant de 17 pays, dont les trois premières femmes élues au Parlement finlandais. Aucune date précise n’a été fixée pour cette célébration.

1911 – À la suite de la décision prise à Copenhague l’année précédente, la Journée internationale de la femme a été célébrée pour la première fois, le 19 mars, en Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse, où plus d’un million de femmes et d’hommes ont assisté à des rassemblements. Outre le droit de voter et d’exercer une fonction publique, elles exigeaient le droit au travail, à la formation professionnelle, et la cessation de la discrimination sur le lieu de travail.

Moins d’une semaine après, le 25 mars, le tragique incendie de l’atelier Triangle à New York a coûté la vie à plus de 140 ouvrières, pour la plupart des immigrantes italiennes et juives. Cet événement a eu une forte influence sur la législation du travail aux États-Unis, et l’on a évoqué les conditions de travail qui avaient amené cette catastrophe au cours des célébrations subséquentes de la Journée internationale de la femme.

1913-1914 – Dans le cadre du mouvement pacifiste qui fermentait à la veille de la Première Guerre mondiale, les femmes russes ont célébré leur première Journée internationale de la femme le dernier dimanche de février 1913. Dans les autres pays d’Europe, le 8 mars ou à un ou deux jours de cette date, les femmes ont tenu des rassemblements soit pour protester contre la guerre, soit pour exprimer leur solidarité avec leurs soeurs.

1917 – Deux millions de soldats russes ayant été tués pendant la guerre, les femmes russes ont de nouveau choisi le dernier dimanche de février pour faire la grève pour obtenir  » du pain et la paix « . Les dirigeants politiques se sont élevés contre la date choisie pour cette grève, mais les femmes ont passé outre. Le reste se trouve dans les livres d’histoire : quatre jours plus tard, le tsar a été obligé d’abdiquer et le gouvernement provisoire a accordé le droit de vote aux femmes. Ce dimanche historique tombait le 23 février dans le calendrier julien qui était alors en usage en Russie, mais le 8 mars dans le calendrier géorgien utilisé ailleurs.

Depuis ces années, la Journée internationale de la femme a pris une nouvelle dimension mondiale dans les pays développés comme dans les pays en développement. Le mouvement féministe en plein essor, qui avait été renforcé par quatre conférences mondiales sur les femmes organisées sous l’égide de l’ONU, a aidé à faire de la célébration de cette Journée le point de ralliement des efforts coordonnés déployés pour exiger la réalisation des droits des femmes et leur participation au processus politique et économique. De plus en plus, la Journée internationale de la femme est le moment idéal pour réfléchir sur les progrès réalisés, demander des changements et célébrer les actes de courage et de détermination de femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire des droits des femmes.

La journée de la femme digitale
Prolongement logique de cette journée, un événement a été créé en 2013 en France et se renouvèle chaque année, la journée de la femme digitale. A découvrir !

Un site à visiter : www.un.org

Source : Texte & Image : Journée Mondiale

 

Journée mondiale de la radio – 13 février

La force de la radio

La radio est un moyen de communication à faible coût, particulièrement adapté pour toucher les communautés isolées et les personnes vulnérables (les analphabètes, les personnes souffrant d’un handicap, les jeunes, les pauvres), et qui donne à tous, quelque soit le niveau d’instruction, la possibilité de participer au débat public.

Elle joue un rôle majeur notamment en temps de conflits, favorisant le dialogue entre parties prenantes et servant de support pour les initiatives de paix.

La radio reste le moyen le plus dynamique, le plus réactif et le plus attractif qui existe. Là où les réseaux sociaux et la fragmentation du public peuvent nous restreindre à des « cocons médiatiques » où tous partagent les mêmes idées, la radio est particulièrement apte à rassembler les communautés et stimuler un dialogue positif pour le changement.

Cette année la Journée mondiale de la radio sera célébrée sous le thème : « Dialogue, tolérance et paix ».

Souvent utilisée comme plate-forme de dialogue et de débat démocratique sur des questions brûlantes, comme les migrations ou la violence à l’encontre des femmes, la radio contribue à sensibiliser les auditeurs et à diffuser de nouvelles perspectives positives sur ces sujets.

La radio participe également à répandre la tolérance et à surmonter les différences pour rapprocher les communautés sous des objectifs et des causes communs, comme le droit à l’éducation et la santé de tous.

La Journée mondiale de la radio 2019 sera l’occasion de fêter l’importance de la radio dans la poursuite d’un monde plus pacifique et plus tolérant.

Source : Texte & Image : www.un.org

Le Pape s’envole…

3 février 2019: Le Pape s’envole vers les Émirats Arabes Unis  *

Le pape présidera la messe dans le stade du complexe sportif Zayed, qui peut accueillir 45 000 personnes… mais on estime que 130 000 billets ont été distribués: les alentours du stade peuvent contenir cette foule. La messe prévoit une prière d’intercession en six langues: coréen, konkani, français, tagalog, ourdou et malayalam…

Ce sera “la première messe célébrée par un pape dans la péninsule arabique”, confirme Alessandro Gisotti, qui fait remarquer que “de nombreux hôtes musulmans seront présents”…

Le thème du voyage est: “Fais de moi un instrument de ta paix”, ce qui place cette visite sous le signe de saint François d’Assise: 2019 c’est aussi le VIIIe centenaire de la rencontre de saint François et du sultan (Malik al-Kamil) à Damiette, en Egypte.

Source: Texte (extraits): https://fr.zenit.org/articles/le-pape-francois-aux-emirat-arabes-unis-pour-construire-des-ponts-par-alessangro-gisotti/  Image: imagenesmy.com     bogdanmrk.com

 

* Erratum: Émirats Arabes Unis et non Arabie Saoudite comme d’abord publié. Excuses de l’éditrice.

 

Prix Nobel de la Paix 2018

Denis Mukwege et Nadia Murad, prix Nobel de la Paix

Le prix Nobel de la Paix a été attribué vendredi 5 octobre à deux personnalités qui luttent contre les violences sexuelles et la persécution des femmes.

Le gynécologue congolais Denis Mukwege, maintes fois nominé dans le passé, et la jeune Yazidie Nadia Murad, ex-esclave sexuelle de Daech, ont ainsi été désignés, vendredi 5 octobre, pour recevoir la prestigieuse récompense. 

Le choix s’inscrit sans doute dans le sillage du mouvement de libération de la parole des femmes qui agite, depuis des mois, la planète entière avec le hashtag #MeToo. Décerné vendredi 5 octobre, le prix Nobel de la Paix récompense cette année deux grandes personnalités qui luttent contre les violences sexuelles et la persécution des femmes, notamment sur les théâtres de guerre.

Le gynécologue congolais Denis Mukwege, maintes fois nominé dans le passé, et la jeune Yazidie Nadia Murad, ex-esclave sexuelle de Daech, ont ainsi été désignés, vendredi 5 octobre, pour recevoir la prestigieuse récompense.

Deux voix pour défendre la cause des femmes

Nadia Murad Basee Taha, née en 1993 à Kocho, un village près de Sinjar en Irak, est une activiste irakienne des droits de l’homme issue de la communauté yézidie. Depuis septembre 2016, la jeune femme de 25 ans, déjà lauréate du prix Sakharov, est aussi ambassadrice de bonne volonté des Nations unies pour la dignité des victimes du trafic d’êtres humains.

Nadia Murad, porte-voix des femmes yézidies et prix Nobel de la Paix

Né en mars 1955, à Bukavu dans le Sud-Kivu en République démocratique du Congo, Denis Mukwege est un gynécologue et militant des droits humains congolais. Il est surnommé « L’homme qui répare les femmes », pour avoir notamment soigné les femmes violées et victimes d’excisions du Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), depuis 1999. Il est aussi pasteur chrétien évangélique de courant pentecôtiste dans une église de Bukavu.

Source : Texte : Malo Tresca , le 05/10/2018 publié dans LA CROIX   Image : BBC