En 2009 s’est tenue la première Journée mondiale de lutte contre l’exploitation sexuelle, créée à l’initiative de l’ONG GIPF. En 2015, nous célébrerons donc la 7ème édition.
GIPF signifie Groupe International de Paroles de Femmes et il est hautement symbolique que ce soient des femmes qui se mobilisent les premières pour lutter contre l’exploitation sexuelle et la pornographie…
Un fléau en quelques chiffres
4 millions de nouvelles victimes chaque année
500 000 femmes par an victimes de traite à fin de prostitution
1000 milliards de dollars US est le CA estimé de la prostitution
L’exploitation sexuelle est une des pires formes de négation des droits fondamentaux de la personne humaine.
Elle réduit l’être humain à une simple marchandise. Achetées, vendues, menacées, isolées, violées, battues, surveillées, enfermées, torturées, les victimes deviennent des objets de consommation.
Un site à visiter : ecpat-france.fr Source: Texte & Image: Journée mondiale
Cette journée se veut un moment pour sensibiliser et mobiliser les gouvernements, les institutions et le public au fléau de l’exploitation sexuelle à travers le monde. L’exploitation sexuelle est, selon plusieurs, une des pires formes de violation des droits humains en reléguant la victime au simple statut de marchandise. Selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), 92% des victimes de la traite le sont dans le but d’être utilisées à des fins de prostitution.
Malheureusement, les victimes de l’exploitation sexuelle sont souvent des enfants et des femmes, recrutés par des gangs de rue ou des réseaux de prostitution alors qu’ils sont vulnérables. « Selon la Gendarmerie royale du Canada, 600 à 800 personnes sont soumises au trafic d’êtres humains chaque année au Canada, et de 1 500 à 2 200 personnes sont transportées du Canada aux États-Unis aux fins de traite d’êtres humains. » (Unicef, 2016) Il est essentiel que toute la communauté internationale s’allie pour mettre en place des mesures strictes pour bannir ce fléau et punir les auteurs de tels crimes.
En termes d’actions concrètes qui ont été mises en place par certains pays, on peut citer en exemple la République démocratique du Congo, qui a mis sur pieds un Service de programmes d’Éducation à la Vie Familiale et en matière de Population à l’école (EVF/EmP). Ce service vise entre autres l’éducation auprès des élèves afin de leur apprendre les comportements et les attitudes à avoir pour une sexualité responsable et une vie communautaire saine.
Source: Texte & Image: Le réseau interre actif