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Fête de Marie, Mère de Dieu, année C – 1er janvier 2025

Un nom… un programme de vie!

Les parents qui attendent un enfant anticipent bien des choses avec l’arrivée de ce petit.
L’une des choses qu’ils se plaisent à faire est de décider du nom de celui, ou celle, qu’ils tiendront bientôt dans leurs bras.
Ils scrutent avec attention la liste des noms de petits garçons et celle des noms pour une fillette.
Les parents et ami/es, parfois même les collègues, y vont de leurs suggestions.
Les noms d’artistes bien connus s’ajoutent à ceux, plus traditionnels, des ancêtres de la mère ou du père.

Mais il est rare que le choix soit fait en vue de ce que l’on pense être la destinée de l’enfant…
C’est pourtant le cas dans le texte de l’évangile qui nous est offert aujourd’hui (Luc 2:16-21).

Marie, dont nous célébrons en ce jour la Maternité, et Joseph, n’ont pas eu à faire ce choix du nom idéal de l’enfant qui allait naître.

On nous dit:
« L’enfant reçut le nom de Jésus,
le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception ».

Alors que Joseph avait hésité de prendre pour épouse Marie qu’il avait retrouvée enceinte, un ange lui avait… expliqué la situation, si on peut parler ainsi… (Matthieu 1:16-25)
Ce messager angélique avait précisé:

« L’enfant qu’elle a conçu vient du Saint Esprit;
elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus;
c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Matthieu 1:20-21).

Le nom que portera cet enfant indique clairement ce qu’il deviendra: le SAUVEUR de son peuple.
Et ce terme ‘son peuple’ englobe l’humanité entière – chaque être humain à travers l’histoire de notre race.

Le concept de ‘péché’ est souvent mal compris et on interprète parfois la situation de pécheur d’une manière plutôt boiteuse…
Le péché réfère à tout ce qui nous tient – par une décision personnelle – loin de Dieu.

Ce qui nous empêche de devenir le meilleur que nous puissions être selon le plan de Dieu.
L’égoïsme qui nous rend esclave,
l’orgueil qui nous soustrait à l’inspiration de Dieu et au respect de l’autre,
la course effrénée pour posséder ce qui finalement nous possède,
en sont des manifestations évidentes.

Jésus – le Sauveur – vient nous libérer de tout cet assujettissement, cette dépendance assumée, qui fait de nous des prisonniers de nous-mêmes!
Peut-on espérer un don plus précieux au début de cette nouvelle année?

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-mary-mother-of-god-year-c-1st-january-2025/

 

Source: Image: https://fr.123rf.com/images-libres-de-droits/fond_noel_sainte_famille.html

4è dimanche de Pâques, année A – 2020

La scène que le texte de l’évangile de ce jour nous présente (Jn.10:1-10) ne se retrouverait pas chez nous. 

Même en milieu rural, où l’on peut apercevoir des enclos de moutons,  le berger, lui, ne marche pas au milieu de ses bêtes d’un endroit à l’autre.
Il retrouve son troupeau à certains moments pour les nourrir et s’assurer de leur bien-être.

Faut-il en déduire que le message de ce texte ne s’adresse pas à nous?
Où qu’il ne réserve pas un message approprié aux citadins que nous sommes, pour la plupart?

Une telle conclusion serait une erreur; elle nous priverait de la compréhension de ce que Jésus veut nous partager.

La description du berger que donne Jésus est simple et l’image en est bien vivante:

  • le berger marche à la tête de son troupeau;
  • il appelle chaque brebis par son nom;
  • elles écoutent sa voix;
  • elles les suivent.

Je passe du 1er siècle au 21è et me voici…
La comparaison peut sembler aller de soi, mais…

‘Mon’ Berger est invisible, je ne peux pas le voir.
Il me connaît par mon nom – évidemment, il connaît tout de moi, mais…
Je ne peux l’entendre m’appeler.
Je m’efforce d’écouter sa voix, mais… est-ce vraiment la sienne?

Le suivre… Je me suis mise à sa suite mais… le chemin est parfois ardu… et les ambûches ne manquent pas.
Il y a les distractions, les tentations, la fascination…
La fascination d’aller là où les paturages sont plus verdoyants, les réussites plus faciles, les succès plus rapides…
Les obstales moins nombreux, les épreuves moins pénibles, les sacrifices moins coûteux…
 
Le texte de l’évangile ajoute:
“Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens,
mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait.”

N’est-ce pas étrange?
Ces maîtres en écriture sainte toujours prêts à argumenter et contredire Jésus,
ils ne comprennent pas…

Et moi?…
Comprendre et… vivre selon ce que j’ai compris…

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-easter-year-a-2020/

 

Source: Images: Countryside   Masterfile

NOËL, parlons-en un peu

Noël, en cette période, tout le monde en parle! Les magasins font une publicité parfois agressive! Les annonces à la radio et à la télévision nous invitent aussi à nous procurer et à offrir un tas de choses qui nous attirent, il faut bien l’avouer. On pense aux choses à préparer pour les repas, la liste des gens qu’il ne faut pas manquer d’inviter, les décorations à compléter, et quoi encore?

Dans la vidéo qui suit, un groupe d’ami/es parlent aussi de Noël mais… d’une manière différente. Écoutons-les.