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2è dimanche de l’année C – 2025

Si quelqu’un vous approchait pour demander: « Où peut-on rencontrer Dieu? », il se peut que votre réponse connaisse un moment d’hésitation.
Plusieurs croyants chrétiens répondront sans doute : « À l’église », alors que ceux de confession musulmane indiqueront la mosquée et ceux de religion juive pointeront vers la synagogue.
Cela semble évident pour plusieurs.

Par contre si un voisin affirmait: « Un de mes collègues vient de se marier et Dieu est à la célébration avec ses amis, je viens tout juste de le rencontrer », j’imagine que bien des gens regarderaient ce voisin avec une bonne dose… d’incrédulité!

Et pourtant!
Pourtant, c’est bien dans une telle situation que le texte de l’évangile d’aujourd’hui nous permet de rencontrer Jésus (Jean 2:1-11).
Il a été invité, avec ses apôtres, à se joindre à la célébration; sa mère, Marie, est aussi présente.

La fête bat son plein à Cana, mais voilà qu’un problème surgit, et il s’agit d’un problème sérieux: on manque de vin.
Selon les cultures, si à une célébration de mariage, le vin, la bière de céréale, le nectar de bière de miel ou de l’hibiscus, vient à manquer, on fait face à… une catastrophe!

Marie a réalisé ce qui se passe et elle approche Jésus pour l’en informer, sans plus.
Il est intéressant de noter que le texte ne dit pas que Jésus était à lire un texte biblique, ou à prêcher!
On peut supposer qu’il était tout simplement là, prenant part à la fête et se réjouissant avec les mariés et les convives.

Ce qui suit les paroles de Marie nous est bien connu, et le résultat de l’intervention de Jésus l’est également.
Le vin coule de nouveau en abondance et les responsables de la fête ont été épargnés de la honte.

Le texte de l’évangile se conclut avec ces paroles qui donnent à réfléchir :
« Tel fut le premier des signes de Jésus; il l’accomplit à Cana de Galilée ».

Le premier signe – ce que les autres évangélistes nomment ‘miracle’ – a été de procurer en surabondance ce qui était nécessaire pour la joie de tous présents.

Il faut le reconnaître:
       – Dieu est présent à ce qui donne de la joie.
       – Dieu contribue à ce qui suscite le bonheur.
       – Dieu se réjouit de nous voir célébrer ce qui nous rapproche!

Et on peut le rencontrer précisément là!

 

Note: Dans la courte vidéo qui suit, Nadia Labrecque nous révèle ce que Jésus n’as PAS dit et que qu’il n’a PAS fait à Cana :
https://youtu.be/j1zn0Tp3B58?si=p3Sqywu508G_JuKp

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à:https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-year-c-2025/

 

Source: Image: https://whatsthisallaboutvicar.blogspot.com/2018/01/sunday-sermon-john-21-11-wedding-at.html

32è dimanche de l’année, A

Jésus avait l’art de décrire, dans un récit, une situation qui permettait à ses auditeurs de voir vraiment la scène.
En fait, Jésus les conduisait à SE voir dans telle ou telle circonstance.
Les paroles de Jésus les aidaient à percevoir le message qu’il voulait leur communiquer.

C’est le cas du texte de l’évangile de ce dimanche (32è de l’Année A – Mt.25 :1-13).
Cette parabole des Vierges sages et des vierges folles, ou des Dix jeunes filles, nous est bien familière.
La sagesse des premières et l’étourderie des autres fait partie du répertoire de textes qui nous sont bien connus.

Le texte débute ainsi :
« Le royaume des Cieux sera comparable
à dix jeunes filles invitées à des noces ».

 
De quoi est-il question au juste?
On y voit, dans un contraste évident, l’insouciance et la prévoyance.
L’insouciance qui ne se préoccupe pas des conséquences, une certaine dose de ‘je-m’en-foutisme’!
Il arrivera ce qui arrivera – tant mieux? Tant pis?
Je ne m’en soucie guère.

L’évangile dit :
« Cinq d’entre elles étaient insouciantes…
Les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile ».
 
La prévoyance, elle, évalue d’avance les résultats jugeant de l’aspect positif ou négatif d’une certaine attitude.
Au début de cette réflexion, les mots en caractères gras soulignent les attitudes de : voir, SE voir, percevoir.
Et nous en venons à : prévoir.
 
Jésus invite ses auditeurs à anticiper ce qui est à venir…
Il les incite à envisager… la fin – la fin du monde, diront certains commentaires, peut-être.
Mais certainement la fin… de leur existence personnelle.
Leur vie parviendra un jour à son terme et… où en seront-ils de leur pèlerinage sur cette terre?

Auront-ils marché avec Dieu au long des jours?
Auront-elles été familières avec lui dans tout ce qu’elles ont vécu?
Ou les uns et les autres entendront-ils ces paroles que l’on aurait dû… prévoir:
« ‘Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas’.»

Source: Image: Pinterest