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Un ange… sans ailes

Pendant la période de Noël qui s’achève, plus d’une fois, les lectures bibliques nous présentaient des anges. On les imagine de bien des manières, ces créatures ailées… Mais je connais aussi des anges… sans ailes! En voici un!

 

L’ange qui, en secret, paie les factures d’hôpital des patients.

Au Nigéria il y a peu de services médicaux qui soient gratuits et, si vous ne pouvez payez votre compte de frais pour hospitalisation, on ne vous permet pas de quitter les lieux. Qui aidera? Dans cette société profondément religieuse, bien des patients espèrent une intervention divine. 

Zeal Akaraiwai n’a pas les ailes d’un ange – il a une élégante Mercedes.

Ce consultant d’une quarantaine d’années bien vêtu sort de son auto garée entre les de nids de poules dans le stationnement de l’hôpital du gouvernement. Il est accueilli chaleureusement par un groupe de travailleurs/travailleuses sociaux et il se met immédiatement à l’œuvre.

Il demande « la liste » On lui remet le nom des patients qui sont suffisamment rétablis pour retourner chez eux mais qui ne peuvent partir n’ayant pas acquitté ce qu’ils doivent.

Aujourd’hui, Zeal se rend visiter chacun de ceux/celles dont le nom apparaît sur cette liste. Il se rend ensuite à la caisse et paie les frais d’hospitalisation de huit patients.

Zeal ne garde pas contact avec les gens qu’il aide. Il ne veut même pas être remercié. Mais il y a une chose qu’il aimerait en retour – c’est qu’un jour quelqu’un puisse raconter un récit à son sujet – le récit que lorsque la personne était hospitalisée, un ange est venu, a payé son compte et… est reparti.

C’est pourquoi je nomme ce projet: ‘Le projet de l’ange’, dit-il. Soyez l’ange que vous espérez rencontrer!

Source : Texte & Images: résumé de l’article de: BBC The 'angel' who secretly pays patients' hospital bills, Linda Pressly BBC News, Lagos 21 December 2018

Geste héroïque… de gratitude

NIGÉRIA
Alors que le pays est secoué depuis des mois par un profond regain de violences interconfessionnelles, un imam de l’État du Plateau, dans le centre du pays, a risqué sa vie fin juin pour protéger 262 chrétiens assaillis par des musulmans peuls.

Son geste, héroïque, ravive un peu d’espoir dans ce pays frappé, depuis des mois, par une violente recrudescence des affrontements opposant les éleveurs musulmans et les agriculteurs chrétiens de cette région centrale du Nigeria.

Jeudi 28 juin, un imam officiant dans la localité de Barkin Ladi, dans l’État du Plateau, a sauvé 262 hommes, femmes et enfants chrétiens d’un assaut perpétré par plus de 300 Peuls, pour la plupart musulmans.

Armés de machettes et de fusils, ces derniers s’en sont pris, sur le coup de trois heures de l’après-midi, à la population du petit village de Nghar Yekwah. Tirs sur plusieurs habitants (le bilan des victimes n’a pas encore été communiqué par la police), pillage de maisons, voitures incendiées…

Pris de cours, les villageois chrétiens, cédant à la panique, ont tenté de prendre la fuite. C’est alors qu’un imam voisin, alerté par les cris, a offert de les cacher, en leur ouvrant, à ses risques et périls, les portes de sa propre maison et de la mosquée locale.

Des femmes et des enfants cachés
« J’ai d’abord caché les femmes et les plus vulnérables dans ma maison. Ensuite, j’ai donné refuge aux hommes dans la mosquée », a simplement relaté le responsable religieux, qui a tenu à garder l’anonymat pour des raisons de sécurité, à une journaliste de la BBC, installée dans le Plateau du Nigeria.

Mais l’imam était alors encore loin d’être au bout de sa peine. Ayant appris son geste protecteur, les Peuls se sont dirigés vers l’édifice religieux pour le « brûler » et massacrer toutes les personnes y ayant trouvé refuge.

Accompagné de plusieurs fidèles de sa communauté, l’imam a tenté de s’interposer pour barrer la route aux assaillants. Inflexible sous les salves de menaces prononcées à son encontre, il les a implorés, prostré au sol, de laisser la vie sauve à ses nombreux protégés. Avant d’enjoindre, en larmes, les éleveurs à s’enfuir.

Contre toute attente, les Peuls, sans donner de raison apparente, ont alors décidé de battre en retraite, en brûlant deux églises sur le chemin de retour.

Sa « gratitude » envers la communauté chrétienne
Interrogé par la journaliste de la BBC sur les raisons pouvant justifier d’une telle bravoure, l’imam a aussi raconté, avec humilité, avoir voulu exprimer « sa gratitude » envers la communauté chrétienne, qui lui avait gracieusement cédé il y a une quarantaine d’années le terrain sur lequel fut érigée sa mosquée. Après l’offensive, les villageois sont restés pendant cinq jours dans le quartier de l’imam, avant de migrer vers un camp pour personnes déplacées.

Source : Texte : La croix, Malo Tresca , le 06/07/2018   Image (pour fin d’illustration, pas les acteurs de l’événement) : WordPress.com

Le terrorisme…

La 2è semaine de septembre nous invite à la lutte contre le terrorisme (11 septembre).

Sr Gilberte Bussières a connu personnellement ce que cette réalité représente.

Dans le cadre des entrevues Sur un banc, avec David Minier, elle nous partage son expérience.

Journée mondiale des lépreux – 31 janvier

leprosyL’origine de la lèpre se perd dans la nuit des temps. Elle apparaît en Europe dès les premiers siècles de l’ère chrétienne. Tout le bassin méditerranéen est contaminé. Elle disparaît progressivement de France et d’Europe, au cours du XVIIIe siècle. Quelques foyers persistent en Europe et en Amérique du Nord (Louisiane).

Un fléau d’hier… et d’aujourd’hui
Mais en Amérique du Sud, en Afrique, en Asie, ses victimes se comptent encore par centaines de milliers : une quinzaine de pays comptent encore plus d’un malade de la lèpre pour dix mille habitants, au premier rang desquels, l’Inde, le Brésil, Madagascar, le Myanmar, le Nigéria…

Selon les données récentes de l’Organisation Mondiale de la Santé, il n’y aurait, fin 2001, « plus que » quelque 600 000 malades enregistrés dans le leprosy. periscope.tv,intersectmed.commonde… mais plus de 750 000 nouveaux cas dépistés la même année, soit un nouveau cas, chaque minute, dans le monde.

Arrêter la lutte contre la lèpre aujourd’hui sous prétexte des succès remportés aurait tout naturellement comme conséquence le retour progressif à la situation que Raoul Follereau dénonçait encore en 1961 :  » Cela va-t-il durer ? Laisserons-nous mourir, pourrir, quinze millions d’êtres humains, alors que nous savons maintenant qu’on peut les soigner, les sauver, les guérir ? « 

La journée mondiale des lépreux est traditionnellement organisée le dernier week-end de janvier, soit pour 2016 le 31 janvier.

Les sites à visiter : deux associations oeuvrent conjointement pour assurer l’organisation matérielle de la journée mondiale des lépreux, l’association Raoul Follereau et l’Ordre de Malte.
Source: Texte: Journée Mondiale    Images: catholicmission.oeg.au   intersectmed.com;