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6è dimanche de Pâques, année A – 2020

On nous a appris qu’un MYSTÈRE est quelque chose que l’on ne peut pas comprendre.
C’est une définition un peu… boîteuse.
Je préfère celle qui dit qu’un MYSTÈRE est quelque chose de
tellement grand, tellement profond, tellement extraordinaire, tellement merveilleux
que l’on n’a jamais fini de le découvrir!

Cela s’applique au texte de l’évangile de ce dimanche (Jn.14:15-21).
La scène nous présente Jésus partageant avec ses disciples son dernier repas avant sa Passion.
En un tel moment, quand on sait la mort proche, on parle de choses essentielles, ça va de soi!

Jésus dit:
“Le Père vous donnera un autre Défenseuret il sera en vous…
vous reconnaîtrez que je suis en mon Père,
que vous êtes en moi, et moi en vous.”

Grand. Profond. Extraordinaire. Merveilleux.
Y a-t-il quelque chose qui puisse l’être davantage que cette réalité?

C’est la réalité du… ‘secret’ de Dieu.
L’apôtre Paul en parle comme du “mystère caché de tous temps en Dieu” (Éph.3:9).
 
Dieu, depuis toujours, voulait avoir des enfants qui partagent sa vie,
des enfants – à son image et à sa ressemblance – (Gn.1:27)
des enfants qu’il puisse aimer au point de vivre en eux, en elles,
pour toujours… et ce aujourd’hui même!

Jésus a prié pour qu’iI en soit ainsi (v.16);
je ne peux imaginer que SA prière ne soit pas exaucée!

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/6th-sunday-of-easter-year-a-2020/

 

Source: Image: Wallpaper Safari

 

Fête du Baptême du Seigneur, année A – 2020

Bethlehem – l’Égypte – le Jourdain : les étapes de notre pèlerinage depuis Noël.
La célébration d’aujourd’hui peut nous paraître… mystérieuse, mais…
ne le sont-elles pas toutes nos célébrations qui justement nous invitent à pénétrer LE mystère?

LE mystère de Dieu qui s’est fait l’un-de-nous, Dieu-avec-nous.
C’était le message de Noël : lumière qui illumine nos ténèbres –
ténèbres de souffrance, de pauvreté, de misère de toutes sortes.

La célébration d’aujourd’hui – Jésus qui se fait baptiser par Jean au Jourdain (Mt.3:13-17) –
nous aide à prendre conscience de NOTRE mystère : nous, les êtres humains –
dont l’humanité est coupable du pirecapable du meilleur!
 
La scène présentée par le texte de l’évangile illustre justement
le mal auquel nous sommes aux prises et la gloire qui nous est promise!

C’est jusque là que Dieu s’est fait Dieu-avec-nous, il se fait l’un-de-nous
selon la formule audacieuse de l’apôtre Paul :

« Celui qui n’avait pas connu le péché, il (Dieu) l’a fait péché pour nous
afin qu’en lui nous devenions justice de Dieu. » (2 Cor.5 :21)

Que pourrait-on ajouter?…
Que ceci est vrai, vérédique, valable, aujourd’hui en ‘cette année du Seigneur’ 2020!

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/feast-of-the-baptism-of-the-lord-year-a-2020/

 

Source : Image : graceanglicanfellowship.org

 

 

 

 

 

 

 

Le Pape et… la crèche

Le Pape se rend à Greccio…

Dans la crèche, les fidèles peuvent contempler le “grand mystère” de la foi, manifesté dans ce signe “simple et merveilleux” de la scène de la Nativité, a déclaré le pape François le 1er décembre 2019 à Greccio (Italie).

Après s’être recueilli un moment dans la grotte où saint François d’Assise a constitué ce qui est considéré comme la première crèche vivante de l’histoire, le pontife a officiellement signé sa lettre apostolique – intitulée Admirabile signum – sur le sens de la crèche.

Représentée sur les murs de la grotte de Greccio, la crèche exprime la « sagesse » nécessaire pour « saisir l’essentiel ». Le « grand  mystère » de la foi se manifeste dans ce signe « simple et merveilleux » de la scène de la Nativité transmis par la piété populaire, a-t-il ajouté.

 

Source : Texte (abrégé) aleteia.org Images : aleteia.org   Luminosity Italia

Noël, année C

NOËL – 4 lettres, un mot bien court.

On a dit, écrit, décrit, transcrit, tant de choses sur ce mot. On l’a évoqué, prononcé, crié, chanté… NOËL ! NOËL !

Il y a les légendes et les mythes, les histoires et les contes et, au cœur de tout cela : la RÉALITÉ – la réalité d’un Dieu qui s’est voulu… humain. À la vue de cette expression, vous arrêtez de lire…

Mais c’est cela NOËL : l’extraordinaire – certains oseraient dire – l’extravagante, décision de Dieu de se faire l’un de nous ! Il y a de quoi arrêter de lire et… considérer… s’émerveillera… adorer…

Certaines personnes décrivent cet événement comme un ‘mystère’ et c’en est un ! Il ne faut surtout pas penser qu’on ne doit pas tenter de comprendre, mais il faut poursuivre l’effort de compréhension tout au long de notre vie !

Qui oserait juxtaposer ces deux mots : DIEU et CHAIR ?! Mais il faut le faire, pas d’autre voie pour com-prendre = prendre avec soi-même cette réalité. Les théologiens, pour le faire, utilisent un terme… respectueux : IN-CARN-ATION = dans la chair.

L’apôtre Jean l’a dit sans hésitation:

 

« Le Verbe s’est fait CHAIR. » (Jn.1:14)

Et, de son côté, Paul écrit aux Philippiens : «De condition divine, il est devenu semblable aux humains. » (Ph.2:6-7)

EMMANUEL, « Dieu-avec-nous », Dieu, l’un de nous !

Si ce n’était pas cela Noël……… ce serait quoi au juste ?!

 

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/christmas-year-c/

 

Source : Image: YouTube

 

 

 

11è dimanche de l’année B

Il y a des paroles que bien des gens hésitent à prononcer.
Certains mots semblent ne pas vouloir passer leurs lèvres.
Ils utilisent de longues phrases compliquées parce qu’il leur faudrait dire tout simplement…
‘Je ne sais pas…’

Avouer son ignorance dans certains domaines.
Accepter de ne pas savoir ce qui en est d’un certain sujet ou d’une situation donnée,
c’est là quelque chose qui répugnent à certaines personnes

Pour ma part, c’est une expression qui me vient bien vite à l’esprit
et je peux la prononcer bien spontanément quand je considère…
les façons d’agir – ou de ne pas intervenir – de Dieu!
Alors, deux mots me montent rapidement aux lèvres : ‘Comment?’ et ‘Pourquoi?’
 
C’est le cas en réfléchissant à la 1ère lecture de ce dimanche
(11è dimanche de l’année B – Ez.17:22-24).
Par la bouche du prophète Ézéchiel, Dieu dit :

« Je renverse l’arbre élevé et relève l’arbre renversé,
je fais sécher l’arbre vert et reverdir l’arbre sec.
Je suis le Seigneur, j’ai parlé, et je le ferai. »

 

Pourquoi un tel renversement de situation ?
Qu’est ce qui explique une telle attitude de la part de Dieu ?
Pourquoi Dieu n’intervient-il pas pour empêcher de terribles catastrophes qui affligent de larges populations ?
Comment peut-il rester… indifférent – il nous semble – devant la souffrance de tant d’innocents ?
Je n’arrive pas à en percevoir la raison ou… à percer le mystère.

On peut questionner les voies de Dieu – plusieurs le font mais… sans être vraiment satisfaits.
Le dépit et le découragement résultent parfois de leur tentative.
Cela ne veut pas dire qu’on doit s’abstenir d’essayer de comprendre ce que Dieu veut nous révéler.
Au contraire.
Mais il faut accepter d’emblée qu’il est « le Seigneur » et lui permettre de le demeurer.

Les derniers mots surprennent peut-être… permettre à Dieu de demeurer Dieu !…
Oui, ne pas prétendre qu’il doive se conformer à nos façons de penser, nos critères d’appréciation.
Il y a longtemps qu’il nous a dit : « Mes voies ne sont pas vos voies. » (Is.55:8-9)

C’est l’école de la sagesse qui apprend à faire confiance à celui qui, lui, sait tout
et qui fera pour nous ce qui est infiniment mieux que nous ne pourrions imaginer ! (Eph.3:10)

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/11th-sunday-of-the-year-b/

Aussi une courte vidéo sur la 2è parabole de l’évangile de ce dimanche à: https://image-i-nations.com/une-courte-parabole-qui-en-dit-long/

Source : Images : FreeDigitalPhotos.net huffingtonpost.jp

 

Noël, année A

Noël, c’est l’actualisation du mystère de l’Incarnation, affirmeront les théologiens. Monsieur et Madame Tout-le-monde diront d’une manière plus prosaïque que Noël, c’est Dieu qui prend sa place parmi ‘le commun des mortels’. Deux expressions aussi valables l’une que l’autre!

Et cette deuxième expression m’invite à m’arrêter à une petite ligne de l’évangile de la nuit de Noël : « Il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune » (Lc.2 :1-14).

Les humains semblent ne pas vouloir que leur Dieu soit précisément un… ‘Dieu humain’! Il y a bien longtemps, un Concile en a affirmé la véracité, mais les mythologies anciennes sont bien ancrées dans notre inconscient – ces représentations des dieux guerriers, vengeurs, aux terribles interventions pour punir et détruire!

Un Dieu tout-petit, faible, dépendent d’une femme de notre race pour se nourrir et grandir et devenir – que pourra-t-il pour nous?
On nous a appris que « rien n’est impossible pour Dieu » (Lc.1:37). Vraiment? Ce Dieu-là?…

Est-ce cela que nous célébrons à Noël? On a bien ‘apprivoisé’ Noël avec les sapins aux décors scintillants, les chants traditionnels aux échos familiers : il y a de la magie et de la féérie dans l’air – on chante Noël et Noël nous enchante!

Se pourrait-il qu’il y ait… davantage? Davantage de ‘mystère’? Davantage de réalité exerçant une fascination toute autre, plus profonde et tellement plus durable?

Depuis ce premier Noël, par cet enfant devenu si vraiment l’un de nous, Dieu poursuit sa tentative obstinée de NOUS apprivoiser. Peut-être Dieu veut-il… nous enchanter lui aussi ?! Si seulement il peut trouver une place…

Source: Image: The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints   

« Tu enfanteras un fils… »

Image symbolique…

Mary, child

« Tu enfanteras un fils… » (Luc 1:31). Oui, image-symbole signifiant… Mystère, intériorité, luminosité, acceptation, et… effacement de l’ange pour faire place à l’Esprit.

C’est ainsi que Dieu fait son apparition dans notre monde et… en nous.

(Source image: blueeyesdennis-siempre.blogspot.com)