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Journée Mondiale de la lutte contre le SIDA – 1er décembre

« Notre stratégie pour l’avenir doit être de donner aux femmes les moyens d’agir dans ce combat. Les véritables héros de cette guerre, c’est parmi elles qu’il faut les chercher, et il nous appartient de leur fournir l’arme de l’espoir. »    Extrait du message de M. Kofi Annan, Secrétaire général de l’ONU

En 1988, l’Assemblée générale avait exprimé sa vive préoccupation devant la pandémie de sida. Notant que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait choisi sidala date du 1er décembre 1988 comme Journée mondiale du sida, l’Assemblée a souligné l’importance de cette manifestation (résolution 43/15). Aujourd’hui, plus de 41 millions de personnes sont séropositives et sidéennes. La journée mondiale de lutte contre le SIDA n’est pas la seule occasion de revenir sur ce dossier brûlant, mais en insistant sur le fait que nous devons être tous ensemble contre le SIDA, elle a toute sa place dans le calendrier des journées internationales.

La mobilisation doit rester entière
Cette année encore, la journée a pour thème « Objectif zéro: zéro nouvelle infection due au VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au sida ». A cette occasion, la ministre des Affaires sociales et de la Santé française, Marisol Touraine, a rappelé la mobilisation totale du gouvernement pour la lutte contre le virus et l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la Santé) a relancé une campagne de sensibilisation pour inciter chacun à se protéger et se faire dépister

De son coté, l’église catholique (audience générale du pape Benoît XVI, le 28 novembre 2012) a précisé que la journée mondiale « est une occasion de rappeler que cette maladie cause la mort de millions de personnes et entraîne de grandes souffrances, aggravées dans les régions du monde les plus pauvres où l’accès des médicaments efficaces est très difficile ». La pensée du Pape va en particulier au grand nombre d’enfants contaminés par leurs mères alors qu’il existe des thérapies pour bloquer cette contagion. Benoit XVI souhaite notamment encourager les initiatives qui (…) incitent à combattre ce fléau.

Combler l’écart
A l’occasion de la journée 2014 l’OMS se fixe un objectif ambitieux: combler l’écart en matière de prévention et de traitement. L’OMS publiera de nouvelles recommandations pour aider les pays à combler les importantes disparités des services disponibles pour prévenir et traiter le VIH.

Un site à visiter : www.inpes.sante.fr   Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe – 22 juin

don-organeDonneur ou pas…  Pourquoi et comment je le dis à mes proches

Être pour ou contre le don d’organes post mortem, est un choix qui nous engage, mais qui engage aussi nos proches. C’est pourquoi il est important de faire connaître sa position à sa famille. Le 22 juin, l’Agence de Biomédecine invite le grand public à exprimer son opinion.

A l’occasion de la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe, le 22 juin 2004, Mgr Jean-Pierre Ricard a publié un Editorial dans l’Aquitaine du 18 juin 2004 sur l’importance de ce geste généreux :

« Le 22 juin prochain (ndlr: 2004) aura lieu la 4ème Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe. Parmi toutes les journées à thème, il serait dommage que celle-ci passe inaperçue. Les greffes d’organe sont le seul moyen actuellement envisageable pour sauver la vie de certains malades ou remédier à des astreintes très éprouvantes, comme les séances répétées de dialyse. Beaucoup espèrent cette greffe, l’attendent longtemps. Du fait de cette attente, leur état peut s’aggraver au point de conduire à la mort, une mort qui aurait parfois pu être évitée. Malheureusement, les dons d’organes sont loin de répondre aux besoins exprimés.

Les organes vitaux ne peuvent être prélevés (à part le don d’un rein dans certaines circonstances) que sur des personnes décédées en état de mort cérébrale, souvent après un accident. Les médecins s’adressent alors aux proches parents. Ceux-ci, déjà bouleversés par la soudaineté de la mort, voient leur souffrance ravivée par la demande de prélèvement d’organes sur un être cher. Un tel désarroi amène plus d’une famille à refuser un tel prélèvement. On peut comprendre une telle souffrance. Celle-ci pourrait être moindre si l’éventualité de prélèvement avait fait l’objet d’une réflexion personnelle et d’échanges en divers lieux, et d’abord au sein de la famille.

Oui, l’acceptation de la possibilité d’un don volontaire d’organes est une forme d’un véritable don de soi pour l’autre, un authentique acte d’amour. C’est une des applications inattendues de la parole du Christ : « Nul n’a d’amour plus grand que celui qui donne sa vie pour ceux qu’il aime. » (Jn 15, 13)

Plusieurs fois, le pape Jean Paul II est intervenu pour appeler à ce don, en rappelant d’ailleurs les conditions dans lesquelles le prélèvement devait être réalisé. Son appel est clair : « Je suis certain que les responsables sociaux, politiques et éducatifs renouvelleront leur engagement à promouvoir une véritable culture du don et de la solidarité. Il faut insuffler dans le cœur des personnes, et en particulier dans le cœur des jeunes, une reconnaissance authentique et profonde du besoin d’amour fraternel, un amour qui puisse trouver une expression dans la décision de devenir un donneur d’organes ». (Discours au 18° Congrès international de transplantation d’organes – 29 août 2000)

Cet appel mérite d’être entendu !

Un site à visiter : www.dondorganes.fr   Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Paris, 13 novembre 2015

Paris 15 nov.

Émotions, questions, opinions, indignation, suggestions – autant de réactions surgissant un peu comme les feuilles d’automne emportées par un vent d’orage . . .

Une lancinante interrogation demeure: « Pourquoi? »

Et une réponse – en est-ce une? Le mystère du MAL à l’oeuvre dans toute sa terrible réalité . . .