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Journée Mondiale Végane – 1er novembre

  Il devient de plus en plus difficile aujourd’hui d’ignorer le mouvement Vegan tant son lobbying mediatique est puissant pour faire avancer ses positions. Mais revenons aux origines en commençant par la grammaire. Bien que d’origine anglo-saxonne le terme « végane » est utilisé comme substantif ou comme adjectif et doit en principe s’accorder…

Végane, un mode de vie

Souvent relié aux mouvements végétariens et végétaliens, le véganisme s’en distingue en tant que mode de vie fondé sur le refus de l’exploitation des animaux. Le terme « vegan » a été créé en 1944 par Donald Watson, le co-fondateur de la « Vegan Society » et premier végane historique.

Il s’agit d’une façon de vivre basée sur le refus d’exploiter, faire souffrir ou tuer les animaux. Un végane n’utilise aucun produit d’origine animale non seulement pour son alimentation mais aussi dans son habillement et dans tous les aspects de la vie courante.

Les adeptes du véganisme ne consomment pas de produits d’origine animale ou issus d’animaux : chair, fourrure, cuir, laine, soie, graisses animales… bien entendu, ils ne consomment pas non plus de produits testés sur les animaux : produits d’entretien, cosmétiques, etc…

Aurions-nous à faire à des ultras ?

Pour les véganes, l’adoption d’un régime alimentaire végétalien est un premier pas qui ne suffit pas. Le véganisme entre de plain pied dans le choix d’un mode de vie, rattaché à des choix moraux voire politiques.

Et si les plantes s’en mêlent…

Un mouvement de fond semble émerger actuellement pour accorder une personnalité juridique aux plantes et cette idée, imaginée il y a plusieurs décennies par Tolkien, ne fait plus sourire personne. Nous nous éloignons an apparence de l’objet de la journée végane, mais si les plantes acquièrent cette identité, que mangeront les véganes ? La question est posée.

En attendant, la journée mondiale végane est célébrée chaque année le 1er novembre.

Un site à visiter : www.youtube.com    Source: Texte:  Journée mondiale       Image: The Vegan Society

Journée mondiale contre le cancer du sein – 19 octobre 2024

Chiffres alarmants et prise de conscience

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le cancer du sein est le cancer le plus courant chez les femmes à travers le monde. On estime qu’en 2022, près de 2,3 millions de femmes ont été diagnostiquées avec cette maladie, et malheureusement, 685 000 d’entre elles ont succombé. Ces chiffres, bien qu’effrayants, mettent en lumière l’importance d’une prise de conscience et d’une intervention précoces.

Détection précoce : une arme redoutable

Une détection précoce peut augmenter considérablement les chances de survie. Les mammographies, un examen radiologique du sein, se sont avérées cruciales pour détecter les tumeurs avant qu’elles ne deviennent palpables. En France, grâce au dépistage organisé, 50% des cancers du sein sont détectés à un stade précoce, augmentant ainsi les chances de survie.

Des traitements en constante évolution

Les avancées médicales ont considérablement amélioré les options de traitement pour les patients atteints de cancer du sein. La chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie, la hormonothérapie et les thérapies ciblées sont autant d’outils dans l’arsenal médical. De plus, des traitements innovants, tels que l’immunothérapie, sont en cours d’essai et offrent des perspectives prometteuses.

Le rôle crucial du soutien

Au-delà des traitements médicaux, le soutien psychologique est essentiel pour les patients et leurs familles. Les associations, telles que “Ruban Rose” ou “La Ligue contre le cancer”, jouent un rôle primordial dans l’accompagnement des personnes touchées, en offrant des espaces d’écoute, d’échange et de soutien.

Prévention et mode de vie

Des études ont démontré que l’adoption d’un mode de vie sain peut réduire le risque de cancer du sein. Une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes, l’exercice régulier, la limitation de la consommation d’alcool, et l’évitement du tabagisme sont autant de facteurs préventifs.

La Journée mondiale contre le cancer du sein du 19 octobre n’est pas simplement une journée de sensibilisation, c’est un appel à l’action. Chaque personne peut jouer un rôle, que ce soit en se faisant dépister, en soutenant une personne touchée ou en contribuant à la recherche. Ensemble, nous pouvons faire la différence et œuvrer vers un monde où le cancer du sein sera relégué aux annales de l’histoire.

Source: Texte: https://media24.fr/2023/10/18/journee-mondiale-contre-le-cancer-du-sein-le-19-octobre-2023/     Image: CQDM

Samedi 19 octobre 2024. *Enquête menée par la Ligue contre le cancer auprès de 1 000 femmes, avec l’institut Yougov. 1 femme sur 2 méconnaît les risques liés au cancer du sein (53 %), soit 14,8 millions de femmes âgées de 18 ans ou plus.

Source: Texte: https://snamafo.fr/journee-mondiale-contre-le-cancer-du-sein-le-samedi-19-octobre-2024

Jeudi-Saint, année A – 2023

          « Jusqu’au bout… »
 
On pourrait dire qu’il s’agit d’une devise, d’un slogan, d’un mot d’ordre.
Certains le considèrent comme un idéal, d’autres le choisissent comme un mode de vie.

Aller… jusqu’au bout de ses possibilités, de ses ressources.
Donner… jusqu’au bout de ses capacités, de ses forces.
Se donner… jusqu’au bout de soi-même.

L’évangile de ce Jeudi-Saint dit de Jésus (Jean 13:1-15):
« Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’au bout. »
 
Qui pourrait mesurer, réaliser, pénétrer ce que ces mots tentent d’exprimer?
Les mots et… le geste – cet abaissement du Dieu-Serviteur à genoux devant ceux qu’il a créés…

Il pose la question :
« Comprenez-vous?… »
 
Il sait très bien qu’ils ne comprennent pas vraiment.
Qui peut comprendre Dieu, l’amour de Dieu, l’amour jusqu’au bout?

Mais plus que comprendre, ils doivent apprendre – apprendre à faire comme lui.
Apprendre à servir…

« C’est un exemple que je vous ai donné
afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. »

À chacun/e de nous, il donne la même consigne.
Nous devons nous mettre à ce difficile apprentissage… celui de l’amour jusqu’au bout.
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/holy-thursday-year-a-2023/

 

Source: Images: FreeBibleImages    www.churchofjesuschrist.org

Jeudi-Saint, année B

« Faites cela en mémoire de moi. » 

D’ordinaire, si on se trouve au chevet d’un mourant, on est bien attentif à ce qui se passe.
On observe le geste qui pourrait indiquer de la douleur, les yeux qui s’ouvrent lentement et se referment, la respiration qui se fait plus lente, etc.
Si la personne semble vouloir dire quelque chose, on s’approche davantage et prête l’oreille pour ne manquer aucun mot, pour capter ce qui se dira peut-être dans un murmure.

La célébration d’aujourd’hui (Jeudi-Saint) nous met en présence de Jésus.
Il n’est pas mourant, mais sa mort est proche – il en est conscient et son attitude transmet à ses apôtres le message de son ‘départ’ imminent.
Il leur donne un message ultime et d’autant plus pressant :
« Faites cela en mémoire de moi. »

La 2è lecture (année B – 1 Cor.11:23-26) répète ces paroles à deux reprises.
C’est la réalité au cœur de la liturgie de ce jour.
Elle exprime notre fidélité à la demande de Jésus :
Refaire ce qu’il a fait ce soir-là…
Oui, sans aucun doute, et… depuis le début, bien sûr : le lavement des pieds inclus!

  • Répéter les paroles, oui,
  • refaire les gestes, ça va de soi,
  • imiter le service, certainement, et…
  • adopter le mode de vie de celui qui « est passé en faisant le bien » (Actes 10:38)

c’est cela faire en mémoire de lui.

Plus tard, l’apôtre Paul en a fait le résumé en écrivant aux Philippiens :
« Ayez en vous les mêmes sentiments qui sont dans le Christ Jésus » (Ph.2:5).

Source : Images : LDS.org   hopechurchchandler.com

Note: une autre réflection est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/holy-thursday-year-b/