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Journée Mondiale du migrant et du réfugié – 15 janvier 2017

Après le mois de décembre (Journée internationale des migrants) et le mois de juin (Journée Mondiale des réfugiés), c’est la troisième journée consacrée à cette problématique. Pour 2017, c’est la date du dimanche 15 janvier qui a été retenue. Au delà de ce téléscopage de dates, la Journée Mondiale du migrant et du réfugié est célébrée chaque 2° ou 3° dimanche de janvier, à l’initiative de l’église catholique.

2017, la 103ème édition
Chaque année, la journée est placée sous un thème proposé par le Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Personnes en Déplacement.
Cette année, le thème retenu est « Mineurs migrants, vulnérables et sans voix ».

Message du pape François
« À notre époque, les flux migratoires sont en constante augmentation en tout lieu de la planète : les réfugiés et les personnes qui fuient leur patrie interpellent les individus et les collectivités, défiant leur mode de vie traditionnel et bouleversant parfois l’horizon culturel et social auquel ils sont confrontés. Toujours plus souvent, les victimes de la violence et de la pauvreté, abandonnant leurs terres d’origine, subissent l’outrage des trafiquants de personnes humaines au cours du voyage vers leur rêve d’un avenir meilleur. Si elles survivent aux abus et aux adversités, elles doivent ensuite se heurter à des réalités où se nichent suspicions et peurs. Très souvent, enfin, elles doivent faire face à l’absence de normes claires et pratiques pour réglementer leur accueil et pour prévoir des itinéraires d’intégration à court et à long terme, avec une attention aux droits et aux devoirs de tous.

Plus que par le passé, l’Évangile de la miséricorde secoue aujourd’hui les consciences, empêche que l’on s’habitue à la souffrance de l’autre et indique des chemins de réponse qui s’enracinent dans les vertus théologales de la foi, de l’espérance et de la charité, en se déclinant en œuvres de miséricorde spirituelle et corporelle. »

Source: Texte & Image: Journée Mondiale; Vatican, Message du pape François      Un site à visiter : www.eglisemigrations.org

31è dimanche de l’année, C

En lisant ou en entendant prononcer le mot DIEU, toutes sortes d’images peuvent nous venir à l’esprit, ou… rien du tout! Au fait, comment imaginer Dieu? Jésus devenu un être humain, incarné chez le peuple juif, on peut se le représenter. Mais Dieu que l’on nomme ‘pur esprit’ – quelle représentation peut-on en faire?michelangelo_hands_painting_4443

Les artistes n’ont pas manqué de produire des œuvres pour illustrer certains de ses attributs. La main de Dieu rejoignant celle de l’homme – chef-d’œuvre de Michelangelo – est devenue célèbre, bien sûr. cosmos-campaignCertaines personnes verront l’œil de Dieu dans une image de nébuleuse. Pour d’autres, un beau paysage sera évocateur de Dieu.

On tente aussi de décrire Dieu à l’aide du langage. La poésie, la théologie, tentent de décrire l’indescriptible… mais l’assistance que les mots procure est souvent sunset_evening_sky_sea_217286bien pauvre. Souvent, mais pas toujours, car certains textes portent la marque de l’Esprit de Dieu lui-même.

C’est le cas des textes de la bible où les paroles sont inspirées. Peut-être vaut-il mieux dire la Parole (au singulier et avec une majuscule!) car elle est la Parole de Dieu, nous le croyons. Et la 1ère lecture de ce dimanche (31è, année C – Sg.11 :22 – 12 :2) en est un exemple bien inspirant.

« Tu as pitié de tous les humains,
 parce que tu peux tout.
 Tu fermes les yeux sur leurs péché… Tu aimes en effet tout ce qui existe…
Tu épargnes tous les êtres, parce qu’ils sont à toi,
 Maître qui aimes les vivants…
 Ceux qui tombent, tu les reprends peu à peu,
 tu les avertis… pour qu’ils se détournent du mal 
et croient en toi, Seigneur. »

Image de tendresse, de patience, de miséricorde – la nature même de Dieu. Ces mots ont un écho vibrant de paix, de sérénité, de certitude d’être accepté, aimé, enveloppé d’une tendresse indicible…

Source: Images: wallpapers.yah.in     answersingenesis.org   all-free-download.com

 

28è dimanche de l’année, C

images-lds-orgLa plupart d’entre nous avons été témoins d’une scène comme celle-ci : on offre à un petit enfant un objet désiré – friandise, cadeau brillant peut-être. Alors que la petite main s’étend vers l’objet, la maman murmure : « Qu’est-ce qu’on dit? » Et la petite frimousse de balbutier : ‘M E R C I’ !

Eh oui, la gratitude doit s’apprendre, elle n’est pas toujours exprimée spontanément… Un auteur spirituel commentait sur le texte de l’évangile de ce dimanche (28è, année C – Lc.17 :11-19) en disant que Jésus a fait la dure expérience que nous faisons souvent, notamment: que la gratitude n’est pas innée chez les humains!

L’évangéliste Luc rend la scène bien vivante pour nous : la lèpre, une maladie si terrible, en être guéri subitement et… continuer tout simplement son chemin sans revenir à celui qui nous a délivrés d’une telle affliction. Est-ce possible? Malheureusement…

On donne parfois à la gratitude le nom de ‘reconnaissance’ et cela traduit bien cette réalité. On re-connaît, on découvre à nouveau, on réalise soudain l’évidence de quelque chose de connu mais que l’on aperçoit dans une nouvelle perspective. C’est comme si on en découvrait maintenant toute la signification.

Peut-être nous faut-il… re-connaître Dieu?… Oh, nous savons bien qu’il est ‘l’auteur de tout bien’, qu’il est un Dieu ‘riche en miséricorde et plein de bonté,’ (Ps.103) mais… peut-être sommes-nous un peu trop habitué/es à sa générosité? Nous tenons peut-être pour acquis ses dons, son pardon, ses ‘surprises’ qui nous rendent si heureux…

Tenir pour acquis que Dieu donne et donne toujours : voilà un article de foi bien louable… pourvu qu’il se joigne à la ‘re-connaissance’! Re-découvrir ce Dieu qui me comble au fil des jours sans que j’aie à mériter ses bénédictions : quelle découverte!

Source: Image: www.lds.org 

Présence-Compassion

En cette Année de la Miséricorde, le Pape François nous rappelle de penser à ceux et celles qui sont… à la périphérie.

Ceux et celles qui ont tout spécialement besoin de notre écoute, de notre empathie, de notre compassion.

Les membres du groupe PRÉSENCE-COMPASSION le font au quotidien.

Le 18 juin, ils célèbreront le 15è anniversaire de leur engagement; la vidéo qui suit nous parle de leur travail .

11è dimanche de l’année, C

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« Regarde ceci, regarde cela! » On répète les mots si souvent! On attire l’attention à un objet ou une situation. Ces mots invitent aussi à regarder quelqu’un : « Regarde ce que cet homme fait… » « Regarde ce que cette femme tient à la main… » Notre regard se porte sur la personne et regarde mais… que voyons-nous? L’extérieur, ce qui est évident, ce qui ‘saute aux yeux’, comme le dit l’expression – et quoi encore?

L’évangile de ce dimanche (11è dimanche de l’année C, Lc.7 :36-50) nous présente Jésus invité chez Simon le Pharisien. La scène nous est bien connue et nous attendons bientôt l’entrée de cette femme, bien connue elle aussi : Marie de Magdala. Et il y a là, pour nous, un… ‘examen de la vue’!

Et voilà que nous entendons les paroles de Jésus : « Simon, tu vois cette femme… » GoodSalt_com-dmtas0013 ssnet.orgOui, Simon la voit, il l’a vue dès qu’elle a osé mettre les pieds dans cette pièce réservée aux hommes, aux hommes… de bonne réputation! Simon ne veut pas la regarder, l’impureté même, pense-t-il. Mais Jésus l’interpelle et Simon voit la femme, oui, il la voit mais avec ‘les verres teintés’ de ses préjugés de pharisien… mal-pensant!

Simon voit la pécheresse publique,
Jésus reconnaît la femme au repentir sincère.
Simon regarde avec mépris la tentatrice,
Jésus perçoit la convertie que sa miséricorde accueille.
Simon juge sévèrement celle qu’il considère comme une ‘femme de rue’,
Jésus pardonne totalement celle en qui il discerne l’image de Dieu… déjà restaurée.
Quelle différence entre deux regards sur la même femme!

Je me demande ce que Dieu voit en moi – j’ose croire qu’il perçoit le désir de revenir à lui, le regret sincère de mes infidélités, et l’attente de son pardon… et cette contemplation de ce que LUI voit est la ‘vision’ la plus réconfortante qui puisse m’être donnée!

Source: Images: ssnet.org;  www.youtube.com

Restauration… nouvelle image

C’est un phénomène connu: des artistes peintres font parfois des découvertes stupéfiantes. Alors qu’ils pensaient observer un tableau quelconque, il arrive parfois qu’ils se trouvent devant un chef-d’oeuvre! Mais pour y arriver, il leur a fallu faire un travail de restauration – nettoyer les couches qui, au cour du temps, ont été ajoutées et ont peu à peu recouvert l’image originelle.
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En cette année jubilaire de la MISÉRICORDE peut-être devrions-nous faire une intervention similaire en ce qui concerne notre image de Dieu… Au fil des siècles, on a peint une image de Dieu qui n’était pas toujours celle de la Révélation authentique. Malheureusement, on a parfois présenté un Dieu qui scrute sans indulgence nos moindres manquements. L’idée, l’image qu’on offrait de Dieu a parfois été celle d’un Dieu qui ne supporte aucune faiblesse et qui châtie sévèrement toute infidélité au code de conduite prescris.
Combien on était alors loin de la Révélation biblique qui faisait prier le Psalmiste avec des mots si justes: « Bénis le Seigneur, mon âme… lui qui pardonne toutes tes offenses, qui te couronne d’amour et de tendresse… Comme est la tendresse d’un père pour ses fils, tendre est le Seigneur pour qui le craint; il sait de quoi nous sommes pétris, il se souvient que poussière nous sommes. » (Ps.103:1,3-4,8,13-14).
Source: Image: naturalpigments.com

Journée Mondiale de la Paix – 2016

La journée Internatinale de la Paix se célèbre le 21 septembre mais depuis le 1er janvier 1968 à l’instigation du Pape de l’époque, Paul VI, l’Église catholique propose au monde entier de célèbrer la Journée Mondiale de la Paix le 1er janvier. Voici quelques extraits du message du Pape François pour la 49è Journée Mondiale de la Paix ayant pour thème: Gagne sur l’indifférence et remporte la paix !

PopeFrancis-81. Dieu n’est pas indifférent ! Dieu accorde de l’importance à l’humanité, Dieu ne l’abandonne pas ! Au début de l’année nouvelle, je voudrais accompagner de cette profonde conviction les vœux d’abondantes bénédictions et de paix, sous le signe de l’espérance, pour l’avenir de tout homme et de toute femme, de toute famille, peuple et nation du monde, ainsi que des Chefs d’État et de Gouvernement et des Responsables des religions. En effet, ne perdons pas l’espérance de voir en 2016 chacun, engagé fermement et avec confiance, à différents niveaux, à réaliser la justice et à œuvrer pour la paix. Oui, celle-ci est don de Dieu et œuvre des hommes. La paix est don de Dieu, mais don confié à tous les hommes et à toutes les femmes qui sont appelés à le réaliser.

2. Les guerres et les actions terroristes, avec leurs tragiques conséquences, les séquestrations de personnes, les persécutions pour des motifs ethniques ou religieux, les prévarications, ont marqué l’année passée du début à la fin, se multipliant douloureusement en de nombreuses régions du monde, au point de prendre les traits de ce qu’on pourrait appeler une « troisième guerre mondiale par morceaux ». Mais certains événements des années passées et de l’année qui vient de s’achever m’invitent, dans la perspective de l’année nouvelle, à renouveler l’exhortation à ne pas perdre l’espérance dans la capacité de l’homme, avec la grâce de Dieu, à vaincre le mal et à ne pas s’abandonner à la résignation et à l’indifférence. Les événements auxquels je me réfère représentent la capacité de l’humanité à œuvrer dans la solidarité au-delà des intérêts individuels, de l’apathie et de l’indifférence vis-à-vis des situations critiques. (…)

Il y a de multiples raisons pour croire en la capacité de l’humanité à agir ensemble, en solidarité, dans la reconnaissance de sa propre interconnexion et interdépendance, ayant à cœur les membres les plus fragiles et la sauvegarde du bien commun. Cette attitude de coresponsabilité solidaire est à la racine de la vocation fondamentale à la fraternité et à la vie commune. La dignité et les relations interpersonnelles nous constituent comme êtres humains, voulus par Dieu à son image et ressemblance. En tant que créatures dotées d’une inaliénable dignité, nous existons en relation avec nos frères et sœurs, envers lesquels nous avons une responsabilité, et avec lesquels nous agissons en solidarité. En dehors de cette relation, nous serions des êtres moins humains. C’est justement ainsi que l’indifférence constitue une menace pour la famille humaine. Alors que nous nous mettons en marche vers une année nouvelle, je voudrais inviter chacun à reconnaître ce fait, pour vaincre l’indifférence et conquérir la paix. (…)

Jésus nous enseigne à être miséricordieux comme le Père (cf. Lc 6, 36). Dans la parabole du bon samaritain (cf. Lc 10, 29-37), il dénonce l’omission d’aide devant l’urgente nécessité de ses semblables : « Il le vit et passa outre » (cf. Lc 10, 31.32). En même temps, à l’aide de cet exemple, il invite ses auditeurs, et en particulier ses disciples, à apprendre à s’arrêter devant les souffrances de ce monde pour les soulager, devant les blessures des autres pour les soigner, avec les moyens dont on dispose, à commencer par son temps, malgré les nombreuses occupations. L’indifférence, en effet, cherche souvent des prétextes : dans l’observance des préceptes rituels, dans la quantité de choses qu’il faut faire, dans les antagonismes qui nous tienne éloignés les uns des autres, dans les préjudices de tout genre qui nous empêchent de nous faire proche. (…)peace-bird-isolated-colorful-design-world-concept-design-55851579 pour PAIX

Ainsi, nous aussi, nous sommes appelés à faire de l’amour, de la compassion, de la miséricorde et de la solidarité un vrai programme de vie, un style de comportement dans nos relations les uns avec les autres. Cela demande la conversion du cœur : c’est à dire que la grâce de Dieu transforme notre cœur de pierre en un cœur de chair (cf. Ex 36, 26), capables de s’ouvrir aux autres avec une solidarité authentique. Cela en effet, est beaucoup plus qu’un « sentiment de compassion vague ou d’attendrissement superficiel pour les maux subis par tant de personnes, proches ou lointaines » La solidarité « est la détermination ferme et persévérante de travailler pour le bien commun, c’est-à-dire pour le bien de tous et de chacun parce que tous nous sommes vraiment responsables de tous » parce que la compassion jaillit de la fraternité. (…)

8. Dans l’esprit du Jubilé de la Miséricorde, chacun est appeler à reconnaître comment l’indifférence se manifeste dans sa propre vie, et à adopter un engagement concret pour contribuer à améliorer la réalité dans laquelle il vit, à partir de sa propre famille, de son voisinage ou de son milieu de travail. Les États sont aussi appelés à des gestes concrets, à des actes de courage à l’égard des personnes les plus fragiles de leurs sociétés, comme les prisonniers, les migrants, les chômeurs et les malades. (…)

Du Vatican, 8 décembre 2015, Solemnité de l’Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie, Ouverture du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde

 

Fête de la Sainte Famille – C

Prov. Trentin-Haut-Adige, N.Italie, Crèche donnée au Vatican 2016La crèche, lieu de miséricorde 
« La crèche nous rappelle que Dieu, dans sa grande miséricorde, est descendu vers nous pour rester toujours avec nous a également rappelé le Pape, cette crèche nous dit aussi qu’Il ne s’impose jamais par la force. Pour nous sauver, Jésus n’a pas changé l’histoire en accomplissant un miracle grandiose, il est venu au contraire dans toute sa simplicité, son humilité, sa douceur. Dieu n’aime pas les pouvoirs imposants dans l’histoire mais se fait petit, enfant, pour nous attirer avec amour, toucher nos coeurs de sa bonté humble.» 

Le Saint-Père a rappelé aussi que Saint François d’Assise, en inventant la crèche, souhaitait faire mémoire de l’Enfant né à Béthéem pour voir de nos yeux ce qui manquait de nécessaire à un nouveau-né. En contemplant le spectacle de la crèche, sont exaltés la simplicité, la pauvreté, l’humilité. C’est là que nous parlent la miséricorde et la tendresse divines.

Le Pape a aussi noté que l’un des personnages de la crèche était un viel homme à qui un autre homme donne à boire: « il saisit le mystère de Noël ». « Que cette crèche puisse attirer les regards et surtout raviver la lumière véritable de Noël » a conclu le Pape.

Source : François \ Activités | (RV) (OB) 18/12/2015             Image: Crèche offerte au Pape par la Province de Trentin-Haut-Adige, Italie du Nord, Noël 2015

Miséricorde

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Sagesse de la rue…

On lui a demandé ce que c’était pour lui, la miséricorde.
« Ah… euh… la miséricorde … c’est quand j’shus dans MISÈRE pis au boutte de ma CORDE… ben là,  j’pense au Bon Dieu pis à sa MI – SÉ – RI – COR – DE! »

Paroles d’un théologien qui s’ignore?

Année jubilaire de la miséricorde

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Dans son homélie du 8 décembre, lors de l’inauguration du jubilé de la miséricorde, le Pape François a dit:

« Si tout restait cantonné au péché, nous serions les plus désespérées des créatures, alors que la promesse de la victoire de l’amour du Christ enferme tout dans la miséricorde du Père. »

« Que de tort est fait à Dieu, et à sa grâce lorsqu’on affirme avant tout que les péchés sont punis par sonjugement, sans mettre en avant au contraire qu’ils sont pardonnés par sa miséricorde ».

PRIÈRE  POUR  LE  JUBILÉ  DE  LA  MISÉRICORDE – Pape François

Seigneur Jésus-Christ, toi qui nous a appris à être miséricordieux comme le Père céleste, et nous a dit que te voir, c’est Le voir, montre-nous ton visage, et nous serons sauvés. Ton regard rempli d’amour a libéré Zachée et Matthieu de l’esclavage de l’argent, la femme adultère et Madeleine de la quête du bonheur à travers les seules créatures; tu as fais pleurer Pierre après son reniement et promis le pardon au larron repenti.

Fais que chacun de nous écoute cette parole dite à la Samaritaine comme s’adressant à nous : « Si tu savais le don de Dieu ! »
Tu es le visage visible du Père invisible, du Dieu qui manifesta sa toute-puissance par le pardon et la miséricorde : fais que l’Église soit, dans le monde, ton visage visible, toi son Seigneur ressuscité dans la gloire. Tu as voulu que tes serviteurs soient eux aussi habillés de faiblesse pour ressentir une vraie compassion à l’égard de ceux qui sont dans l’ignorance et l’erreur: fais que quiconque s’adresse à l’un d’eux se sente attendu, aimé, et pardonné par Dieu.

Envoie ton Esprit et consacre-nous tous de son onction pour que le Jubilé de la Miséricorde soit une année de grâce du Seigneur, et qu’avec un enthousiasme renouvelé, ton Église annonce aux pauvres la bonne nouvelle aux prisonniers et aux opprimés la liberté, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue. Nous te le demandons par Marie, Mère de la Miséricorde, à toi qui vis et règnes avec le Père et le Saint Esprit, pour les siècles des siècles: Amen.