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Les Jeux Olympiques… messages d’arrière-plan…

 L’expérience olympique 2024 bat son plein, elle en est à son 10è jour.
Elle se poursuit par saut et par bond avec tout l’enthousiasme que l’on peut imaginer.
Les athlètes se surpassent en espérant… surpasser aussi les participant/es avec qui ils/elles doivent se mesurer.

Discipline et détermination sont évidentes.
Les espoirs de chacun et chacune les propulsent, littéralement, vers leur but!

Nous regardons leurs performances avec anticipation et grand plaisir.
Il semble que nous participons même à leur fébrilité admirant leur techniques et leur capacité d’endurance.

Mais… il y a les ‘intermèdes’… ces périodes réservées aux promoteurs qui, par leur contribution monétaire, assurent la diffusion.
Nous sommes conscients qu’il s’agit là d’incontournables… mais nous attendons avec impatience que la ‘vraie’ présentation reprenne vite son court!
Il nous semble parfois que les commanditaires ont beaucoup de temps à leur disposition…

Mais voilà qu’à ma grande surprise j’ai fait ce que je nomme: ‘Ma découverte olympique personnelle!’
Je devine que les questions viennent à votre esprit rapidement et ‘en rafale’, selon l’expression courante.

Ce que j’ai découvert est à la fois étonnant et inspirant.
J’ai observé qu’alors que certains commanditaires se contentent de nous présenter d’une manière captivante ce qu’ils ont à nous offrir, d’autres y ajoutent quelque chose de précieux.
Les bailleurs de fonds de ce second groupe s’efforcent de nous procurer aussi un message approprié à la réalité présente, celle des Jeux Olympiques.

On nous encourage à nourrir notre rêve.
On nous répète de poursuivre notre passion.
On nous invite à réaliser l’impossible.
On souligne que l’effort et le courage invincible nous permettent d’être le meilleur possible.
On nous assure que chaque pas franchi nous rapproche de l’endroit où nous voulons être.
On nous conseille surtout qu’il faut surtout demeurer avec zéro désir d’abandonner!

J’ai finalement noté la consigne reçue que pour savourer le bonheur il faut d’abord le semer!

Je dois avouer que, depuis ma découverte, je ‘patiente’ plus facilement lors des messages publicitaires.
J’ose croire que l’un ou l’autre d’entre eux pourrait me servir de guide pour les semaines et les mois à venir.
Peut-être même jusqu’aux prochains Jeux Olympiques de 2028!

Et… peut-être en sera-t-il de même pour vous…

 

Source: Images: unsplash.com  (Amada Ma;  Filipe Freitas)

L’alphabet du Carême – Lettre M

M pour Message

Des messages, nous en recevons à profusion!
Ceux qui autrefois nous parvenaient pas la Poste, arrivent encore à destination.
Mais les nombreuses plateformes des médias sociaux en sont maintenant une source plus importante!

Connection en permanence, information continue, messages répétés en boucle – chaque seconde les télécharge!
Chaque message apporte son contenu et… les émotions qu’il suscite…
On informe, on invite, on interroge, on présente des défis…

Posez-vous la question: Quel est le message le plus récent que vous avez reçu?
Quelle a été votre réaction en prenant connaissance de ce qu’il vous disait? 

Dans l’évangile de Marc, il y a une scène intéressante à ce sujet.
On y rencontre Jaïre, le chef de la synagogue demandant à Jésus de venir guérir sa petite fille gravement malade (Marc 5:22-43).
Déjà en route, Jésus s’arrête pour guérir une femme malade depuis longtemps.

C’est alors qu’arrivent des gens de la maison de Jaïre qui lui apportent ce message:
« Ta fille est morte; pourquoi importuner davantage le maître? »
 « Jésus, sans tenir compte de ces paroles, dit au chef de la synagogue: ‘Ne crains pas, crois seulement’. »

La petite est déjà morte, que peut-on encore espérer?
Jésus dit à Jaïre de ne pas craindre… de croire…

Je m’arrête et me demande comment, moi, j’aurais reçu ces paroles?…

Croire que Dieu est avec nous même quand nous semblons incapables de surmonter l’insurmontable?…
Croire que nous ne sommes jamais seul/es?…
Croire que Dieu ne nous abandonne pas dans les situations désespérées auxquelles nous faisons face?…
Croire que Dieu peut tirer du bien… la vie… de la mort?

Il me semble entendre un ‘petite voix’ intérieure murmurer :
‘Il faut l’faire!’

Oui… croire comme Lui seul peut nous donner de le faire…

 

Source: Images: pexels.com (Angela Roma, Pok Rie)       

 

 

The Alphabet of Lent – Letter M

M for Message

Messages, we receive plenty of them!
Those which used to come to us through the mail still reach us.
But the many platforms of the social media are now a more importance source.

Permanent connection, continuous information, repeated messages in loop – each second downloads them!
Each message brings its contents and… the emotions it awakens…
All comes our way: Information, invitations, questions, challenges…

Ask yourself the question: What was the latest message you received?
What was your reaction when you learnt what it said?

In the gospel of Mark, there is an interesting scene about this subject.
We meet Jairus, the leader of the synagogue asking Jesus to come and heal his daughter seriously ill (Mark 5:22-43).
Already on the way, Jesus stops to heal a woman who has been sick for a long time.

At that moment, some people arrive from Jairus’ home bringing a message to him:

 “Your daughter is dead,” they said.
“Why bother the teacher anymore?”
Overhearing what they said, Jesus told him, 
‘Don’t be afraid; just believe’.”

The young girl is already dead, what hope is there still?
Jesus tells Jairus not to be afraid… to believe…

I stop and I ask myself how I would have received these words?…

To believe that God is with us even when we seem unable to overcome what cannot be overcome?
To believe that we are never alone?…
To believe that God does not leave us on our own to face the desperate situations we have to deal with?…
To believe that, from death… God can draw… some good… life itself?…

It seems to me that, from deep within myself, I hear ‘a small voice’ whispering:
‘A real feat it is!’

Yes… to believe as He alone can enable us to do…

 

Source: Images: pexels.com (Cottonbro Studio)

 

Une expression qui fait réfléchir…

En cette période de Carême, il se peut que les aspects multiples de notre vécu se révèlent à vous avec plus de précision.
Les différents angles de notre quotidien nous apparaissent d’une manière plus claire nous présentant parfois de nouveaux défis..
Nos pensées, nos paroles, nos actions et réactions sont mises sous la loupe…

Il arrive parfois que l’on discerne certains messages qui nous parviennent – messages parfois surprenants, souvent interpellants…

Des messages, il nous en vient d’un peu partout.
Chaque jour, des voix nous rejoignent, d’ici, de là, qui apportent une vérité, suggèrent un questionnement, invitent à la réflexion.
Il suffit de prêter l’oreille, et de donner… l’attention du cœur!

Récemment, un message m’est parvenu par l’entremise de… ma voisine.
Elle serait surprise de l’apprendre, mais ses paroles ont suscité en moi une réflexion qui se poursuit.
Lors de nos rencontres occasionnelles, souvent je l’entends dire : « Si c’était moi… »
Et ces mots ont encore un écho en moi.

La semaine dernière, elle me racontait une visite qu’elle avait faite à une dame âgée qui se sent bien seule.
Ma voisine me racontait sa sortie et ajoutait : « Tu sais, je n’avais vraiment pas le goût de me préparer, me maquiller, prendre l’autobus et me rendre chez cette dame, mais je me suis dit : ‘Si c’était moi…’ moi qui me sens seule, qui n’ai jamais de visite… si c’était moi… alors, j’ai fait un effort et je suis allée. »

 

 

Ma voisine n’en est pas consciente mais, pendant nos conversations, elle utilise cette expression assez souvent.
Chaque fois, je me sens interpelée et, de retour chez moi, je continue à imaginer des situations en me répétant : ‘Si c’était moi…’

  • Si c’était moi qui suis prisonnier de mon fauteuil roulant et ne peut sortir que rarement…
  • Si c’était moi qui n’ai plus de famille et me sens inutile et souvent ‘déprimée’…
  • Si c’était moi qui me répète toujours les mêmes choses et… qui en oublie tant d’autres…
  • Si c’était moi qui suis lente à comprendre et… gauche pour m’exprimer…
  • Si c’était moi le jeune qui cherche… qui se cherche…
  • Si c’était moi la mère monoparentale encore enceinte sans le vouloir…
  • Si c’était moi le réfugié qui balbutie avec peine les mots d’une langue difficile…
  • Si c’était moi le prisonnier condamné injustement… (ça arrive parfois, vous savez!…)

SI C’ÉTAIT MOI…

Oui, si c’était moi, j’aimerais, oh combien j’aimerais une visite amicale, une parole encourageante, un regard qui dit qu’on comprend, une taquinerie qui me fasse sourire – alors que j’ai presque oublié ce que c’est que de sourire!
J’aimerais tellement qu’on pense un peu à moi, qu’on réalise que je suis là et que j’ai besoin d’un peu de chaleur humaine.

Évidemment, on ne peut pas dire ces choses-là, mendier ouvertement, ça ne se fait pas… mais… peut-être qu’un jour quelqu’un se dira : ‘Si c’était moi…’ et… et fera quelque chose…

Source: Images: dissolve   thegioiamxuc.vn, psst.ph

33è dimanche de l’année B – 2021

La Bible nous offre des textes de différentes sortes dont nous retrouvons des extraits dans les lectures de chaque dimanche de l’année.
Les paroles interpellantes de Jésus nous rejoignent par l’évangile.
Les épitres de l’apôtre Paul nous adressent des injonctions souvent exigeantes.
Alors que les livres de l’Ancien Testament nous livrent les visions des prophètes ainsi que des messages de sagesse.

Mais on y trouve également des phrases qui, à prime abord, peuvent paraître banales et sans conséquence.
Et pourtant…

C’est le cas de l’évangile de ce dimanche (Marc 13:24-32) où nous pouvons lire:
« Laissez-vous instruire par la comparaison du figuier… » 
 
Au pays de Jésus, cet arbre était bien connu – sa nature, la période de sa floraison et celle de l’apparition de ses fruits n’avaient rien de mystérieux.
Cet arbre pouvait-il réserver un enseignement quelconque?
C’est ce que Jésus affirme.

Mais Jésus ne donne pas ici une leçon de botanique.
Non, ce qu’il nous donne c’est une leçon de vie!
Et cette leçon consiste à pratiquer l’art de trouver des messages dans les choses ordinaires du quotidien.
C’est aussi simple que cela mais combien exigeant!

Chaque jour, nous faisons l’expérience d’un contact avec des gens, des situations, des événements, qui peuvent changer bien des choses dans notre vie…
si seulement nous prêtons attention aux messages qu’ils nous réservent.

  • Un appel téléphonique d’un ami.
  • Un panneau publicitaire.
  • Un texte reçu par courriel.
  • Une nouvelle entendue à la télévision.
  • Une visite inattendue d’une collègue.
  • Une lecture enrichissante.
  • La vue d’un paysage apaisant.
  • Et tant d’autres…

« Laissez-vous instruire… »  nous dit l’évangile.

Et l’un des messages qui peut alors nous parvenir est celui que ce même évangile nous livre:
« Sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte… »
 
Est-il message plus important, plus urgent… et plus encourageant?!
 

Note: Une  2è réflexion sur un autre thème de cet évangile est présenté à: https://image-i-nations.com/33e-dimanche-de-lannee-b/

Et une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/33rd-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Image: iStock

Fête de la Sainte Famille, année B – 2020

En lisant les textes de cette fête, les mots d’une même ‘famille’ me sont venus à l’esprit :
Connaître et reconnaître.

Notre société en est une où la connaissance est une valeur des plus importantes.
La science y occupe une place primordiale et, d’ordinaire, les scientifiques sont respectés pour ce qu’ils et elles contribuent à notre civilisation.

Mais je me pose la question :
notre connaissance dans de multiples domaines ne nous empêche-t-elle pas, parfois,
de reconnaître des situations, des messages, des personnes?

Les deux premières lectures de cette fête nous présentent deux aînés
(comme on les nomme aujourd’hui) –
sans doute les qualifierait-on de peu instruits – mais qui ont su reconnaître Dieu lui-même.

Et pourtant le message que Dieu leur adressait était plus que déroutant.

Mais…  

« Abram eut foi dans le Seigneur… » (1ère lecture: (Gn.15:1-6; 21:1-3)

« Grâce à la foi, Sara, elle aussi, malgré son âge,
fut rendue capable d’être à l’origine d’une descendance… »
(2è lecture :
(He.11:8.11-12,17-19)

 

Et l’évangile nous met en présence d’un autre couple de personnes âgées – Syméon et Anna –
qui ont également su reconnaître la présence divine… et cela dans un nouveau-né.
Syméon affirme : 

« Maintenant, ô Maître souverain, 
tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais… »

Pour sa part, Anna « proclamait les louanges de Dieu
et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. »
(Évangile: Lc.2:22-40)

 
Chaque fois, ce qui se déroule devant nos yeux semble quelque chose de bien ordinaire –
une situation familière, des acteurs humains comme nous tous et toutes.
Mais les personnages savent voir au-delà et percevoir un message plus que terrestre.

Ils auraient pu s’y méprendre, mal interpréter le message, méconnaître celui qui les interpelait…
Leur foi les a fait reconnaître et faire confiance…

Ne pouvons-nous pas en faire autant?…
 
Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-holy-family-year-b-2020/
 

Source: Images: Bibleword.net   The Jesus Bible   Free Bible Images

Remettre les pendules à l’heure…

Remettre les pendules à l’heure…      

L’expression peut sembler désuète…

« On change d’heure, » vous entendrez ces mots sur la rue, à l’épicerie, à la sortie de votre bureau.
« Oui, oui, c’est aujourd’hui », certains insisteront pour s’assurer que vous en êtes bien conscient/es.
Mais ça veut dire quoi, au juste?
« C’est remettre les pendules à l’heure », direz-vous.

C’est vrai, c’est ce que nous ferons ici ce soir dans notre coin de la planète.
Nos instruments plus performants, les appareils ‘intelligents’,
eux se corrigeront d’eux-mêmes sans notre intervention.

Mais changer d’heure, est-ce changer… le temps?
Le temps, la température, elle, se déroule selon les prévisions – ou, à l’encontre des pronostiques –
nous n’y pouvons rien; il faut ‘faire avec’ selon l’expression populaire.
 
Mais le temps qui… s’envole, le temps qui fuit comme les poètes le disent,
Le temps perdu qui ne reviendra plus…
Et le temps… à venir, qu’en est-il?
Lui non plus, on ne peut pas le changer mais… peut-être faut-il s’y ajuster… en s’ajustant au présent!

Ajuster nos façons de voir et de concevoir la réalité..
Réajuster, peut-être, nos manières d’agir et de réagir…
Tempérer’, justement, nos emportements, nos essoufflements…

Dernièrement, une publicité à la télévision a retenu mon attention.
On nous enjoignait :
« Partez à la recherche des moments qui font de vous ce que vous êtes… »
 
Une pensée salutaire en ce jour où… on remet les pendules à l’heure.
Et… soit dit en passant, il se peut que la publicité présente parfois des messages qui vont sans doute au-delà de ses prévisions…

Source: Image: Walmart

Une courte parabole… qui en dit long!

Un long texte peut expliquer bien des choses.
Mais une courte parabole peut aussi en dire long.
C’est le cas pour la parabole que nous présente
Jacques Miller dans la courte vidéo qui suit.

Le texte de cette parabole fait partie de
l’évangile du 11è dimanche de l’année B.

 

Journée mondiale du blog – 31 août

Le mot Blog est issu du mélange entre Web et Log c’est à dire littéralement un carnet de bord sur le net.

Est-il étonnant de voir apparaître une journée mondiale du blog ?
Pour beaucoup, phénomène de société, pour d’autre simple effet de mode.

Un petit blog pour la route ?

Les Blogs font parler d’eux seulement depuis quelques années en France, pourtant ils sont présents sur le net depuis quasiment le début de celui-ci. Quand, en 1993, Tim Berners Lee créé le premier site internet de l’histoire il est le premier blogger de l’histoire, sans le savoir.

Nouveaux moyens d’expression sur le net, ils ont l’avantage de pouvoir être créés facilement.
Coups de gueules, coups de cœurs, journaux intimes, albums photos, vies privées, successions de liens… on trouve réellement de tout dans la planète blog que d’aucuns nomment parfois la blogosphère.

« Blog bless the World »

Les célébrités et les politiciens ouvrent tous leur propre blog. Nouvelle forme de communication, outil marketing ? Madonna, toujours à la pointe, n’hésite pas à ouvrir son blog afin que « officiellement » tous ses fans puissent lui parler et laisser des messages directement et toujours « officiellement  » c’est elle-même qui y répond. Tout cela au moment où sort un nouvel album.

Les blogs permettent à des inconnus de devenir stars, comme Salam Pax qui au début de la guerre en Irak décrivait son quotidien à la façon d’un envoyé spécial.

Andy Warhol ne se trompait pas quand il annonçait « A l’avenir, chacun aura son quart d’heure de célébrité mondiale « 

Un site à visiter : blogday.wikispaces.com   Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Si c’était moi…

Des messages, il nous en vient d’un peu partout.
Chaque jour, des voix nous rejoignent, d’ici, de là, qui apportent une vérité, suggèrent un questionnement, invitent à la réflexion.
Il suffit de prêter l’oreille, et de donner… l’attention du cœur!

Récemment, un message m’est parvenu par l’entremise de… ma voisine.
Elle serait surprise de l’apprendre, mais ses paroles ont suscité en moi une réflexion qui se poursuit.
Lors de nos rencontres occasionnelles, souvent je l’entends dire : « Si c’était moi… »
Et ces mots ont encore un écho en moi.

La semaine dernière, elle me racontait une visite qu’elle avait faite à une dame âgée qui se sent bien seule.
Ma voisine me racontait sa sortie et ajoutait : « Tu sais, je n’avais vraiment pas le goût de me préparer, me maquiller, prendre l’autobus et me rendre chez cette dame, mais je me suis dit : ‘Si c’était moi…’ moi qui me sens seule, qui n’ai jamais de visite… si c’était moi… alors, j’ai fait un effort et je suis allée. »

Ma voisine n’en est pas consciente mais, pendant nos conversations, elle utilise cette expression assez souvent.
Chaque fois, je me sens interpelée et, de retour chez moi, je continue à imaginer des situations en me répétant : ‘Si c’était moi…’

  • Si c’était moi qui suis prisonnier de mon fauteuil roulant et ne peut sortir que rarement…
  • Si c’était moi qui n’ai plus de famille et me sens inutile et souvent ‘déprimée’…
  • Si c’était moi qui me répète toujours les mêmes choses et… qui en oublie tant d’autres…
  • Si c’était moi qui suis lente à comprendre et… gauche pour m’exprimer…
  • Si c’était moi le jeune qui cherche… qui se cherche…
  • Si c’était moi la mère monoparentale encore enceinte sans le vouloir…
  • Si c’était moi le réfugié qui balbutie avec peine les mots d’une langue difficile…
  • Si c’était moi le prisonnier condamné injustement… (ça arrive parfois, vous savez!…)

SI C’ÉTAIT MOI…

Oui, si c’était moi, j’aimerais, oh combien j’aimerais une visite amicale, une parole encourageante, un regard qui dit qu’on comprend, une taquinerie qui me fasse sourire – alors que j’ai presque oublié ce que c’est que de sourire!
J’aimerais tellement qu’on pense un peu à moi, qu’on réalise que je suis là et que j’ai besoin d’un peu de chaleur humaine.

Évidemment, on ne peut pas dire ces choses-là, mendier ouvertement, ça ne se fait pas… mais… peut-être qu’un jour quelqu’un se dira : ‘Si c’était moi…’ et… et fera quelque chose…

Source: Images: dissolve   thegioiamxuc.vn, psst.ph