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10è dimanche de l’année B – 2024

La lecture de l’évangile de ce dimanche vous fera peut-être murmurer (Marc 3:20-35):
‘Il y a famille… et famille’!

La première partie du texte nous présente certains membres de la famille de Jésus qui semblent ne pas approuver sa… méthode.
Il dépasse les bornes – il se laisse emporter par son enseignement!
Lui et ses apôtres n’ont même plus le temps de manger.
Ses proches disent: « Il a perdu la tête. »
Ils sont convaincus qu’il leur incombe de le ramener… à la raison!

Le texte de l’évangile continue avec une autre scène, puis encore un autre fait nous est présenté.
Cette fois on apprend que :

« Alors arrivent sa mère et ses frères.
Restant au-dehors, ils le font appeler.
Une foule était assise autour de lui; et on lui dit:
« Voici que ta mère et tes frères sont là dehors: ils te cherchent. »

La réponse de Jésus est pour le moins surprenante :

« Parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui,
il dit: « Voici ma mère et mes frères.
Celui qui fait la volonté de Dieu,
celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »

Il s’agit bien d’un autre type de famille –
la relation ne dépend plus des liens du sang.
La nature de cette relation n’a rien à voir avec la biologie ou la génétique.

Cette appartenance à ‘la famille’ de Jésus est fondée sur la manière dont, comme lui, nous répondons à la volonté de Dieu.
Il l’a dit clairement: « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé » (Jean 4:34).

Ce qui nous met en relation de proximité ‘familiale’ avec lui, c’est justement de partager sa nourriture:
la volonté du Père.

Découvrir ce que le Père attend de nous dans chaque situation où nous nous trouvons.
Répondre à son attente au fil du quotidien.
Réaliser du mieux que l’on peut les engagements qui sont nôtres.
Accomplir toutes nos actions – petites ou grandes – pour la gloire du Père, tout simplement parce que c’est ce que Dieu désire de nous en ce moment.

Tout est là – le lien ‘familial’ authentique!

 

Note : Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/10th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: Diocèse de Saint Dié https://www.catholique88.fr/article/1610448343-vivre-sa-foi-a-domicile-181_Diocèse

Journée mondiale des parents – 1er juin

C’est l’ONU qui est à l’origine de cette journée mondiale.
Dans sa résolution A/RES/66/292 du 17 septembre 2012, l’assemblée générale a proclamé le 1er juin, Journée mondiale des parents, pour mettre à l’honneur les parents du monde entier.

Un père, une mère, des parents…

La responsabilité première des parents a, de tous temps, été de prendre soin des enfants, les protéger et leur assurer un développement harmonieux.

La famille doit garantir aux enfants un climat de bonheur, d’amour et de compréhension, leur permettre de grandir et les rendre aptes à affronter l’avenir.

Journée mondiale pour le droit aux origines – 30 mai

Journée mondiale pour le droit aux origines
Depuis 2014, il existe une journée mondiale consacrée au droit à connaître ses origines. Ce combat a été initié par un collectif, la Coordination des Actions pour le Droit à la Connaissance des Origines. La journée du 30 mai a été mise en place pour donner une plus grande visibilité à cette cause.

Des questions complexes

La question posée mérite qu’on s’y arrête. Faut-il, oui ou non, permettre aux enfants nés sous x de retrouver leurs parents biologiques alors même que l’accouchement sous X était censé rompre tout lien.

Le législateur s’est lui aussi penché sur cette question et s’est posé la question de modifier la loi en créant le Conseil National pour l’Accès aux Origines Personnelles (CNAOP) et envisagerait la possibilité que le père puisse reconnaitre l’enfant, même si la mère accouche sous X.

Les questions sont posées, les réponses pas toujours aussi simples qu’on pourrait le souhaiter. L’intérêt de cette journée sera a minima d’inciter tout un chacun à y réfléchir !

Un site à visiter : lavoixdesadoptes.com    Source: Texte & Image: Journée mondiale

10è dimanche de l’année B

L’évangile de ce dimanche est long et il touche plusieurs sujets.
Ces différentes idées pourraient être regroupées sous un thème: Une question d’identité.
N’est-ce pas de cela qu’il s’agit dans ce texte? (Mc.3:20-35)
On pourrait le penser.

La réputation de Jésus est comme déchirée, il semble, entre l’opinion de ses proches et celle de ses opposants.
Sa famille veut le ramener à la raison car, à leurs yeux, il a perdu la tête.

Pour leur part, les scribes affirment qu’il est possédé par nul autre que le chef des démons.
Mais lui, Jésus, raisonne logiquement avec ces derniers en disant que
si le chef des démons chasse l’un des siens,
sa maison et son pouvoir s’effondreront –
c’est l’évidence même!

En ce qui concerne les liens familiaux Jésus révèle une réalité inédite et…
en fait, il donne justement un sens d’identité
à ceux et celles qui le suivent et vivent selon son message :
ils sont précisément sa parenté proche comme sa mère, ses frères et sœurs.

Ne sommes-nous pas du groupe, nous qui le suivons jour après jour?

Note: Une autre réflection est offerte sur un thème different en anglais à: https://image-i-nations.com/10th-sunday-of-the-year-b/

Source : Images : lds.org   studiu-biblic.ro

Les deux mains

785px-Rembrandt_Harmensz_van_Rijn_-_Return_of_the_Prodigal_Son, en.wikipedia.orgCette célèbre peinture de Rembrandt a été interprétée de bien des manières.

Une interprétation suggère que les deux mains du père sont différentes en apparence – l’une féminine, l’autre masculine.

 

L’inspiration d’Isaïe et celle du Psalmiste s’y rejoignent:

« Comme un fils que sa mère console, moi aussi je vous consolerai » (Is.66:13).

« Comme est la tendresse d’un père pour ses fils, tendre est le Seigneur pour qui le craint » (Ps.103:13).

Source: Image: en.wikipedia.org