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La Fête du Travail…

Il y a quelques jours, nous avons célébré La Fête du Travail…
ironiquement… pour plusieurs d’entre nous, en ne travaillant pas!
Et depuis, la vie quotidienne a repris son cours
avec pour certains, une lassitude évidente,
pour d’autres une amertume dissimulée…
‘Métro, Boulot, Dodo’, murmurent-on.
Si peu d’enthousiasme ou de ‘vision’, il semble.
Et pourtant… quand on y pense…

 

 Quand Dieu s’est fait l’un de nous, il a choisi… son travail –

quinze années, peut-être, comme menuisier…

et trois ans, environ, comme prêcheur-itinérant…

Le tout réalisant ce que le langage théologique nomme: « le salut du monde. »

Notre travail uni au sien  continue cette réalisation: bâtir le monde dont Dieu rêve pour nous…

 

Source: Images: https://levangelisation.eklablog.com/jesus-fils-du-charpentier-a215446009      The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints     

Le travail… de l’Homme-Dieu…

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Quand Dieu s’est fait l’un de nous, il a choisi… son travail –

quinze années, peut-être, comme menuisier…

et trois ans, environ, comme prêcheur-itinérant…

Le tout réalisant ce que le langage théologique nomme: « le salut du monde. »

 

Notre travail uni au sien  continue cette réalisation: bâtir le monde dont Dieu rêve pour nous…

Source: Images: https://levangelisation.eklablog.com/jesus-fils-du-charpentier-a215446009       lds Media Library

 

 

5è dimanche de l’année, C

Si un fermier avec, pour tout bagage intellectuel, son diplôme d’école primaire s’avisait de dire à un médecin que ses méthodes de diagnostic ne sont pas au point, il se montrerait à la fois ignorant et arrogant. On pourrait dire la même chose d’une cuisinière, même fameuse pour ses recettes originales, si elle se pensait compétente pour dire à une prof d’université comment enseigner un sujet dont elle, la cuisinière, ignore tout!

J + Peter youtube

Ces exemples font sourire ou peuvent même causer de l’indignation. Mais avez-vous bien lu l’évangile de ce dimanche (Luc 5 :1-11)? N’y avez-vous pas remarqué un menuisier d’un petit village qui indique à un pêcheur d’expérience où jeter son filet en mer? C’est pourtant exactement ce que cette scène décrit : Jésus, le charpentier de Nazareth, dit au pêcheur Simon-Pierre de tenter une nouvelle fois de prendre du poisson alors même que cela a été impossible pendant toute la nuit précédente. Il insiste : « Avance en eau profonde et lâchez vos filet pour la pêche. »

On comprend facilement la réponse de Pierre : « Maître, nous avons peiné toute une nuit sans rien prendre… » Et pourtant, sans hésitation, Pierre ajoute : « Mais sur ta parole je vais lâcher les filets. »

youtube J.+ P.Quelle réplique étonnante! Le labeur et l’échec de toute une nuit d’effort n’empêchent pas ce pêcheur qui a bien des années dans le métier de suivre le conseil de ce jeune menuisier qui ne doit pas trop s’y connaître en termes de filets et de prise de poisson! Quelle confiance… aveugle ou justifiée? 

Nous connaissons si bien la fin du récit que nous ne nous étonnons plus et pourtant l’attitude de Pierre a quelque chose de toute à fait surprenant. Croyait-il, peut-être, que Jésus avait aperçu un banc de poisson surgir soudainement? Ce n’est pas impossible. Ou, avait-il le pressentiment que cet homme qu’il connaissait à peine était plus qu’un charpentier? Cela semble probable.

Se fier à quelqu’un, lui donner toute sa confiance, oser faire ce que l’on ne ferait pas si ce n’était pas lui qui le demandait – c’est ça la FOI.

La foi qui n’est pas satisfaite de formules répétées, qui ne se contente pas de traditions et de rites, mais qui ose dire – et de tout son être – les mots qui engagent: « Sur ta parole… »  prête à vivre en profondeur l’expérience qui en résultera.
Ça ne se commande pas – à moins que ce soit Dieu-fait-homme qui le fasse. Alors, oui, cette FOI est la seule réponse qui soit valable, viable et… vivifiante!

Source: Images: Youtube