Assis sur un âne, Jésus entre dans la ville de Jérusalem.
La scène nous est bien connue, nous l’imaginons sans peine.
Ses disciples l’accompagnent et une foule les entoure agitant des branches de palmiers.
Tout joyeux, ils rient et ils crient.
À voix haute, ils acclament celui qu’ils reconnaissent comme le descendant de David,
le grand roi dont ils honorent encore la mémoire.
En esprit, je regarde Jésus et… je me demande à quoi il pense…
On l’accueille comme un roi – il y avait échappé par le passé (Jean 6:15).
Aujourd’hui, il se prête au jeu, pourrait-on dire.
Il sourit à ces gens qui le pressent de toutes parts.
Il les défend même contre les chefs des Juifs qui se plaignent de leurs accueil bruyant (Luc 19:40).
Peut-être, en pensée, revoit-il sa vie…
Trente années de ce que l’on a qualifié de ‘vie cachée’ à la maison de Nazareth avec Marie, sa mère, travaillant à l’établi de charpentier avec Joseph.
Trois ans de ‘vie publique’ – une vie de service pour tous les nécessiteux des villages et des villes et les laissés-pour-compte…
Enseignement, guérisons et pardon – au fil des jours, le long des routes, au bord du lac…
Jusqu’à… aujourd’hui : un jour, un seul jour de gloire… (Marc 11:1-10).
Pourquoi accepte-t-il maintenant ce qu’il a toujours refusé?
Il ne l’a pas révélé… nous ne pouvons que tenter d’imaginer… au risque de faire fausse route complètement.
Peut-être voulait-il que nous comprenions que, dans une vie humaine, rien n’est étranger à Dieu…
si seulement… nous cheminons avec lui sur le chemin que Lui-même nous trace…
Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/palm-sunday-year-b-2021/