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Journée Mondiale de la Trisomie 21 – 21 mars

Si la trisomie 21 demeure la cause principale du retard mental chez les personnes déficientes intellectuelles, elle reste mal connue du grand public. On sait généralement que l’origine de la maladie est la présence d’un chromosome surnuméraire dans le patrimoine génétique du malade, mais bien peu de choses sur les traitements qui pourraient être mis en oeuvre.

Une journée mondiale a été mise en place avec le soutien des Nations Unies, dans le but de mieux informer la population sur cette maladie et sur ses traitements.

C’est plus précisément en 2005 que l’AFRT (Association Française pour la Recherche sur la Trisomie 21) a choisi la date du 21 mars, 21/3, ce qui en anglais donne 3/21, date qui explicite la présence de 3 chromosomes au lieu de 2, comme date symbole pour sensibiliser à la trisomie 21. La première journée mondiale a été organisée cette année là et marquée par un colloque regroupant des chercheurs, des associations de familles et l’ensemble des professionnels concernés.

La situation selon les pays est extrêmement variable car, dans certains cas, le diagnostic prénatal entraîne l’élimination pure et simple du foetus… et de façon collatérale, un moindre intérêt à susciter une recherche médicale en vue de guérir les malades.

Accueillir l’enfant trisomique
La campagne « Trisomique, et alors » lancée à l’initiative de 15 associations européennes doit nous aider à mieux cerner les enjeux en délivrant en même temps un message d’avenir positif et humain à destination des familles, pour accueillir et élever un enfant handicapé.

Elle l’a fait !
« Elle », c’est Mélanie Ségard, jeune femme trisomique de 21 ans qui a présenté la météo en direct à la fin du Journal Télévisé de 20 heures le 14 mars 2017. Changer notre regard, c’est aussi cela !

Un site à visiter : www.fondationlejeune.org      Source: Texte & Image: Journée mondiale

 

 

Journée mondiale contre le cancer – 4 février

Journée mondiale contre le cancer: 40% des cancers pourraient être évités en adoptant un mode de vie plus sain!

À l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, célébrée le 4 février, le ministère de la Santé, en collaboration avec la Fondation Cancer, lance une nouvelle campagne d’information et de sensibilisation afin de susciter l’intérêt et la mobilisation de chacun autour de meilleurs comportements au quotidien.

La campagne 2019, parrainée par l’ancien joueur de tennis professionnel Gilles Muller, met un accent fort sur la prévention. À côté du dépistage précoce, la prévention joue un rôle primordial dans la lutte contre le cancer. En adoptant des modes de vie sains – avec en premier lieu, le refus du tabac et la consommation modérée de l’alcool et en favorisant une alimentation saine et activité physique régulière – 40% des cancers pourraient être évités.

De son côté, la Fondation Cancer offre plusieurs services gratuits en termes de prévention comme le Food Lab, Comment devenir non-fumeur ou encore le FiTeam.

La Fondation Cancer mettra également en avant, dans les prochaines semaines, la thématique « Comment réagir face à un collègue atteint du cancer? ».

Face à toutes les émotions provoquées par la maladie et à la complexité de l’approche, la Fondation délivrera des suggestions et des réponses ciblées lors de conférences au sein des entreprises. En effet, le diagnostic de cancer ne concerne pas seulement la personne malade mais l’ensemble de son entourage social. Les effets se ressentent jusqu’au niveau professionnel. Pour répondre à cette problématique, la Fondation Cancer a élaboré un dossier spécial pour mieux appréhender ces relations intra-professionnelles http://bit.ly/collegue_cancer.

Source : Texte (extraits) : https://gouvernemnt.lu/fr   Communiqué 01.02.2019  Image : allevents.in   « Le cancer : espoir et défis – Déjeuner-causerie : projet Leucégène at Institut de recherche en immunologie et en cancérologie, Montréal »

 

Journée mondiale de lutte contre la polio – 24 octobre

L’origine de cette journée mondiale revient au Rotary International et ses nombreux partenaires pour cette cause (de façon non exhaustive et dans le désordre, l’OMS, l’UNICEF, la Fondation Bill & Melinda Gates mais aussi des gouvernements de par le monde, …).

Les actions lancées depuis 25 ans dans le cadre de cette campagne ont permis d’obtenir des résultats spectaculaires et permettent d’affirmer avec un optimisme raisonnable:

En finir avec la polio, on y est presque…
Au début des années 1990, la poliomyélite touchait 350.000 personnes par an dans 125 pays. Elle était encore une des maladies les plus redoutées, paralysant des milliers d’enfants tous les ans et provoquant de nombreux décès.

Depuis cette époque, les campagnes de vaccination ont permis de faire reculer le fléau et on observe un déclin rapide. De nombreuses zones de la planète sont débarrassées presque complètement de la maladie.

Il reste encore des points noirs
Trois pays constituent encore des foyers de résistance à la polyo, il s’agit du Nigéria, du Pakistan et de l’Afghanistan. Les efforts entrepris doivent y être poursuivis pour arriver à une disparition totale de la maladie.

Un site à visiter : www.endpolio.org         Source: Texte: Journée mondiale  Images: End Polio

 

Journée mondiale contre l’hépatite – 28 juillet

Cette journée mondiale, voulue par l’OMS, est destinée à faire connaître les différentes formes d’hépatite au grand public et fournir des axes d’action:

  • comment reconnaitre les hépatites ?
  • comment l’hépatite se transmet-elle ?
  • qui est exposé à l’hépatite ?
  • quelles sont les différentes méthodes de prévention et de traitement ?

Malgré les ravages provoqués, les différentes hépatites sont en grande partie méconnues, elle ne sont souvent pas diagnostiquées ni traitées. Plus d’un milliard de personnes sont infectées par une hépatite B ou C.

L’OMS tire le signal d’alarme
La journée contre l’hépatite vient à point nommé nous rappeler l’ampleur du fléau : les risques hépatiques représentent un risque majeur pour la santé dans le monde avec près de 1,4 million de décès enregistrés chaque année et des centaines de millions de personnes touchées par cette affection chronique.

Hépatite A : 1,4 million de cas d’hépatite A sont enregistrés chaque année.

Hépatite B : 2 milliards de personnes infectées par l’hépatite B

Hépatite C : 150 millions de personnes sont porteuses de l’infection chronique par l’hépatite C.

Des actions de dépistage
Des manifestations dans le but de sensibiliser la population existent dans de nombreux pays et enregistrent des résultats. Le Ministère de la santé canadien a mis un place un mois complet de sensibilisation.

Un site à visiter : www.hepatites-info-service.org       Source : Texte : Journée Mondiale  Images: Journée Mondiale   www.awarenessdays.com

 

 

Actualité porteuse d’espérance

Un adolescent met au point un traitement prometteur contre le cancer

 Un Ontarien de 16 ans suscite l’intérêt des scientifiques du monde entier parce qu’il a mis au point une technologie efficace et moins coûteuse pour combattre le cancer. Voici Sajeev Kohli. Le quotidien de Sajeev Kohli ne ressemble en rien à celui d’un adolescent typique. Il passe autant de temps à l’école secondaire que dans les laboratoires de l’Université de Waterloo, où il tente de trouver une cure au cancer.

Le jeune Ontarien s’intéresse à la science depuis plusieurs années. Mais c’est lorsqu’un de ses oncles a été diagnostiqué d’un cancer du rein qu’il a choisi d’y consacrer ses recherches. « Je l’ai vu souffrir à l’hôpital, se rappelle Sajeev Kohli. J’ai vu la douleur associée à la maladie. C’est ce qui m’a poussé à vouloir mettre au point un traitement moins invasif. » Les traitements réguliers contre le cancer affectent aussi les cellules saines, provoquant souvent une série d’effets secondaires.

Sajeev Kohli a élaboré, grâce à la nanotechnologie, une méthode pour transporter avec plus de précision les médicaments dans le corps humain. « Mes nanovéhicules parviennent à se rendre jusqu’aux cellules cancéreuses sans toucher aux cellules saines », explique-t-il. 

Déjà efficace contre trois cancers
L’approche de Sajeev Kohli a prouvé son efficacité contre les cancers du côlon, du poumon et du sein lors d’essais effectués sur des cultures cellulaires en laboratoire. Brian Dixon, un professeur qui dirige un laboratoire de recherche à l’Université de Waterloo, est impressionné par l’habileté qu’ont les nanovéhicules conçus par le jeune chercheur à cibler directement les cellules cancéreuses.

Mais, selon lui, l’aspect le plus novateur de sa recherche est l’algorithme qu’il a créé pour déterminer la cible à atteindre. « C’est une approche beaucoup plus directe, explique-t-il. Habituellement, les traitements se développent au terme d’analyses sur les cellules en laboratoire. » Le jeune chercheur soutient que sa méthode est 10 fois plus rapide à mettre sur pied, sept fois moins coûteuse et cinq fois plus efficace que les traitements actuels. « La méthode que j’ai mise au point est universelle. Des véhicules similaires pourraient être adaptés pour combattre d’autres cancers ou même d’autres maladies. »

Les travaux de Sajeev Kohli lui ont d’ailleurs valu les grands honneurs au concours Sanofi Biogenius Canada , (édition 2018), qui s’est tenu en mai. Le jeune prodige revient également de Boston, aux États-Unis, où il a remporté le grand prix du Global Healthcare Challenge dans une compétition internationale de biotechnologie.

Longue route devant lui
La prochaine étape pour Sajeev Kohli est de prouver l’efficacité de sa méthode in vivo. D’ici quelques années, il pourrait injecter ses nanoparticules à des souris et à des poissons-zèbres pour constater leurs effets sur la tumeur. Les essais cliniques sur les humains, quant à eux, ne se feront pas avant 10 ans. Et il faudrait sans doute attendre encore 20 ans avant que son traitement puisse aboutir sur le marché.

Source: Texte (abrégé): Daniel Blanchette Pelletier, 15 juin 2018  Image: © Jackie Sharkey  publication de MSN

 

 

Journée mondiale de la sclérose en plaques – 30 mai

Lancée en 2009, cette journée est consacrée à une maladie très invalidante encore méconnue du grand public. Elle est traditionnellement célébrée le dernier mercredi du mois de mai.

Plus de deux millions de personnes de par le monde sont atteintes par la sclérose en plaques. Elle touche plus de femmes que d’hommes avec une proportion de 1.7 femmes pour 1 homme et se déclenche généralement sur des sujets assez jeunes.

La SEP se caractérise par une réaction inflammatoire d’origine nerveuse et peut évoluer assez rapidement avec des manifestations neurologiques variées. Elle est considérée comme la première cause de handicap non traumatique chez l’adulte jeune.

La recherche scientifique n’est pas encore en mesure de préciser les véritables causes de la maladie et la médecine ne dispose encore à ce jour d’aucun traitement curatif.

Un site à visiter : lamaisondelasep.fr   Source : Texte (abrégé): Journée Mondiale Images : VectorStock   Jeux de société, Qc

 

Journée Mondiale de l’hémophilie – 17 avril

Chaques année, le 17 avril, l’Association Française des Hémophiles (AFH) célèbre la Journée Mondiale de l’Hémophilie, avec pour objectifs de sensibiliser un large public aux réalités d’une maladie peu connue et de mobiliser le plus grand nombre en faveur de l’intégration des patients.

Cette journée correspond à la date de naissance, en 1926, de Frank Schnabel, québécois, fondateur de la Fédération Mondiale de l’Hémophilie et a été consacrée comme date de la Journée Mondiale.

Ce qu’en dit la science
L’hémophilie est une maladie hémorragique héréditaire due au déficit d’une protéine de coagulation, habituellement présente dans le plasma. Elle se transmet de façon hériditaire de père en fille et de mère en fils.

Son incidence est de 1 à 2 pour 10 000 naissances mâles (environ 5000 hémophiles en France). La personne hémophile manque d’un élément qui participe à la formation d’un caillot solide dans le processus de coagulation (facteur VIII pour l’hémophilie A ou facteur IX pour l’hémophilie B). Elle ne saigne pas plus qu’une autre, mais plus longtemps car l’hémostase n’est pas complète et le caillot ne « tient » pas. Selon la localisation de l’hémorragie (externe, interne, intramusculaire profonde, intra-articulaire), l’hémostase doit être assistée par l’injection d’une dose suffisante du médicament antihémophilique habituel, aussi longtemps que la cicatrisation n’est pas assurée durablement.

L’hémophilie et l’avenir ?
La forme majeure de l’hémophilie touche en France près de 5000 personnes. En prenant en compte les formes les plus sévères de la maladie de Willebrand, très proche de l’hémophilie, et les autres maladies de la coagulation, on estime en France à 15 000 le nombre de personnes affectées par un processus de coagulation défaillant.

L’existence de traitements de plus en plus sophistiqués et l’amélioration des conditions de vie des patients qui l’accompagne ne doivent pas masquer la persistance de réelles contraintes : des traitements aux modes d’administration parfois complexes (intraveineuses) et une fragilité naturelle nécessitant une attention soutenue.

Un site à visiter: www.wfh.org   Source: Texte & Image: Journée mondiale       2è Image : Dreamstime.com

Journée Mondiale de la maladie de Parkinson – 11 avril

Cette maladie fut décrite pour la première fois par James Parkinson, (1755-1824), médecin Anglais, en 1817; il décrivit celle-ci sous le nom de « Paralysie agitante ». Charcot (1825-1893), médecin Français à l’hôpital de la Salpêtrière, donna le nom définitif à cette maladie: « Maladie de Parkinson ».

Le 11 Avril, date anniversaire de la naissance de James Parkinson, est devenue, depuis 1997, la Journée Mondiale du Parkinson, mais suivant les pays, la date varie quelque peu.

L’EPDA (European Parkinson’s Disease Association : Association Européenne du Parkinson) a choisi comme emblème la tulipe, créée par les Néerlandais, de couleur rouge et blanche et baptisée « James Parkinson ». Journée initialement Européenne, elle est devenue, en 1997, Journée Mondiale.

La maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson est une affection dégénérative, rare avant 45 ans, touchant 1,5 % de la population de plus de 65 ans, qui atteint autant les hommes que les femmes. La lésion fondamentale est la dégénérescence d’un certain type de neurones : les neurones dopaminergiques.

Ces neurones produisent de la dopamine, qui est une des substances neurotransmettrices du système nerveux. Elle intervient notamment au niveau de neurones responsables du contrôle des mouvements du corps. Il y a lors de la maladie de Parkinson un déficit en dopamine dans le cerveau et cela se manifeste par des troubles des mouvements.

Causes et facteurs de risque
La cause de la maladie de Parkinson est inconnue. De très rares cas sont héréditaires, et dans ce cas ce sont des maladies de Parkinson survenant chez des sujets très jeunes. De même aucun facteur de risque n’est connu avec certitude, notamment aucun facteur alimentaire ou infectieux n’a été reconnu.

Les signes de la maladie
Le début de la maladie est insidieux : réduction de l’activité, fatigabilité anormale, douleurs mal localisées, difficultés d’écriture, tremblement d’une main, raideur fluctuante, etc. Progressivement, les autres signes de la maladie vont apparaître. Ce sont principalement :

L’akinésie (« lenteur » des mouvements)
L’akinésie est définie par la rareté, la difficulté d’initiation, la lenteur du mouvement. Elle touche notamment la marche : le démarrage est difficile, parfois en piétinant sur place, puis avec de petits pas, les pieds « collés » au sol, les bras immobiles ne se balançant plus, le dos courbé en avant, le cou raide.

L’hypertonie (rigidité)
L’hypertonie est dite de type extrapyramidale. C’est une rigidité, une raideur des membres et de l’axe (le rachis), que l’on constate en mobilisant les articulations du patient, à qui l’on demande d’être le plus passif et le plus relâché possible. On observe alors une résistance involontaire à la mobilisation (par exemple la flexion-extension du poignet), résistance qui disparaît et réapparaît par à-coups successifs au cours du mouvement: c’est le phénomène dit de la roue dentée.

Le tremblement
Le tremblement est fréquent. C’est un tremblement régulier, qui apparaît typiquement au repos, et disparaît lors des mouvements ; il est parfois présent lors du maintien d’une attitude (par exemple lorsque le patient maintient ses bras tendus devant lui). Il disparaît pendant le sommeil et augmente lors des émotions ou d’ efforts de concentration comme le calcul mental. Au niveau des mains, il évoque un mouvement d’émiettement de pain entre les doigts. Il peut toucher le visage, avec un tremblement des lèvres ou du menton.

La diminution des réflexes de posture (troubles de l’équilibre), qui apparaît plus tardivement que les autres signes.
La diminution des réflexes de posture est responsable de troubles d’équilibre.

Evolution de la maladie
La maladie de Parkinson est une maladie chronique, que les traitements permettent de largement améliorer mais pas de guérir. Initialement, les troubles sont généralement discrets, ne nécessitant pas toujours de traitement. Le début du traitement s’accompagne quasiment toujours d’une grande amélioration voire d’une disparition des signes de la maladie. Cette période de grande efficacité des médicaments, qu’on appelle parfois « lune de miel », dure le plus souvent plusieurs années. Après cette période plus ou moins prolongée, l’efficacité du traitement est moindre.

Un site à visiter : www.franceparkinson.fr      Source: Texte (résumé): http://www.journee-mondiale.com   Images: neurologie-de-l-environnement.fr           
https://www.facebook.com/parkinson.montreal.laval/

 

 

Journée Mondiale des troubles bipolaires – 30 mars

Certaines journées mondiales semblent avoir bien du mal à se faire une place dans notre environnement médiatique surchargé. La journée consacrée aux troubles bipolaires, lancée en France en 2014, en fait partie.

Vous, je sais pas, mais moi, cela me déprime…

Une [tentative de] définition
Ils ont longtemps été connus sous le nom de troubles maniaco-dépressifs. Cette pathologie reste cependant très méconnue et souvent tabou. Tabou parce que beaucoup de personnes atteintes n’osent pas avouer à leurs proches que leurs émotions sont « démesurées », qu’elles passent alternativement d’un état d’excitation anormale (proche de l’euphorie) à un état léthargique (complètement dépressif!).

1 à 2 % de la population souffrirait de la forme majeure de la maladie.
Dans la moitié des cas, ces troubles seraient associés à des pratiques addictives et ils seraient à l’origine du quart des tentatives de suicide.

Une cause avérée de suicide
Le corps médical semble tomber d’accord pour affirmer que ces troubles ne surviennent que si trois facteurs de risque sont réunis:

  • une terrain génétique propice,
  • une hypersensibilité générale,
  • l’existence d’événements graves comme facteur déclenchant.

La recherche progresse
Les chercheurs ont pu établir que l’apparition de la maladie était favorisée par la présence d’un certain nombre de gènes (une quinzaine ont déjà été identifiés).

La mise au point de traitements progresse de son coté, et même si les médicaments ne peuvent pas tout, ils permettent de stabiliser de nombreux malades. Par contre, les antidépresseurs sont à manier avec précaution, car ils risquent d’aggraver le mal.

La journée mondiale des troubles bi-polaires fournit une occasion réver de parler un peu plus de cette maladie et sensibiliser les instances concernées par son traitement. En 2015, l’association France Dépression y a largement apporté son concours. Les choses bougent.

Un site à visiter : www.clubhousefrance.org.
Source: Texte: http://www.journee-mondiale.com/430/journee-mondiale-des-troubles-bipolaires. Image: fr.fotolia.com

 

Journée Mondiale de lutte contre la tuberculose – 24 mars

La Journée mondiale de la tuberculose rend hommage à cette armée internationale de travailleurs sociaux qui luttent contre la tuberculose avec le DOTS. Sans eux, les résultats obtenus au cours de ces 10 dernières années n’auraient pas été possibles ; sans eux, nul espoir de progrès futurs.

Les héros ordinaires de la lutte contre la tuberculose.

Malgré la formidable réussite du partenariat Halte à la tuberculose, il reste beaucoup à faire. Chaque année, près de 9 millions de personnes développent une tuberculose active et pas moins de 2 millions succombent à la maladie. Selon les statistiques établies en 2003 par l’Organisation Mondiale de la Santé, le dépistage des cas s’élève à 44 % et le taux de guérison à 81 %, chiffres largement inférieurs aux objectifs pour 2005, respectivement fixés à 70 % et 85 %.

Pour continuer à soutenir et soigner les malades, surmonter les difficultés posées par l’épidémie de VIH et aider chaque pays à réaliser les Objectifs du Millénaire pour le Développement, qui visent à réduire de moitié par rapport aux chiffres de 1990 la pauvreté ainsi que la prévalence de la tuberculose et le taux de mortalité imputable à cette maladie d’ici 2015, le monde doit pouvoir s’appuyer sur l’ensemble des personnels de santé. Or dans de nombreux pays, les services de santé publique sont sérieusement menacés par la  » fuite  » de leurs personnels formés vers des pays plus riches et par la réduction des budgets de santé publique.

Source: Texte (abrégé): Journée Mondiale    Images: RTNB   coalitionplus.org