La journée « européenne » de l’épilepsie est devenue « internationale » en 2015. Elle est traditionnellement célébrée le 2ème lundi de février. Son but est de promouvoir les droits des malades épileptiques dans le monde entier.
Organisée par le Bureau international pour l’épilepsie (IBE) et la Ligue internationale contre l’épilepsie (LICE), la Journée internationale de l’épilepsie, lancée le 9 février 2015 doit permettre aux 65 millions de personnes atteintes dans le monde de rompre leur isolement et d’échapper stigmatisation. En leur permettant, ainsi qu’à leurs proches, de partager leurs expériences et histoires, la Journée veut sensibiliser à la prévalence de la maladie, garantir des droits identiques aux patients et permettre ainsi aux personnes vivant avec l’épilepsie d’accéder à la même qualité de vie. En bref, l’épilepsie ne doit pas être résumée aux crises.
L’épilepsie, une maladie mal traitée : Car en dépit de sa prévalence élevée, l’épilepsie reste une maladie cachée, mal traitée alors que traitable, entraînant un lourd fardeau pour la majorité des patients et des systèmes de santé, et synonyme de qualité de vie dégradée pour la majorité des personnes touchées. Alors que l’épilepsie n’est pas une maladie rare, que des centaines de milliers de patients vivent avec la menace de crise, à tout moment et, pour certains de récurrences plusieurs fois par 24 heures, alors que c’est aussi la maladie chronique la plus fréquente en neurologie pédiatrique, avec une incidence d’environ 0,5 à 1%, l’épilepsie reste encore insuffisamment traitée. Un enfant épileptique sur 3 va développer une épilepsie réfractaire aux antiépileptiques et avec cette épilepsie réfractaire toute une variété de pathologies physiques, psychologiques et sociales.
Source: Texte: http://blog.santelog.com/2015/02/09/journee-mondiale-de-lepilepsie Image: amazon.fr