Être perdu, dans la forêt ou dans le désert, peut être une expérience traumatisante.
Même s’égarer dans une ville inconnue est parfois stressant.
Mais être perdu dans la vie… cela peut devenir encore plus dramatique, non?
On n’ose imaginer cette perspective et pourtant…

À la pensée de cette réalité, certain/es se posent des questions…
Ils/elles imaginent des scénarios de ‘salut’ qui les réassurent et leur procurent une certaine sécurité.
La philosophie, la théologie, viennent à la rescousse avec des explications.
Mais… c’est qu’il y a des philosophies et des théologies, oui, au pluriel!

On nous offre des suggestions…
Mais… où se trouve la vérité, quel est le chemin qui conduit là où l’on désire se retrouver?
On dit vouloir une vie qui vaille la peine d’être vécue, une existence riche de sens.
On aspire à un minimum de bonheur, ça va de soi!

L’évangile de ce dimanche (Jean 14 :1-12) présente un verset qui touche précisément notre questionnement.
Nous y entendons Jésus qui affirme :

« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. »

Il ne dit PAS: « Je connais le chemin », « Je sais la vérité », « Je peux donner la vie. »
Non, ses paroles sont à la fois plus profondes et plus puissantes.

Des maîtres réputés suggèrent des pistes et proposent des théories.
Mais au-delà des renseignements et des enseignements,
plus intenses que les prescriptions, les réclamations et les proclamations, 
sa voix nous rejoint, avec l’accent unique, authentique, qui est le sien.

Il est, LUI, ce que nous désirons, ce que nous cherchons, ce que nous voulons vivre.
 
En lui, notre recherche, notre besoin, notre attente, ont leur réponse –
un chemin pour nos pas,
une signification à notre existence,
une destinée qui s’ouvre à notre quotidien.
 
 
Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à:  https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-easter-year-a-2023/

 

Source: Image: Bienvenue sur notre blog