image-i-nations trésor

3è dimanche de l’Avent, année B, avec Ghislaine

Ghislaine Deslières allume une 3è chandelle de la couronne de l’Avent.

Elle est prête à nous partager ses réflexions

sur les textes de ce dimanche qui nous rapproche de la fête

que nous préparons et anticipons.

Commémoration des fidèles défunts, 2 novembre

Cette journée de commémoration de ceux et celles qui nous ont quittés, nous conduit spontanément à la réflexion.
Réflexion sur le sens de la vie, le sens de la mort… le sens de l’autre vie.

Que peut-on en dire?
Quand une énergie saine et vibrante parcourt notre corps et nous projette dans le courant de tout ce qui nous attire,
la pensée de la mort passe souvent loin de nous.
Mais un jour vient, un moment arrive où on fait face à l’évidence: il nous faut partir.
On n’a plus le choix: la traversée est devant nous – la traversée vers cet autre monde dont on sait si peu…

Pour prolonger notre réflexion d’aujourd’hui, j’ai choisi le texte ci-dessous.
Paroles d’un homme bien connu dont la réputation a fait le tour du globe.
Il a quitté notre planète en octobre 2011 mais avant de le faire il nous a livré un message d’une importance particulière.

Les dernières paroles de Steve Job, fondateur d’Apple, d’IPhone et d’I pad,
qui est mort immensément riche.

L’Amour est ce qu’il y a de plus important.

Je suis arrivé à l’apogée du succès dans le monde des affaires.
Aux yeux des autres, ma vie est un exemple de réussite.
Cependant, en dehors du travail, j’ai eu peu de joie.
En fin de compte, la richesse est tout simplement un aspect de la vie auquel je me suis habitué.

En ce moment, allongé sur le lit de malade et me rappelant toute ma vie, je me rends compte que toute la reconnaissance mondiale et la richesse qui m’ont rendu si fier de moi, ont pâli et ont perdu tout sens devant la mort imminente.
Dans l’obscurité, je vois les clignotants verts des appareils médicaux, entend leur ronflements mécaniques et ne peut que sentir que le souffle de l’esprit de la mort s’approche de plus près…

Maintenant, je sais que lorsque nous avons accumulé suffisamment de richesses au cours de notre vie, nous devrions poursuivre d’autres quêtes qui ne sont pas liés à la richesse…
Cela devrait être quelque chose de plus important comme peut être les relations avec les autres, l’art, un rêve de jeunesse etc…
La recherche illimitée de la richesse ne fera que transformer une personne en un être tordu comme moi.

Dieu nous a donné l’intelligence pour ressentir la présence de l’amour dans le cœur de tout un chacun, et non les illusions provoquées par la richesse.
La richesse, pour laquelle j’ai tant lutté et que j’ai obtenue dans ma vie, je ne peux pas l’emporter avec moi.
Ce que je peux emporter, ce ne sont que les souvenirs résultant de l’amour.
Ce sont là les vraies richesses qui vous suivent, vous accompagnent, qui vous donnent la force et la lumière pour continuer.

L’amour peut voyager des milliers de kms. La vie n’a pas de limite.
Allez où vous voulez aller.
Atteignez la hauteur que vous souhaitez atteindre.
Il est dans votre cœur et dans vos mains.

Quel est le lit le plus cher du monde? C’est le lit de malade…

Vous pouvez engager quelqu’un pour conduire votre voiture à votre place, pour vous faire gagner de l’argent, mais vous ne pouvez engager personne pour tomber malade à votre place.
Les biens matériels perdus peuvent être retrouvés. Mais il y a une chose qui ne peut jamais être retrouvé quand on la perd. C’est la Vie.

Quand une personne entre dans la salle d’opération, il se rendra compte qu’il y a un livre qu’il n’a pas encore fini de lire –
C’est le Livre de la Vie saine.

Quel que soit le stade de la vie, où nous sommes à l’heure actuelle, nous devrons un jour faire face au moment où le rideau tombe.
Je vous souhaite beaucoup d’amour pour votre famille, pour votre conjoint, pour vos amis.
Prenez soin de vous.
Aimez les autres.

Source: Images: linkedin.com  nonprofitqaterly.org

Message du Pape François aux jeunes canadiens

Message du Pape François aux jeunes canadiens

L’Église catholique prépare le prochain synode des évêques sur les jeunes qui aura lieu dans un an, en octobre 2018, au Vatican. C’est le cas notamment au Canada où, dimanche 22 octobre 2017, la chaine de TV Sel et Lumière a programmé une émission spéciale pour aider les évêques canadiens à se préparer à cet événement. Le Pape François est intervenu dans un vidéo-message.

« Je vous demande de ne pas laisser [le monde] être abîmé par ceux qui pensent seulement à en profiter et à le détruire sans scrupules. Je vous invite à inonder les lieux dans lesquels vous vivez avec la joie et l’enthousiasme typiques de votre âge, à irriguer le monde et l’histoire avec la joie qui vient de l’Évangile, d’avoir rencontré une Personne : Jésus, qui vous a fasciné et vous a attiré à ses côtés ». C’est ainsi que le Pape François s’est adressé aux jeunes Canadiens.

Il a répété un de ses thèmes favoris quand il s’adresse aux plus jeunes : « Ne vous laissez pas voler votre jeunesse ». Il les a mis en garde contre ceux qui veulent les transformer en bâtisseurs de murs et source de division. Au contraire, les jeunes sont des « tisseurs de relations marquées par la confiance, le partage, l’ouverture jusqu’aux confins du monde ». Ils doivent construire des ponts.

Le Pape espère que les jeunes ont entendu l’appel de Dieu et que, grâce « à l’accompagnement de guides experts », ils sauront entreprendre un chemin de discernement pour découvrir le projet que Dieu a pour chacun d’eux.

François a souligné le besoin que l’Église a d’avoir des « jeunes courageux, qui n’ont pas peur devant les difficultés, qui affrontent les épreuves, qui tiennent les yeux et le cœur bien ouverts sur la réalité, pour que personne ne vienne refoulé, ne soit victime d’injustice, de violence, ou soit privé de la dignité de la personne humaine ». Le Pape se veut ainsi confiant dans la jeunesse d’aujourd’hui, dans le fait qu’elle ne restera pas sourde aux cris d’aide des nombreux autres jeunes qui cherchent la liberté, du travail, des études et la possibilité de donner un sens à leur vie.

« Laissez-vous atteindre par le Christ. Laissez-le vous parler, vous embrasser, vous consoler, guérir vos blessures, dissoudre vos doutes et vos peurs et vous serez prêts pour l’aventure fascinante de la vie, don précieux et impayable que Dieu dépose chaque jour dans vos mains », a encore exhorté le Pape.

Source: Texte: RV 23 octobre 2017  Images: la-croix.com  expatforum.com

28è dimanche de l’année, A

Je commence à lire l’évangile de ce dimanche (28è de l’année A – Mt.22 :1-14) et je me dis : ‘C’est l’évangile des invitations.’

Et voilà que mon esprit s’envole rappelant à ma mémoire les invitations multiples qui me sont parvenues récemment.
Elles se rangent dans différentes catégories :

  • invitations pour des sorties avec des amies,
  • invitations à des fonctions officielles,
  • invitations pour des rencontres de famille,
  • invitations à des événements sportifs,
  • Invitations pour des activités de bénévolat,
  • Invitations pour des sessions de ressourcement,
  • Invitations……..

Je m’arrête et je prends soudain conscience : ‘Invitations de… Dieu…’
 
Voilà une catégorie assez spéciale et, en fait, c’est justement le thème de l’évangile de ce dimanche.
Parce qu’on ne peut pas le nier : Dieu nous rejoint avec ses invitations à lui.
Elles ne sont évidemment pas imprimées ni publiées sur les plateformes des médias sociaux.
Elles ne sont pas prononcées d’une manière qui soit audible.
Mais elles sont tout de même bien réelles… discrètes, peut-être, mais insistantes toujours.

Elles prennent bien des formes, nous atteignent à des moments inattendus et elles nous posent souvent un défi.
On voudrait parfois ‘faire comme si’ – ‘comme si’ on ne l’avait pas remarquée cette invitation, ‘comme si’ elle ne nous concernait pas vraiment, ‘comme si’ ce n’était pas si urgent après tout de… répondre à Dieu!

Dieu est patient et il attend, mais il sait répéter ses convocations…
Il revient à la charge, supplie même… mais il n’abandonne pas, il renouvelle ses appels.
On dirait presqu’il nous poursuit…
Oui, son désir nous poursuit tant il veut nous voir joindre la fête qu’il nous a préparée.

Peut-on refuser les invitations de Dieu?
Évader une réponse? Se soustraire à la rencontre qu’il propose?
Certains le font pensant se libérer…
Plusieurs font la sourde oreille prétendant qu’ils n’entendent par de ‘voix’…
D’autres remettent à plus tard la décision de répondre ou non…

Des excuses, des prétextes, des raisons justifiant une absence, on peut s’en fabriquer de bien des sortes.
Mais l’invitation demeure… jusqu’à notre dernier jour, jusqu’au dernier moment de notre existence…
Pourtant le vêtement de fête est là pour nous.
Notre dernière réflexion consciente sur cette terre sera-t-elle – enfin – un ‘Oui’ ou… ?

Mais, au fait… pourquoi attendre si longtemps alors qu’on pourrait répondre sur le champ et… goûter toute la JOIE qui s’attache à une telle réponse!

Source: Images: La cour des petits,  Youtube,  LinkedIn,  farwestcourier.com,  parablesblog,blogspot.com

Je suis atteinte…

D’ordinaire, quand une personne prononce ces paroles, elle baisse le ton, un ton de confidence.
Souvent son visage reflète une profonde tristesse et une inquiétude troublante…
« Je suis atteinte.. »
On pense immédiatement à une condition grave et à une affliction sérieuse…
L’avenir sans doute incertain pour celui ou celle qui parle ainsi.

Présentement, la porte d’entrée d’un Centre d’achats de mon quartier affiche un panneau visuel de grandeur moyenne qui montre une dame prononçant ces mots : « Je suis atteinte… »

Mais son visage ne manifeste aucun signe de regret ou de peine.
Il semblerait même qu’elle considère sa condition comme… enviable!

Et, elle l’est ! Car cette dame affirme « Je suis atteinte d’altruisme. »
Je me demande combien de gens visitant les magasins de ce Centre auront aperçu l’image ET le message…
Personnellement, il m’a fait réfléchir et… je me surprends à désirer contracter la même infection!

L’altruisme : on le définit comme « un sentiment désintéressé d’amour pour autrui » (Larousse).
Il est à l’opposé de l’égoïsme. On dit qu’il peut être instinctif ou réfléchi selon les personnes.
Le vocabulaire chrétien utilise le terme : ‘charité’ mais ce mot est employé si souvent et pout tant de situations qu’il a parfois perdu son sens profond et dynamique.

Penser à l’autre…
Être touché par ce qui lui arrive, se sentir concerné par sa condition quelle qu’elle soit.
Partager sa joie, soulager sa peine, apprécier ses qualités.
Lui redonner courage et l’aider à retrouver l’espérance.
Minimiser ses erreurs, pardonner ses fautes, oublier ses négligences.
Faire valoir ses dons, stimuler ses efforts, récompenser ses succès.
Ne pas l’abandonner quand tous les autres le font.

L’altruisme : à la fois empathie, compassion, indulgence…
Un sérieux virus !

Source: Image: Dissolve

La mer… la marée…

Un sage a dit :
« Il y a la marée haute,
il y a la marée basse,
mais la mer reste toujours la mer… »

Et il en est ainsi… de la présence dans notre vie
du Créateur de la mer…

Dans notre vie il y a…
les jours de joie intense et les jours de peine profonde;
les jours de succès inespéré et les jours d’échec décourageant;
les jours d’espérance audacieuse et les jours de désespoir lancinant;
les jours de rencontre surprenante et les jours d’adieu déchirant.

Tout cela et bien plus encore…
Mais Sa présence demeure en permanence… inlassable, indéfectible, au plus intime…

Source : Image : Riithink Digital Marketing Agency

Montréal, 375è anniversaire

375e anniversaire de Montréal : le pape salue les « intuitions évangéliques des fondateurs ». Il encourage à « construire des ponts entre les hommes »

A l’occasion du 375e anniversaire de Montréal au Québec (Canada), le pape François a encouragé les habitants « à construire des ponts entre les hommes dans le respect de leurs différences » à l’exemple des « intuitions évangéliques des fondateurs ».

Au cours de la messe solennelle du 17 mai 2017 en la basilique Notre-Dame, le nonce apostolique au Canada, Mgr Luigi Bonazzi, a lu un message du pape s’associant « à la joie et à la prière de toutes les personnes présentes ». Les plus hautes autorités civiles, politiques et religieuses du pays étaient présentes, dont le premier ministre du Canada Justin Trudeau, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard et le maire de Montréal Denis Coderre.

« Le Saint-Père, peut-on lire dans le message publié par le diocèse, rend grâce au Seigneur pour la foi et l’espérance qui ont conduit des hommes et des femmes venus de France à fonder Ville-Marie ». Ce sont les Français Paul de Chomedey de Maisonneuve et Jeanne Mance – laïque dont le procès de béatification est en cours – qui fondèrent en 1642 la colonie dédiée à la Vierge Marie, qui deviendra plus tard Montréal.

Pour le pape, les fondateurs « ont ainsi manifesté que [la] foi authentique – qui n’est jamais confortable et individualiste – implique toujours un profond désir de changer le monde, de transmettre des valeurs, de laisser quelque chose de meilleur après notre passage sur la terre ».

En fidélité aux « intuitions évangéliques des fondateurs » de Ville-Marie, le pape François encourage « tous les habitants de Montréal à construire des ponts entre les hommes dans le respect de leurs différences et à contribuer ainsi à l’édification d’une société plus juste et plus fraternelle ».

« Avec cette espérance, conclut le message, par l’intercession de Notre Dame de Ville-Marie et de saint Joseph du Mont-Royal, [le pape] confie la ville de Montréal et tous ses habitants au Seigneur ».

Source: Texte: Anne Kurian ZENIT Pape François 20 mai 2017;  Image: Centre ville de Montréal, canadalive.wordpress.com

 

2è dimanche de Pâques, année A

Crainte, joie, présence, absence, incrédulité, défi, adoration – certains penseront : ‘Tous les éléments sont là pour… une excellente pièce de théâtre!’
Mais justement, ce n’est pas du théâtre – la scène dont nous sommes les témoins est bien réelle!
Elle nous présente des ‘acteurs’ humains en chair et en os et un autre… en chair, en os, ressuscité…

C’est à cause de lui que surgissent tous ces sentiments chez les apôtres – ceux qui sont présents et… celui qui le sera après… une absence!

La crainte fait place à la joie.
Le doute se transforme en foi.
Lui seul peut opérer une telle transformation –

  • il l’a fait pour eux
  • Il est prêt à le faire pour nous…

Oui, Dieu est prêt à relever nos défis.
Nos doutes et nos hésitations ne le gardent pas à distance.
Il prend l’initiative.
Il invite Thomas : Avance – Regarde – Touche – Crois.

Une invitation en quatre volets :

  • S’APPROCHER
  • Regarder pour VOIR
  • TOUCHER pas uniquement avec la main mais avec le coeur…
  • la FOI surgit alors, vivante et vibrante – offerte depuis toujours et enfin reçue…

Cette invitation s’adresse à chacun et chacune de nous – invitation à une proximité qui devient connaissance, peut-être devrait-on dire : re-connaissance!
« Mon Seigneur et mon Dieu! »

Source: Images: YouTube, UB David