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4è dimanche de Pâques, année B -2024

Récemment, dans un abribus, j’entendais une personne dire à une autre :
« Ce que tu me dis est vraiment extraordinaire, si ce n’était pas toi qui me rapportes cela, je ne le croirais pas! »

Cette conversation m’est revenue à l’esprit en lisant l’évangile de ce dimanche (Jean 10:11-18).
Quelques versets du texte m’inspirent la même réaction.

En effet, Jésus dit :
« Moi, je suis le bon pasteur; je connais mes brebis,
et mes brebis me connaissent,
comme le Père me connaît, et que je connais le Père ».

Non seulement, il affirme que nous – ses brebis, ses disciples – nous le connaissons,
mais il ajoute: « comme le Père me connaît, et que je connais le Père ».

Je me pose la question: comment le connais-je, lui à la fois si grand et si proche?
D’une connaissance si profonde qu’il la compare à la sienne avec son Père?

Il me dit qu’il donne sa vie pour moi: « Je donne ma vie pour mes brebis ».

Il m’assure:
« Je suis la lumière du monde.
Celui qui vient à ma suite ne marchera pas dans les ténèbres;
Il aura la lumière qui conduit à la vie » (Jean 8:12-20).

Il a aussi dit :
« Je suis le pain de vie.
Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6:35).

Ses paroles me rejoignent quand il proclame:
« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jean 14:6).

Il promet en des termes clairs:
« Celui qui vient à moi, je ne le rejetterai pas » (Jean 6:37).

Il ajoute une autre promesse d’une perspective étonnante:
« Voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28:20).

Ses paroles ont de quoi susciter un espoir fou…
« Je suis la résurrection.
Qui croit en moi, même s’il meurt, vivra » (Jean 11:24).

Tout cela il me l’a révélé…
Mais… si ce n’était pas Jésus –
le Christ, le Seigneur Ressuscité, le Fils de Dieu lui-même,
qui m’adresse ces mots,
NON, je ne pourrais pas croire de telles paroles merveilleuses et des promesses aussi audacieuses!

Mais c’est LUI qui m’en donne l’assurance,
alors qu’il marche à mes côté, jour après jour sur le chemin qu’il me trace…
Présence permanente et infaillible…

OUI, je LE connais… et je m’en remets à LUI.

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-easter-year-b-2024/

Source: Image: https://www.protestants-ittenheim.org/2021/04/21/une-parole-pour-cette-semaine-36-21-au-27-avril-2021/

34è dimanche de l’année A, Christ Roi – 2023

Il semblerait que nous, les humains, aimerions parfois (souvent?) que Dieu s’ajuste à nos préférences!
Il en était déjà ainsi au temps de Jésus –  c’était le cas pour ses contemporains.

« Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi;
alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul » (Jean 6:15).

La célébration d’aujourd’hui ne va-t-elle pas un peu dans le même sens?
Voulant nous révéler qui il est, Jésus a dit clairement:

« Je suis le Bon Berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent » (Jean  10:14).                                                 

« Je suis la porte des brebis. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé » (Jean 10:9).

« Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi ». (Jean 14:6)

« Je suis la lumière du monde, celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres » (Jean 8:12).

« Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim » (Jean 6:35).

Nulle part trouve-on ses paroles affirmant: « Je suis… le Roi du monde. »

Il a même osé dire ouvertement:
« Le Fils de l’homme est venunon pour être servi, mais pour servir ». (Matthieu 20:28)

Un Dieu-Serviteur – c’est lui le Christ-Roi, nul autre!…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais àhttps://image-i-nations.com/34th-sunday-of-year-a-feast-of-christ-the-king-2023/

Source: Images:  https://www.GodusReal.today          The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints

14è dimanche de l’année B – 2021

Étonnement, questionnement, indignation, refus de croire – c’est toute la gamme des émotions que présente l’évangile de ce dimanche (Marc 6:1-6).
Elles décrivent la réaction des auditeurs de Jésus dans la synagogue de Nazareth.
Elles expriment – Jésus le perçoit clairement – le mépris.

Il l’affirme lui-même:
« Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. » 
 
Il venait d’un patelin qui n’avait pas bonne réputation.
On le disait: « Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth? » (Jean 1:46)
On croyait qu’il n’était, après tout, que le fils du charpentier, un métier plutôt commun dans un village sans importance.
Sa mère était une femme comme les autres et ne se distinguait d’aucune manière qui l’eut fait remarquer.
Il n’appartenait ni au groupe des scribes ni à celui des lévites.

Comment pourrait-il être un prophète?
Lui, messager de Dieu? Mais voyons! Il n’en avait pas le profil, c’était évident!
Il était trop ordinaire, trop comme tout le monde, et les gens auxquels il s’associait lui donnaient une réputation assez douteuse:
« Un ami des publicains et des pécheurs. »  (Matthieu 11:19)

 Et s’il revenait aujourd’hui en cette époque qui est la nôtre…
Que dirait-on de lui?…
Et que dirait-il de nous?…

Étrange ce que nous révèle le texte de cet évangile:
Il semble que ce soit notre foi qui donne à Jésus son pouvoir…
Sans elle, il ne peut accomplir de miracles…

Je dois y réfléchir davantage…
 

Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/14th-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Image: daily-prayers.org  

Journée mondiale des communications sociales – 16 mai 2021

Journée mondiale des communications sociales

Nous célébrons la Journée mondiale des communications sociales chaque année le dimanche suivant la fête de l’Ascension. Chaque année également, le 24 janvier-en la fête de Saint François de Sales (patron des journalistes) – le Pape publie un message annonçant le thème de l’année.

Depuis Vatican II

Instituée à l’initiative de l’église catholique, à l’issue du concile Vatican II, la journée des communications sociales manifestait à l’époque la prise de conscience des enjeux de société (moraux et spirituels) que représentaient les moyens de communication de masse. En France, cette journée est connue sous le nom de Journée Chrétienne de la communication et est une occasion de réfléchir aux enjeux d’une communication fidèle à l’enseignement de l’église et respectueuse de la dignité humaine.

Dire que la situation a changé depuis 40 ans relève de l’évidence et le fait que vous lisiez cette notice directement sur votre ordinateur fait rapidement prendre conscience du chemin parcouru. Le thème choisi pour la journée mondiale des communications sociales en 2011 avait d’ailleurs été « Vérité, annonce et authenticité de vie à l’ère du numérique ». En 2013, elle s’intéresse aux réseaux sociaux. En 2014, elle est axée sur « La communication au service d’une authentique culture de la rencontre ».

Chaque année, le Saint-Siège publie un message à l’occasion de cette journée, à retrouver directement sur le site officiel du Vatican. On peut aussi directement suivre les messages du Saint-Père sur Twitter.

Viens et vois » (Jn 1,46)   Communiquer en rencontrant les personnes où et comme elles sont

C’est le thème retenu par le Pape François pour la journée mondiale des communications sociales du 16 mai 2021. De quoi, pour cette 55ème édition, attirer l’attention sur la personne à rencontrer. Le Pape François lui-même nous l’indique dans son texte publié en janvier 2020 (lien en bas de page).

Nous avons reproduit ci-dessous un paragraphe de ce texte, consacré aux bienfaits / méfaits  de l’internet. A méditer.

Opportunités et dangers d’internet

« Le réseau, avec ses innombrables expressions sociales, peut multiplier la capacité de récit et de partage : de nombreux regards supplémentaires ouverts sur le monde, un flux constant d’images et de témoignages. La technologie numérique nous donne la possibilité d’une information directe et rapide, parfois très utile : pensons à certaines situations d’urgence à l’occasion desquelles les premières nouvelles, et également les premières communications de service aux populations, circulent précisément sur internet. C’est un instrument formidable qui nous rend tous responsables en tant qu’usagers et bénéficiaires. Nous pouvons tous potentiellement devenir témoins d’événements, qui autrement seraient négligés par les media traditionnels, apporter notre contribution citoyenne, fait émerger davantage d’histoires, notamment positives. Grâce à internet, nous avons la possibilité de raconter ce que nous voyons, ce qui a lieu sous nos yeux, de partager des témoignages.

Mais tous sont désormais conscients également des risques d’une communication sociale privée de vérifications. Nous avons appris depuis longtemps déjà que les nouvelles, et même les images, sont facilement manipulables pour mille raisons, parfois même uniquement par banal narcissisme. Cette conscience critique pousse à ne pas diaboliser l’instrument, mais à une plus grande capacité de discernement et à un sens plus mûr de responsabilité, tant lorsque ces contenus se diffusent que lorsqu’ils se reçoivent. Nous sommes tous responsables de la communication que nous faisons, des informations que nous donnons, du contrôle que nous pouvons exercer ensemble sur les fausses nouvelles, en les démasquant. Nous sommes tous appelés à être témoins de la vérité : à aller, voir et partager. »

Un site à visiter : www.vatican.va   Source: Texte & Image: Journée Mondiale