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13è dimanche de l’année A – 2023

Avez-vous déjà accueilli… Dieu chez vous?
La question vous surprend peut-être mais l’évangile de ce dimanche suggère une telle réflexion (Matthieu 10:37-42).

Aux personnes qui l’écoutent, Jésus lui-même dit:
« Qui vous accueille m’accueille ;
et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé. »

Il semble évident que Dieu s’attend à être reçu par nous.
Il ne s’agit pas d’une apparition céleste, ni d’un songe venant du ciel.
Il ne faut pas penser non plus que frappera à la porte Jésus de Nazareth tel que les images bibliques le représentent.

Mais alors, que signifie ce texte que l’évangéliste Matthieu nous rapporte?
Quand il enseignait les gens, Jésus proposait à la fois une vision et un style de vie.
La vision de qui Dieu est et de ce que nous-mêmes sommes appelé/es à devenir.
Pour le devenir, il nous faut le suivre, lui, le Christ, et vivre selon les valeurs qu’il demande d’adopter.

C’est à la fois bien simple et terriblement exigeant!
Cela demande de le reconnaître dans le voisin incommodant et la collègue importune.
Cela exige de venir en aide à l’inconnue qui frappe à la porte et au sans-abri avec ses multiples requêtes.
Cela signifie d’être accueillant à tous ceux qui sont, pourrait-on dire, le ‘déguisement’ de Dieu qui nous approche…

Reconnaître Dieu sous son camouflage… et alors, lui nous reconnaîtra comme ses enfants.
C’est ce à qui Jésus nous invite… une invitation pressante s’il en est une!
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/13th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Image: https://scriptures.saviorconnect.com/

 

 

3è dimanche de l’année A – 2023

En lisant les textes de la Bible, on se trouve parfois devant des mots qui… accrochent!
Certaines expressions nous forcent à suspendre la lecture et à nous concentrer sur une idée précise.
On voudrait poursuivre, mais notre attention revient à ce qui nous a frappé/es.

C’est le cas pour moi dans l’évangile de ce dimanche.
Nous y rencontrons Jésus qui aborde des pêcheurs au bord du lac (Matthieu 4:12-23).
La scène est décrite clairement et on peut facilement imaginer ce qui se passe.
Les hommes sont occupés à leur travail quotidien et voilà que Jésus les approche et les invite à le suivre.

Les termes de l’invitation ont même un peu le ton d’un commandement.
« Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. »

Le texte continue:
« Aussitôt, laissant la barque et leur père, ils le suivirent. »

À deux reprises, ce petit mot est répété: « Aussitôt…
Le petit mot qui ‘accroche’…

Les deux premiers pêcheurs, puis leurs deux compagnons, se mettent à la suite de Jésus.
Sans délai, sans hésitation, sans se poser de question, il semble – comme si cela allait de soi!
Ils font confiance à cet homme – un inconnu qui les interpelle.

Il arrive que nous nous sentions aussi interpelé/es… par Dieu – puisque c’est bien de lui qu’il s’agit.
Son invitation nous rejoint alors que nous sommes occupé/es à nos ‘filets’ – nos activités quotidiennes.

Mais… notre réponse se fait parfois attendre…
Nous hésitons…
Nous envisageons les conséquences…
Nous tentons de prévoir ce qui peut résulter d’un tel engagement…

Il nous en coûte de faire confiance, totalement confiance, à celui qui nous demande de le suivre.
Et pourtant…
Nous pressentons, confusément peut-être, que rien d’autre ne répondra à notre recherche d’un sens à la vie.

Alors, à quand NOTRE ‘aussitôt’?…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Image: Free Bible Images

31è dimanche de l’année C, 2022

  Il se connaissait petit de taille mais… il se reconnaissait comme fourbe et injuste, un dissimulateur astucieux.

C’est lui, Zachée, « le chef des collecteurs       d’impôts » – un   publicain dans le langage du temps chez les Juifs.

 

Il était curieux aussi, curieux de voir l’Homme de Nazareth.
Pour y arriver, il n’a pas hésité à monter dans un sycomore pour réussir à l’apercevoir.
Mais la situation s’est vite retournée: c’est Zachée qui a été aperçu et interpelé par Jésus.
Une interpellation qui a pris forme de… convocation –
une demande à être reçu par celui que tant d’autres méprisaient.

C’est la scène que nous présente l’évangile de ce dimanche (Luc 19:1-10).
La description est riche de détails et elle nous adresse une invitation –
celle d’une révision des valeurs qui nous guident au quotidien.

Petit de taille, Zachée s’est révélé d’une stature impressionnante…
Lors du repas qu’il a servi à son hôte, il a fait l’expérience d’une transformation inattendue –

  • de la malhonnêteté à l’intégrité
  • de la cupidité à la générosité
  • de l’égoïsme au souci des autres…

Un cheminement inspirant pour tous ceux qui en ont été témoins ce jour-là.
Et pour nous tous et toutes qui en entendons le récit depuis si longtemps…
et qui, pourtant, hésitons peut-être à l’imiter…

Jésus lui a dit:
« Aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. »

L’écho de cette parole nous rejoint encore maintenant…
C’est l’aujourd’hui de Dieu… si seulement nous acceptons de l’entendre et… de l’accueillir…

 

Note: Le personnage de Zaché, personnifié par Gabriel Couture, est présenté dans la vidéo qui suit: https://youtu.be/SQ5QvJCl0Z0

 Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/31st-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Images: FreeBibleImages                

 

2è dimanche du Carême, année C – 2022

Une transfiguration cela veut dire une transformation.
Et une transformation cela implique perdre la forme présente pour en adopter une autre…
Cela requiert un abandon, il faut laisser derrière soi quelque chose qui, jusqu’ici, faisait partie de soi.

C’est l’invitation qui nous est adressée en cette période du Carême et, particulièrement aujourd’hui, alors que le texte de l’évangile nous présente la  transfiguration de Jésus (Luc 9:28-36).

On peut répondre à une invitation par un ‘Oui’ ou par un ‘Non’, ou… simplement ne pas répondre.
Mais oserions-nous ne pas répondre à… Dieu?
Nous sommes parfois tenté/es de le faire, évidemment.

Mais alors nous nous privons de ce qu’il désire nous donner:
la nouvelle ‘forme’, la nouvelle personnalité qu’il est prêt à créer, à recréer en nous.

Parce que notre Dieu est un Dieu éminemment gracieux, généreux –
c’est justement la signification du mot ‘grâce’: le don de lui-même qui fera de nous
la personne unique que Dieu avait le désir de nous voir devenir quand il nous a créé/es.

Il faut l’admettre: la conscience de ce qui doit disparaître en nous est parfois troublante…
Et la transformation qui se réalisera est souvent plutôt nébuleuse….
Mais dans la 2è lecture, en écrivant aux Philippiens, l’apôtre Paul affirme (Ph.3:17 – 4:1):

« Le Seigneur Jésus Christ transformera nos pauvres corps à l’image de son corps glorieux. »

Et cette transformation ne se fera pas uniquement dans l’avenir, elle est déjà commencée.
Elle se poursuit au fil des jours, au gré de… notre acquiescement quotidien!

Certain/es aiment les images… celle de la chenille peut donner un message…
Si la chenille refusait la transformation qu’elle doit subir, notre monde n’aurait pas de papillons…

Oserons-nous la transfiguration qui nous est offerte… jour après jour… vers la personnalité qui sommeille encore en nous?…
Elle attend notre ‘Oui’ aujourd’hui… et demain… et tous les demains à venir…
 

Note: Un blogue offre une réflexion sur la 1ère lecture de ce dimanche: https://image-i-nations.com/le-jour-ou-dieu-a-invite-abraham-a-faire-de-lastronomie/

Publié il y a 3 ans pour la ‘célébration’ du WEB, le message du texte demeure toujours actuel!

Et une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-lent-year-c-2022/

 

Source: Image: stockvault.net   stockfreeimages.com

1er dimanche du Carême, année B – 2021

Comme si Dieu avait besoin de… se souvenir!
Aussi étonnant que cela nous paraisse, c’est lui-même qui affirme dans la 1ère lecture (Gn.9:8-15):

« Lorsque je rassemblerai les nuages au-dessus de la terre,
et que l’arc apparaîtra au milieu des nuages,
je me souviendrai de mon alliance qui est entre moi et vous. »

Dieu prononce ces paroles dans le contexte d’une alliance –
cette relation privilégiée qu’il veut avoir avec son peuple.

Les alliances entre nations nous sont bien connues:
les engagements des peuples concernés, leurs obligations respectives, leurs promesse d’assistance mutuelle, etc.
Mais une alliance entre une nation et… Dieu, ça c’est assez spécial.

Et Dieu étend cette relation particulière à toutes les créatures :
« Et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous:
les oiseaux, le bétail, toutes les bêtes de la terre. »

C’était son plan au moment de la création –
Dieu voulait se donner des êtres avec qui il pourrait être en relation.
Nous ne le comprenons pas toujours, et nous l’oublions parfois.
Pourtant, nous osons dire à Dieu:

« Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse,
ton amour qui est de toujours.
Dans ton amour, ne m’oublie pas. » (Ps.25:4-9)

Peut-être faudrait-il changer la perspective, prendre un peu de recul et…
réaliser que c’est nous qui avons besoin de nous souvenir et de nous rappeler.
Nous rappeler cette invitation inouïe que Dieu nous offre.
Nous souvenir qu’il désire une relation de proximité, d’intimité avec nous, au fil des jours.

Cette période du Carême est un bon moment justement pour se rappeler et se souvenir…
 

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/1st-sunday-of-lent-year-b-2021/

 

Source: Image: all-free-download.com

Baptism of the Lord, Year B – 2021

Questions are asked of us throughout the day and every day.
Some are about minor things, or small matters, and they require little thinking.
Other questions are about more serious aspects of our lives
and we may need to pause before we give an answer.

Of course, much depends also on… who is asking the question.
What about if it is… GOD who is asking us questions?!
Because he does ask us and these questions reach us personally and intimately.

In the text of the 1st reading today, God’s question is addressed to us through the prophet Isaiah (Is.55:1-11).
We hear him say:

Why spend money… and your labor on what does not satisfy?”
 
This question may reach us when we did not expect it and yet…
it involves something that touches us closely:
our money, our labor, ultimately, our choices and our values.
In simple words: What do we live for?
From what do we expect to find satisfaction, in fact: where do we look for happiness?

After questioning us, God invites us:
“Give ear and come to me; listen, that you may live.”
 
At the beginning of a new year, this invitation opens up for us the path to follow –
to listen to the Lord and find the path to LIFE, a life full and meaningful.

Personally, I believe that if this is what God offers, it is the best that can truly SATISFY us.
 

Note: Another reflection is available on a different theme in French at: https://image-i-nations.com/bapteme-du-seigneur-b-2021/

 

Source: Image: Pinterest

3rd Sunday of Advent, Year B – 2020

“You did not see this!” or “Did you not hear that?”
“You have not done this?” or “You have not been there!”

Whether in the form of a question, or an exclamation, many people do not like to be addressed in this way.
Somehow, they perceive such words as an accusation, an indication that they have missed something.
And… perhaps they have indeed missed something…
They may have missed out on something they would have greatly benefitted from!

In today’s gospel (Jn.1:6-8,19-28), we meet John the Baptist with the people sent to question him on his true identity.
Having denied that he is any of the prophets or God’s special messenger, he tells them:

“There stands One among you whom you do not know.”

Enigmatic? Perhaps.
Prophetic? Certainly
It is an invitation to become aware of a presence – the presence of one as yet unrecognized.

This is the very invitation addressed to us in this period of Advent.
No matter how long we have been Christians, there is a permanent need to become more aware of this presence.
A permanent need to discover anew who is this God who constantly comes to us… at times, in some unlikely disguises!
A need, an invitation to know him more deeply from day to day… among us…
 
Note: Another reflection on a different theme is available in French at: https://image-i-nations.com/3e-dimanche-de-lavent-annee-b-2020/

Source: Images: BibleAsk    Free Bible Images

20è dimanche de l’année A – 2020

Je donnerais à cette scène de l’évangile (Mt.15:21-28) le titre de :
‘L’art de savoir importuner Dieu… avec humour !’

Cette femme que les Juifs qualifiaient de ‘païenne’ fait preuve d’une foi absolument remarquable –
Jésus lui-même ne peut s’empêcher de le dire ouvertement.
Et, bien sûr, il accorde à cette Cananéenne ce qu’elle a demandé avec audace, persévérance et, oui, humour.

J’admire à la fois le courage et la détermination de cette femme –
courage en approchant un Maître juif de qui elle devrait se tenir éloignée,
et détermination à ne pas accepter son refus… initial.

L’ayant regardée, elle, je considère MON approche de Dieu…
Peut-être n’ai-je pas encore réalisé que les refus premiers et les délais apparents de Dieu peuvent être une… astuce divine!

Astuce qu’il utilise comme une double invitation :

  • celle de prendre conscience de mes vrais besoins,
  • celle aussi de les lui confier avec une foi incapable de douter de son intervention.

Et si Dieu n’attendait que cela : ma réalisation de sa… pédagogie pour me répondre – à sa manière – ce que la Cananéenne a entendu :
 
« Grande est ta foi,
que tout se passe pour toi comme tu le veux ! »

 

Note: Cette scène de l’évangile est présentée en format vidéo à : https://image-i-nations.com/la-cananeenne/

Et une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème semblable à: https://image-i-nations.com/20th-sunday-of-year-a-2020/

 

Source: Image: freebibleimages.org  

14è dimanche de l’année A – 2020

On reçoit des invitations de toutes sortes –
certaines d’entre elles n’ont rien qui nous attire.
Mais il y en a d’autres auxquelles on ne peut résister.        
On se dit : ‘Je ne peux pas manquer ça!’
C’est peut-être la personne qui invite, ou l’occasion qui se présente,
mais on ne peut vraiment pas refuser!

Et si l’invitation vient… de Dieu?
Plusieurs diront que Dieu donne des commandements, pas des invitations.
Dieu s’abaisserait à… nous inviter… à nous proposer quelque chose
en nous laissant parfaitement libres d’accepter ou de refuser?

Aucun doute sur cela – le texte de l’évangile de ce dimanche est bien précis (Mt.11:28-30).
Jésus s’adresse à nous bien clairement :

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
et moi, je vous procurerai le repos. »

Un soupir de soulagement nous échappe : enfin!
Oui, enfin quelqu’un qui comprend qu’on n’en peut plus.
On est à bout de forces, à bout de patience, à bout de résistance, à bout de… tout!
On n’a plus d’énergie, plus d’inspiration, plus d’espoir peut-être…

Mais… oui, il y a un mais – cette invitation de Dieu, il faut y croire et…
Il faut prendre Dieu au mot!

La deuxième partie de l’invitation de Jésus dit :

« Prenez sur vous mon joug,
devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez le repos pour votre âme. »

Un joug, ça n’a rien de reposant, pense-t-on – c’est un poids, un fardeau,
et on en a déjà trop!
Mais Jésus ajoute des paroles étonnantes :

« Mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

Y croire – n’est-ce pas se bercer d’illusions, faire fausse route complètement?
Les corvées, le travail à n’en plus finir, les frustrations, l’épuisement –
tout cela, Dieu pourrait… y voir?!

Une seule manière de le savoir : vérifier par soi-même,
oser répondre à l’invitation!

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/14th-sunday-of-year-a-2020/

 

Source: Image: TopChrétien.com