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25th Sunday of Year A – 2023

 

When someone repeats something, usually the person wants to draw attention to what he/she says.
The same thing could apply to the Scripture texts offered to our reflection.
On this Sunday, the 1st reading (Isaiah 55:6-9) and the Psalm (Ps.145:2-3,8-9,17-18), both texts repeat something meant to draw our attention.

“Seek the Lord while he may be found, call upon him while he is near” (1st reading).

“The Lord is near to all who call upon him, to all who call upon him in truth” (Psalm).

If a survey was made and a group of people were asked the first quality they would ascribe to God,
I wonder how many would say that GOD IS NEAR…

When thinking about God, many people, most people perhaps, would remember his greatness and his power.
Some may add his wisdom, a few more could mention his mercy.
But his nearness?… His close presence?…

Could it be that many Christians have yet to understand the true meaning of… the Incarnation?
God becoming a human being!
This was the extraordinary attempt of God to be near to us!
So near as to become one of us!…

Extraordinary is even too weak and too poor a word to describe this reality –
because it is REAL and true, and this is something permanent, it will not change.

The apostle James writing to the first Christians was telling them:
“Draw near to God and he will draw near to you” (James 4:8).

But could we not turn the words around and tell ourselves:
God is near to me, why would I not get near to him?…

Something worth reflecting about…
 

Note: Another text is available on a different theme, in French, at: https://image-i-nations.com/25e-dimanche-de-lannee-a-2023/

 

Source: Images: The Bottom of a Bottle     Bible Hub

 

 

 

 

Une invitation qu’on ne reçoit pas tous les jours!

Le 12 mars 2019, on célèbrait un anniversaire peu commun:
Le 30è anniversaire de l’origine de la Grande Toile!
L’enseigne WWW (World Wide Web) est familière à des milliards de résident/es de cette planète.
Quotidiennement, et à chaque moment, ce sont des millions d’internautes qui s’y retrouvent!

Et, on peut le dire sans crainte d’erreur : ‘Sur le ‘Net’ on trouve de tout’.
De tout, oui, et même… DIEU!
En fait, elles sont innombrables les références à l’être suprême que l’on nomme ‘Dieu’.

J’y ai même trouvé en lien à la 1ère lecture de ce dimanche – Gn.21:1-3 – un titre débordant d’humour :
Dieu invite Abraham à faire de l’astronomie rien de moins!

Et le titre pourrait devenir Dieu invite Abraham à faire de l’astronomie et de la géologie,
si l’on considère le verset 17 du chapitre 22 de ce même livre de la Genèse où Dieu parle de nouveau avec Abraham et, cette fois, l’invite à compter, non seulement les étoiles mais aussi les grains de sable!
J’ai souri à cet effort d’adaptation à la Génération du WWW !

Mais nos efforts d’adaptation sont un peu… en retard sur Dieu!
C’est lui qui, il y a plus de 2000 ans, a décidé de ‘s’adapter’ à nous en devenant l’un de nous!
C’est cela Noël, non?
Dieu qui, comme tous les petits des humains, doit apprendre à parler, à marcher, et à se comporter… humainement, quoi!

Une théologie adaptée, ‘incarnée’, qui parler d’un Dieu qui est devenu humain et… le demeure éternellement!
Si la Grande Toile nous le rappelle… bénie soit-elle!

Source : Image : Intoxicated on Life

Fête de la Présentation de Jésus au Temple, année A – 2020

La fête célébrée aujourd’hui – la Préentation de Jésus au Temple
peut sembler étrange à notre culture occidentale.
La scène qu’on nous présente est celle d’un rituel de la religion juive.
Mais elle a néanmoins une signification pour nous.

C’est le texte de la 2è lecture tirée de l’épitre aux Hébreux (He.2:14-18) qui en révèle le sens.
L’auteur affirme :

« Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères. »
 
« Il lui fallait… » l’expression suggère une… obligation, une chose à laquelle on doit se soumettre.
Mais voilà ce que lui, Dieu, a voulu, ce qu’il a choisi :
se soumettre à toutes ces ‘obligations’ auxquelles nous sommes assujettis nous-mêmes.
Quelques lignes plus loin le texte en donne la raison :

« pour devenir… miséricordieux. »
 
L’envoyé du Dieu de miséricorde ‘doit’ apprendre à l’être…
à l’être au diapason de ceux et celle pour qui il veut en être l’expression visible, tangible.

« Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion,
il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve. »

Il sait, il comprend, il connaît d’expérience, jusque dans sa chair, ce que nous vivons !

Étonnant, extraordinaire et combien encourageant !
Notre Dieu est un Dieu qui se met à notre niveau pour nous amener au sien !

C’était ça Noël et la Fête de la Présentation est le couronnement de cette période… d’Incarnation
qui se prolonge jusqu’à… ce moment même !

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à:
 

Source : Images : youtube.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fête de la Sainte Famille, année A – 2019

Quittant l’Égypte, en route vers Nazareth

La Sainte Famille… on la regarde… on les imagine : Jésus, Marie et Joseph.
Imagine, car en réalité on connait bien peu ce qui se passait chez eux à Nazareth.
Mais on sait une chose, LA chose la plus importante : Dieu habitait là!
 
Et de l’image idéale de cette famille, on passe à nos familles… 
De nos jours, on utilise toutes sortes de qualificatifs pour les décrire :

Famille unie – oui, il y en a, bien sûr, et il fait bon les rencontrer.
Famille ‘éclatée’, aussi, et on le déplore…
Famille ‘reconstituée’, on la regarde avec espoir pour ce nouveau départ…
Famille ‘monoparentale’, on devine les difficultés auxquelles fait face une seule personne…

Il y a toutes ces familles et bien d’autres…
Familles dans le besoin, aux prises à des problèmes qui semblent insurmontables…
Familles de parents d’un enfant handicapé, d’un ado en fugue, d’un proche en prison…
Familles de réfugiés, de migrants refusés ici et là…
Familles d’un enfant atteint d’une maladie dite ‘orpheline’…
Et les orphelins en attente… d’une famille d’adoption…

Saintes, ces familles?
La bonne nouvelle c’est que toutes peuvent l’être!
Il suffit que Dieu habite là.
 
On se dit que la situation est trop difficile, trop compliquée, trop… désespérée…
pour que Dieu demeure chez nous.
Mais Jésus, devenu l’un-de-nous (c’est son nom : Emmanuel) a,
par le passé, fait preuve d’un extraordinaire sens d’adaptation!
Pour désigner ce sens d’adaptation on emploie un terme théologique : l’Incarnation.

C’est justement ce que l’on célèbre à Noël.
Lui nous accompagnera, petit pas par petit pas, sur la route de la sainteté…

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-holy-family-year-a-2019/

 

Source: Image: www.thechurchnews.com

 

 

 

 

 

 

 

5è dimanche de Pâques, année C – 2019

Il arrive que nous disions que nous voulons vraiment obtenir quelque chose.
Mais il se peut que nous ressemblions à cet homme parcourant l’univers à la recherche d’une espèce de fleur très rare alors qu’elle se trouve cachée dans son jardin!
Il nous arrive d’être à la recherche de quelque chose qui, à notre insu, se trouve chez nous, en nous.

C’est la réflexion qui me vient en lisant le texte de la 2è lecture de ce dimanche (Ap.21:1-5).
L’apôtre Jean nous parle de la Jérusalem céleste et notre imagination offre différentes représentations de cette expression.
Des images que la littérature et l’art peuvent offrir pour décrire cette ville-du-futur que certains s’empressent de qualifier de ‘mythique’.

Mais ne s’agirait-il pas plutôt d’un endroit bien réel et bien… PRÉSENT?
Jean parle au futur mais… il est déjà commencé!
Le texte dit :

 

« Voici la demeure de Dieu avec les hommes ;
il demeurera avec eux,
et ils seront ses peuples,
et lui-même, Dieu avec eux, sera leur Dieu.
Il essuiera toute larme de leurs yeux,
et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur. »

Larmes, mort, deuil et douleur – tout cela fait encore partie de notre quotidien, c’est vrai.
Mais Dieu est déjà avec nous, il a déjà établi sa demeure parmi nous.
Il a même choisi un nom qui nous le dit bien clairement.
Il se fait connaître à nous comme : EMMANUEL : DIEU-AVEC-NOUS.

C’est ce que nous célébrons à Noël et…
il est bien dommage que nous l’oubliions si tôt terminées les célébrations de cette fête.
Mais au risque de frôler le style publicitaire, une théologie authentique peut affirmer :
‘C’est Noël tous les jours!’

Oui, c’est là la signification profonde de ce que les théologiens nomment ‘le mystère de l’Incarnation’.
Dieu ‘l’un-de-nous’ est avec nous en permanence!
Nul besoin de parcourir l’univers pour le chercher – il est là… si près!…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-easter-year-c-2019/

Source : Images : fr.wikipedia.org   lds.org

5th Sunday of Lent, Year C – 2019

This gospel scene of the woman caught committing adultery is presented in a manner at once vivid and truly inspiring (Jn.8:1-11).
There is even (for those who would not know the story) a touch of… suspense!

About this text, spiritual writers and Bible exegetes have published many articles and commentaries.
Yet, there is one aspect I have never seen referred to…
You could say it is ‘a matter of… attitude’!

While the scribes and Pharisees accuse the woman, Jesus has bent down and is writing in the sand.
To reply to the accusers who are now questioning him, Jesus gets up, looking straight at them.
His reply catches them unawares, or rather all too aware of their own past conduct!

But having spoken to them, Jesus stoops down again.
He had placed himself at the level of the accusers, now he returns to the level of the woman –
a woman surely very ashamed and probably trembling with the fear that her life may be coming to an end.

God coming down to our level… is this not essentially the meaning of what theologians call ‘Incarnation’ –
God becoming one of us “in all things but sin”, we are told (He.4:15).
Yes, God has come down to our level and… he remains there – with us and for us.
 
This woman would possibly not have been able to put this reality into words,
but she had made the experience of it and would never forget it!
Yet, it seems that many of us… forget it, or is it that… we cannot believe it?!
 
Note: Another reflection is available on a different theme in French at: https://image-i-nations.com/5e-dimanche-du-careme-annee-c-2019/
And, in a video, Jeannie Calavrias presents the meeting of Jesus with the adulterous woman at: https://image-i-nations.com/the-woman-caught-in-adultery/

Source: Image: bilderbe

 

Noël, année C

NOËL – 4 lettres, un mot bien court.

On a dit, écrit, décrit, transcrit, tant de choses sur ce mot. On l’a évoqué, prononcé, crié, chanté… NOËL ! NOËL !

Il y a les légendes et les mythes, les histoires et les contes et, au cœur de tout cela : la RÉALITÉ – la réalité d’un Dieu qui s’est voulu… humain. À la vue de cette expression, vous arrêtez de lire…

Mais c’est cela NOËL : l’extraordinaire – certains oseraient dire – l’extravagante, décision de Dieu de se faire l’un de nous ! Il y a de quoi arrêter de lire et… considérer… s’émerveillera… adorer…

Certaines personnes décrivent cet événement comme un ‘mystère’ et c’en est un ! Il ne faut surtout pas penser qu’on ne doit pas tenter de comprendre, mais il faut poursuivre l’effort de compréhension tout au long de notre vie !

Qui oserait juxtaposer ces deux mots : DIEU et CHAIR ?! Mais il faut le faire, pas d’autre voie pour com-prendre = prendre avec soi-même cette réalité. Les théologiens, pour le faire, utilisent un terme… respectueux : IN-CARN-ATION = dans la chair.

L’apôtre Jean l’a dit sans hésitation:

 

« Le Verbe s’est fait CHAIR. » (Jn.1:14)

Et, de son côté, Paul écrit aux Philippiens : «De condition divine, il est devenu semblable aux humains. » (Ph.2:6-7)

EMMANUEL, « Dieu-avec-nous », Dieu, l’un de nous !

Si ce n’était pas cela Noël……… ce serait quoi au juste ?!

 

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/christmas-year-c/

 

Source : Image: YouTube

 

 

 

Fête de l’Épiphanie, année B

Je suis tentée d’intituler cette réflexion : ‘Des songes et des signes…’
 
En fait, notre vie est remplie des uns et des autres mais…
Il nous faut les décrypter, interpréter le code qui enveloppe le songe ou le signe.
Nous devons y lire le message qu’ils nous réservent.
C’est la condition pour en découvrir le sens.

Et découvrir suppose :

  • une recherche persistante,
  • un effort persévérant pour connaître,
  • une mise en marche pour identifier quelque chose
  • une application pour s’approprier une réalité qui nous a d’abord attiré/es, fasciné/es…

Les personnages que nous propose le texte de l’évangile en cette fête de l’Épiphanie (année B – Mt.2 :1-12) – les Mages – sont un modèle de l’attitude des… chercheurs…
Des chercheurs de sens, des chercheurs de Dieu.

Étonnamment, ils se mettent en marche sans savoir exactement où ils aboutiront.
Ils sont conscients d’un appel, d’une invitation à se lever et à partir vers un… ailleurs imprécis.
Vers quel horizon lointain se dirigent-ils?
Ils semblent n’en avoir qu’une impression plutôt vague.
Mais ils ont une conviction : celle qu’ils doivent partir, avancer, progresser vers cet impénétrable inconnu qui les attire.

Et nous? Nous en sommes à la première semaine d’une nouvelle année.
Que sera-t-elle? Nous en ignorons le déroulement en détail qui se manifestera au fil des jours.
Mais la conviction des Mages devrait être la nôtre :
Il nous faut partir, avancer, progresser!

C’est ainsi que se révélera, jour après jour, le sens de ce que nous vivons, ce que nous croyons, ce que nous espérons.
Le sens… incarné dans une promesse, incarné dans une Personne : celle de ce ‘Dieu-avec-nous’ qui ne manque jamais de réaliser ce à quoi il nous convie.

Recherche, effort, mise en marche, appropriation du sens de notre existence : c’est ce à quoi nous sommes convié/es.

Source: Image: Pinterest

Note: D’autres textes sont disponibles pour cette fête de l’Épiphanie : https://image-i-nations.com/mages-savants-chercheurs/

Mages: Savants?… Chercheurs?…

/https://image-i-nations.com/mages-dou-viennent/

Et un texte est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-epiphany-year-b/

2è dimanche de l’année, C

Le marriage de Cana

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En consultant un répertoire de d’images, j’ai trouvé cette photo des vignobles du Québec. Non! Je ne veux pas faire de publicité mais je me suis rendu compte que le vin a bien sa place chez nous! Plusieurs d’entre nous agrémentent l’ambiance d’un anniveraire, d’une célébration, avec une bouteille de vin, n’est-ce pas? Vous pensez: une bouteille… d’un litre de vin. Pouvez vous imaginer ce que seraient 600 litres de vin?!1_0_670965

C’est ce qui a été offert par Jésus aux hôtes et aux invités à Cana ce jour mémorable de l’eau changée en vin: six grosses urnes contenant chacune 100 litres… d’eau, oui, devenue le meilleur vin qui soit. Cet aspect est souvent celui qui nous fascine le plus.

De mon côté, c’est quelque chose d’autre qui retient mon attention. Je m’émerveille de la situation que Jésus a choisie pour faire son premier miracle une célébration de mariage! Comme premier ‘signe’ de ce qu’il était, (comme le dit Jean dans ce chapitre de son évangile: Jn.2:1-11) Jésus n’a pas guéri un malade, il n’a pas ressuscité un mort, il n’a pas pardonné un pécheur. Il a tout simplement donné – et en surabondance – quelque chose pour réjouir les gens. Et aussi, il faut le dire, pour épargner la honte aux nouveaux mariés et à ceux qui avaient organisé la fête.

Jesus Turning Water into winePourtant, cela ne m’étonne pas vraiment parce que je vois dans ce choix de Jésus ce que j’appelle ‘la logique de l’incarnation’. Trop souvent, on imagine Jésus uniquement préoccupé, si je peux dire, du salut de l’humanité en général.

Mais l’Incarnation – Dieu-fait-homme – que nous avons célébrée tout au long de la période de Noël, c’est ‘Jésus-en-chair-et-en-os’. L’expression peut choquer quelques-uns mais elle est fondamentalement théologique.

Le Dieu-incarné authentique – non la caricature que nous en faisons parfois – est celui qui a tout pris de notre humanité, sauf le péché. Alors, dans ce ‘tout’ il y a évidemment les célébrations, les réjouissances, les relations humaines et tout spécialement la relation des conjoints dans le mariage!

Dans ce texte de l’évangile de Jean (ch.2) je vois l’anticipation en action de ce qu’au chapitre 10 Jésus lui même affirmera: « Moi, je suis venu pour qu’on ait la vie et qu’on l’ait surabondante » (Jn.10:10). Une vie sans joie ne serait pas celle que Dieu veut pour nous et qu’il nous donne – aujourd’hui comme à Cana en Galilée!

Source: Images: La route des vins; photo: Jean-François Bergeron; urnes, news.va; Jesus, genius.com;