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18è dimanche de l’année B – 2024

Grâce à nous, les humains, notre univers est rempli de merveilles.
Des réalisations splendides, des exploits fantastiques, de superbes chefs-d’œuvre.
Mais… il arrive aussi que l’esprit humain fasse fausse route.
On constate parfois des erreurs notables et bien regrettables…

Erreur de jugement, erreur de perspective, erreur d’identification…
Étonnamment, ces trois attitudes se retrouvent dans l’évangile d’aujourd’hui –
vous les avez peut-être repérées! (Jean 6:24-35).

La foule que Jésus a nourrie la veille l’a devancé, lui et ses apôtres, espérant être de nouveau rassasiée.
Ces gens sont prêts à se satisfaire d’une nourriture bien ordinaire alors que Jésus leur offre tellement plus!
Il tente de corriger leur jugement et il leur dit:

« Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd,
mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle,
celle que vous donnera le Fils de l’homme ».

Ils se méprennent aussi sur l’identité de celui à qui ils attribuent le miracle de l’événement rapporté dans la 1ère lecture (Exode 16:2-4,12-15).
Ils y font allusion dans leur argument avec Jésus affirmant que Moïse leur a procuré de la nourriture dans le désert.

Jésus réplique:
« Ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel;
c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel ».

Évidemment, Jésus doit corriger aussi la perspective qui les pousse à dire:
« Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ?
Quelle œuvre vas-tu faire ? »

Absolument incroyable!
La veille, Jésus a nourri une foule de 5000 personnes avec cinq pains et deux poissons, et ces gens réclament un ‘signe’!

Bien souvent, ce texte de l’évangile retient notre attention à cause des paroles de Jésus qui présagent l’eucharistie.
Cette interprétation est valable et signifiante.

Mais peut-être faut-il, dans ce texte, reconnaître aussi notre ressemblance aux contemporains de Jésus…
Vingt siècles nous séparent et pourtant… nous tombons parfois dans les mêmes pièges:

       – jugements hâtifs,
       – perspectives à court terme,
       – manques de réalisme alors que nous attribuons à la chance, au hasard, ou à notre ‘bonne étoile’ les merveilles que Dieu accomplit pour nous!

Il nous faut apprendre à:
       – interpréter les paroles de Jésus,
       – discerner le sens des signes qu’il nous donne,
       – nous rassasier de cette nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle.

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/18th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints

Journée mondiale des astéroïdes – 30 juin

Cette journée mondiale fait-elle partie de la longue liste des journées plus ou moins farfelues que nous célébrons au fil des mois ? Que nenni ! Selon ses initiateurs, elle est tout à fait sérieuse et vise à sensibiliser le grand public aux risques encourus lors de la chute des astéroïdes. La question posée va même beaucoup plus loin : à quand la mise en place d’un dispositif de détection contre ces voyageurs de l’espace, aux effets « potentiellement dévastateurs » ? La question mérite d’être posée.

Un peu d’histoire

Le choix de la date du 30 juin ne doit rien au hasard. C’est en effet Le 30 juin 1908 qu’une boule de feu tombée du ciel explosait au dessus du sol dans la Toungouska, en Sibérie. L’onde de choc consécutive avait été si violente que 1200 km2 de forêt avaient alors été balayés comme de simples fétus de paille…

Source: Texte: Journée Mondiale

Les astéroïdes

Les objets géocroiseurs (astéroïdes et comètes) sont des objets astronomiques dont l’orbite les mène près de notre planète et représentent des menaces potentiellement catastrophiques. Selon le Centre d’études des objets géocroiseurs de la NASA, plus de 16 000 astéroïdes géocroiseurs ont été découverts. L’impact de l’astéroïde qui s’est écrasé à Toungouska, en Sibérie, le 30 juin 1908 reste le plus grand enregistré à ce jour.

Le Bureau des affaires spatiales des Nations Unies a souligné au cours de ses travaux que le risque d’impact de tels objets représente un problème mondial qui requiert une réponse internationale coordonnée. La coopération internationale – notamment dans l’identification des objets géocroiseurs à risque – est primordial pour assurer la sécurité des populations.

En se basant sur les recommandations formulées par le Comité des utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique, le Réseau international d’alertes aux astéroïdes et le Groupe consultatif pour la planification des missions spatiales ont été créés en 2014.

Un site à visiter : www.un.org    Source: Texte: https://www.un.org/fr/observances/asteroid-day     Image: pexels

 

Vendredi-Saint, année B

Par hasard, on rencontre une personne…
Par hasard, on retrouve un objet disparu depuis longtemps…
Par hasard, on entend à la radio une mélodie oubliée…

Par hasard, j’ai reçu un texte qui m’a immédiatement amenée à aujourd’hui, ce jour du Vendredi-Saint.
Je vous le partage, sans réflexion ou commentaire personnel.
Seule une question surgira naturellement…
Puisse ce texte vous être une inspiration, comme il l’a été pour moi.

SAUVÉE

Une petite orpheline vivait avec sa grand-mère et dormait à l’étage. Une nuit, la maison prit feu et la grand-mère mourut en essayant de sauver sa petite-fille. L’incendie se propagea rapidement et le rez-de-chaussée fut vite envahi par les flammes.

Des voisin appelèrent les pompiers, puis attendirent sans pouvoir aider, incapables d’entrer dans la maison à cause des flammes qui bloquaient toutes les entrées. Juste au moment où la rumeur circulait que les pompiers arriveraient avec quelques minutes de retard, parce qu’ils étaient tous occupés à éteindre un autre incendie, la petite fille apparut à une des fenêtres de l’étage, pleurant et criant à l’aide.

Soudain un homme apparut avec une échelle et disparut à l’intérieur. Lorsqu’il réapparut, il tenait dans ses bras la petite fille. Il la remit aux gens qui attendaient en bas de l’échelle et disparut dans la nuit. L’enquête qui fut menée révéla que l’enfant n’avait aucun parent vivant. Quelques semaines plus tard, les autorités municipales tinrent séance pour déterminer qui prendrait charge de l’enfant pour l’élever.

Une enseignante proposa de prendre la petite fille chez elle en disant qu’elle pourrait lui donner une bonne éducation. Puis un fermier offrit d’élever l’enfant sur sa ferme. Il affirma que la vie de ferme était saine et bonne. D’autres encore se proposèrent en expliquant ce qu’ils avaient à offrir à la petite fille.

Finalement, l’homme le plus riche de la ville se leva et dit : « Je peux donner à cette enfant tout ce que vous venez de mentionner, plus de l’argent et tout ce que cet argent peut acheter. »

Durant toute cette discussion la petite fille était demeurée silencieuse, les yeux baissés.

« Y-a-t-il quelqu’un d’autre qui veut prendre la parole », demanda le président de la séance. Du fond de la salle un homme s’approcha. Il marchait lentement et paraissait souffrir. Lorsqu’il arriva en avant, il s’arrêta devant la petite fille et tendit les bras. La foule fut stupéfaite. Ses bras et se mains portaient de terribles cicatrices.

L’enfant s’écria alors : « C’est l’homme qui m’a sauvée! » Spontanément elle sauta dans ses bras, le tenant comme elle l’avait tenu la nuit de l’incendie, comme pour s’accrocher à la vie. Elle enfouit son visage dans le cou de l’homme et sanglota un moment. Puis elle le regarda et lui sourit.

« La séance est levée », annonça le président.  

 

La petit fille reconnut celui qui l’avait sauvée et… elle s’en est remise à lui.
Et nous?…

 

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/good-friday-year-b/

Source : Texte : tiré de Leadership… with a human touch, dans Concentré de Bouillon de Poulet pour l’Âme, Jack Canfield, Mark Victor Hansen, Patty Hensen, p.95-97      Images: freeimages.com   pierrelacroix.com