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International Day of Creole Languages ​​and Culture – October 28

Among the countries using the Creole language, of course, is the Haitian republic and we do not resist the pleasure of making you discover the Haitian portal Tanbou (see below) and its poems in Creole.

There are even countries for which the Creole language, like the French or the English, is recognized as an official language.

Poetry in Creole

Powem pa Edner Holy Love

Pwezi an Kreyòl

Powèm pa Edner Saint-Amour

Deus ex machina
Pawòl monte fè pil sou pil
Aksyon menm zerobare nil.
Yo chita tann avèk espwa
Yo kwè nan: Deus ex machina.

Pawòl monte ap fè bann
Aksyon pran rout desann.
Yo chita tann avèk espwa
Yo kwè nan: Deus ex machina.

Pawòl monte bit sou bit
Aksyon pran rout chire pit.
Yo chita ap tann avèk espwa
Yo kwè nan: Deus ex machina.

Pou viv moun dwe aji
Nan dlo moun naje pou soti.
Aide-toi le ciel t’aidera
Lavi chita nan men debouya.

Aksyon se motè yon peyi
Lalwa se volan yon peyi
Pou viv moun dwe aji
Nan dlo moun naje pou soti.

(20 fevriye 2004)

Source: Text & Image: NationalPedia

 

Journée Internationale de la langue et de la culture créoles – 28 octobre

Chaque année, depuis 1983, le 28 octobre est une occasion de célébrer la langue et la culture créoles à travers les pays et communautés ayant le Créole en partage, soit plus de 10 millions de personnes à travers le monde…

Parmi les pays utilisant la langue créole, se trouve bien entendu la république haïtienne et nous ne résistons pas au plaisir de vous faire découvrir le portail haïtien Tanbou (voir plus bas) et ses poésies en créole.

Il est même des pays pour lesquels la langue créole est, au même titre que le Français ou l’Anglais, reconnu comme langue officielle.

 

Pwezi an Kreyòl

Powèm pa Edner Saint-Amour

Deus ex machina
Pawòl monte fè pil sou pil
Aksyon menm zerobare nil.
Yo chita tann avèk espwa
Yo kwè nan: Deus ex machina.

Pawòl monte ap fè bann
Aksyon pran rout desann.
Yo chita tann avèk espwa
Yo kwè nan: Deus ex machina.

Pawòl monte bit sou bit
Aksyon pran rout chire pit.
Yo chita ap tann avèk espwa
Yo kwè nan: Deus ex machina.

Pou viv moun dwe aji
Nan dlo moun naje pou soti.
Aide-toi le ciel t’aidera
Lavi chita nan men debouya.

Aksyon se motè yon peyi
Lalwa se volan yon peyi
Pou viv moun dwe aji
Nan dlo moun naje pou soti.

(20 fevriye 2004)

Un site à visiter : www.tanbou.com   Source: Texte: Journée Mondiale     Image: unsplash.com (Tim Trad)

International Day for the Remembrance of the Slave Trade and its Abolition – 23 August

The night of 22 to 23 August 1791, in Santo Domingo (today Haiti and the Dominican Republic) saw the beginning of the uprising that would play a crucial role in the abolition of the transatlantic slave trade.

International Day for the Remembrance of the Slave Trade and its Abolition is intended to inscribe the tragedy of the slave trade in the memory of all peoples. In accordance with the goals of the intercultural project « The Slave Route », it should offer an opportunity for collective consideration of the historic causes, the methods and the consequences of this tragedy, and for an analysis of the interactions to which it has given rise between Africa, Europe, the Americas and the Caribbean.

The Director-General of UNESCO invites the Ministers of Culture of all Member States to organize events every year on that date, involving the entire population of their country and in particular young people, educators, artists and intellectuals.

International Day for the Remembrance of the Slave Trade and its Abolition was first celebrated in a number of countries, in particular in Haiti (23 August 1998) and Goree in Senegal (23 August 1999). Cultural events and debates too were organized. The year 2001 saw the participation of the Mulhouse Textile Museum in France in the form of a workshop for fabrics called « Indiennes de Traite » (a type of calico) which served as currency for the exchange of slaves in the seventeenth and eighteenth centuries.

Circular CL/3494 of 29 July 1998 from the Director-General to Ministers of Culture invites all the Member States to organize events to mark 23 August each year. The UNESCO Executive Board adopted Resolution 29 C/40 at its 29th session

Source: Texte: UN Image: commoditizedidentity.wordpress.com

Journée Internationale pour l’élimination de la discrimination raciale – 21 mars

La Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale est célébrée chaque année le 21 mars, pour commémorer ce jour de 1960 où, à Sharpeville (Afrique du Sud), la police a ouvert le feu et tué 69 personnes lors d’une manifestation pacifique contre les lois relatives aux laissez-passer imposées par l’apartheid. En proclamant la Journée internationale en 1966, l’Assemblée a engagé la communauté internationale à redoubler d’efforts pour éliminer toutes les formes de discrimination raciale [résolution 2142 (XXI)].wcar_sm

Le message de Kofi Annan
A l’occasion de la journée 2004, Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies, a eu l’occasion de diffuser le message suivant:

Le 21 mars 1960, une manifestation non violente de protestation contre la loi sur les laissez-passer – une des institutions les plus honnies de l’apartheid – eut lieu à Sharpville, en Afrique du Sud. Bilan : 69 morts parmi les manifestants. Le massacre de Sharpville fut un moment décisif dans la lutte contre l’apartheid. Il amena aussi l’Assemblée générale [des Nations unies] à instituer cette journée annuelle, dont l’objet est d’appeler l’attention sur la lutte contre le racisme, où qu’il se manifeste et quelle que soit l’époque.

Cette année (2004) est celle du dixième anniversaire du génocide rwandais, ce qui nous rappelle les horreurs que peut entraîner la haine ethnique et raciale. C’est aussi celle du bicentenaire de la révolution à Haïti, grâce à laquelle les peuples des Caraïbes et d’Amérique latine furent libérés de l’esclavage. Et 2004 est enfin, comme l’a décidé l’Assemblée générale, l’Année internationale de commémoration de la lutte contre l’esclavage et de son abolition. A travers ces trois événements, nous devons non seulement honorer la mémoire des victimes de tragédies passées, mais aussi manifester notre ferme volonté d’éviter que d’autres ne subissent un sort semblable à l’avenir.

Cela veut dire que nous devons mettre fin aux conséquences, qui persistent à ce jour, de l’esclavage et du commerce des esclaves. Ces injustices historiques sont parmi les causes de la pauvreté, du sous-développement, de la marginalisation, de l’exclusion sociale, des disparités économiques, de l’instabilité et de l’insécurité dont beaucoup souffrent aujourd’hui dans différentes parties du monde, en particulier dans les pays en développement. A la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée qui s’est tenue en 2001, les Etats ont reconnu que l’esclavage et le commerce de l’esclavage avaient été des tragédies effroyables pour l’humanité et figuraient parmi les principales causes du racisme. L’Organisation des Nations Unies demeure fermement déterminée à aider les peuples et les pays à surmonter cet héritage du passé, ainsi qu’à combattre les formes contemporaines de l’esclavage – comme le travail forcé, notamment à des fins d’exploitation sexuelle – qui continuent de peser sur notre conscience collective.

Le racisme est aussi une des racines du génocide. Les pratiques racistes, les idéologies racistes, et les discours déshumanisants qui nient la dignité et les droits de groupes entiers doivent être condamnés. Mais condamner ne suffit pas: nous devons aussi renforcer nos capacités d’alerte rapide et de prévention des génocides, des massacres, des nettoyages ethniques et des autres crimes du même genre et soutenir vraiment les efforts déployés pour que les coupables soient traduits en justice, notamment devant la Cour pénale internationale. Je compte nommer prochainement un conseiller spécial pour la prévention du génocide et faire d’autres propositions visant à renforcer notre action dans ce domaine.

La tolérance, le dialogue interculturel et le respect de la diversité sont plus indispensables que jamais dans un monde où les peuples sont plus interconnectés que jamais. Nous comptons sur les gouvernements, en particulier, pour qu’ils aient la volonté politique nécessaire et agissent résolument. Cette Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale est l’occasion pour chacun de nous de repenser au principe fondamental énoncé dans la Charte des Nations Unies et la Déclaration universelle des droits l’homme, celui de l’égalité de tous les êtres humains, et le mettre en pratique.

Un site à visiter : www.stop-discrimination.info         Source: Texte & Image: Journée mondiale (Illustration:Nations U, New York, 17 mars 2004)