image-i-nations trésor

Journée internationale de la sensibilisation au problème des mines et de l’assistance à la lutte antimines – 4 avril

mine« L’ONU est fermement résolue à mieux faire connaître le problème des mines et à lancer des initiatives visant à les éliminer, et ce, dans le monde entier. En cette Journée internationale, nous réaffirmons notre engagement en faveur d’un monde exempt du danger que représentent les mines et les autres restes de guerre. » Message de M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU, le 4 avril 2013

Depuis 2005
Cette journée a été proclamée par l’ONU suite à la déclaration prononcée le 8 décembre 2005 et qui prévoyait que la date du 4 avril serait désormais celle à laquelle serait commémorée cette journée. [ndlr: La symbolique liée au choix de cette date du 4 avril ne nous est pas connue pour le moment.]

Les mines anti-personnel sont des engins explosifs généralement placés sous le sol ou au niveau du sol et qui explosent au passage d’un véhicule ou un piéton. Elles ont la particularité de rester actives même après la résolution des conflits et constituent à ce titre des menaces pendant de très longues années. En savoir plus sur Handicap International.

Un traité d’interdiction trop souvent ignoré
La situation a-t-elle évolué depuis cette époque ? Il est à craindre que non et, même si un « Traité d’interdiction des mines » a été signé en 1997, il n’a pas été ratifié par tous les pays du monde loin s’en faut. Savoir que ni les Etats-Unis d’Amérique, ni la Russie, ni la Chine, ni l’Inde ne font partie des états signataires fait froid dans le dos. On pourra parcourir avec intérêt la liste des états signataires.

A ce propos, les états membres sont régulièrement encouragés à ratifier tous les instruments relatifs au désarmement, au droit humanitaire et aux droits de l’homme qui concernent les mines antipersonnel, les restes explosifs de guerre et les personnes ayant survécu aux effets dévastateurs de ces engins. Vaste programme…

 

Un site à visiter : www.un.org     Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée Internationale des enfants soldats – 12 février

Ces dernières décennies, la proportion des victimes civiles des conflits armés a augmenté de façon spectaculaire; elle dépasserait à présent les 90 %. La moitié environ de ces victimes sont des enfants. Vingt millions d’enfants peut-être ont été contraints de fuir de chez eux en raison des conflits et des violations des droits fondamentaux, et vivent comme réfugiés dans les pays voisins ou sont déplacés dans leur propre pays.

Au cours de la décennie écoulée, les conflits armés ont directement tué plus de 2 millions d’enfants. Ils sont plus de trois fois plus nombreux – au moins 6 millions – à avoir été frappés d’une invalidité permanente ou grièvement blessés. Plus d’un million d’enfants ont été rendus orphelins ou ont été séparés de leur famille. Entre 8’000 et 10’000 enfants sont tués ou mutilés par des mines terrestres chaque année.

soldat-enfantOn estime que 300 000 enfants soldats – des garçons et des filles de moins de 18 ans – sont mêlés à plus de 30 conflits dans le monde. Ils sont utilisés comme combattants, coursiers, porteurs ou cuisiniers, et pour fournir des services sexuels. Certains sont recrutés de force ou enlevés, d’autres s’enrôlent pour fuir la pauvreté, la maltraitance et la discrimination, ou pour se venger des auteurs d’actes de violence commis à leur encontre ou contre leur famille.

Pendant les conflits armés, les filles et les femmes sont menacées de viol, de violence, d’exploitation sexuelle, de traite, et d’humiliation et de mutilation sexuelles. L’utilisation du viol et d’autres formes de violence contre les femmes est devenue une stratégie dont se prévalent toutes les parties aux conflits. Les rapports d’enquête établis à la suite du génocide commis en 1994 au Rwanda ont conclu que presque toutes les femmes de plus de 12 ans ayant survécu au génocide avaient été violées. Pendant le conflit dans l’ex-Yougoslavie, on a calculé que plus de 20’000 femmes avaient été victimes de violences sexuelles. Par ailleurs, les conflits désintègrent les familles, alourdissant encore le fardeau économique et psychologique pesant sur les femmes.

Environ un tiers des 25 pays où vivent la plus forte proportion d’enfants rendus orphelins par le SIDA ont été touchés ces dernières années par des conflits armés. Sept des dix pays à plus fort taux de décés parmi les moins de cinq ans sont touchés par des conflits de ce type.

Les enfants mêlés à des conflits armés sont régulièrement confrontés à des événements émotionnellement et psychologiquement douloureux, tels que la mort violente d’un parent ou d’un proche, la séparation d’avec leur famille, le fait d’avoir vu des êtres chers tués ou torturés, l’éloignement de leur foyer et de leur communauté, l’exposition aux combats, aux bombardements et à d’autres situations mettant leur vie en danger; les mauvais traitements, tels que l’enlèvement, l’arrestation, la détention, le viol ou la torture, la perturbation des études et de la vie communautaire, le dénuement et un avenir incertain. Certains prennent même part à des actions violentes. De plus, les enfants, quel que soit leur âge, sont profondément affectés par le niveau de stress que connaissent les adultes qui s’occupent d’eux.

Un site à visiter : www.in-terre-actif.com    Source: Texte & Image: Journée mondiale

Paris, 13 novembre 2015

Paris 15 nov.

Émotions, questions, opinions, indignation, suggestions – autant de réactions surgissant un peu comme les feuilles d’automne emportées par un vent d’orage . . .

Une lancinante interrogation demeure: « Pourquoi? »

Et une réponse – en est-ce une? Le mystère du MAL à l’oeuvre dans toute sa terrible réalité . . .