Organisée le 1er décembre de chaque année, la Journée mondiale de lutte contre le SIDA s’inscrit dans un mouvement de sensibilisation et de manifestions de soutien aux personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Elle commémore également les victimes de maladies liées au sida.
Source: Texte: Google Image: www.WHO.int
Quels sont les traitements ?
Actuellement, aucun traitement ne permet d’éliminer complètement le VIH de l’organisme. Les meilleurs d’entre eux permettent aux personnes séropositives de bloquer la multiplication du VIH, et ainsi de garder un système immunitaire opérationnel. Ces traitements sont appelés trithérapies, car ils combinent en une seule prise médicamenteuse les actions de trois inhibiteurs de la multiplication virale.
La première génération d’antirétroviraux était souvent responsable d’effets secondaires : nausées, vomissements, fatigue, perte d’appétit, fièvres, diarrhées, réactions cutanées…
Chez la grande majorité des patients, les médicaments de nouvelle génération permettent une vie normale s’ils sont administrés précocement après l’infection. Des effets secondaires à long terme (prise de poids, inflammation…) ne sont toutefois pas à exclure. Des recherches et des essais cliniques sont menés dans l’objectif de simplifier ces thérapies chez les personnes y répondant efficacement.
La prise d’un traitement antirétroviral pendant la grossesse diminue les risques de transmission à moins de 1%, contre 15 à 30 % sans traitement.
Pour tous les patients, il est recommandé d’initier le traitement au plus tôt suite à l’infection. Cela permet de garder le système immunitaire le plus intact possible tout en limitant le risque de transmission du VIH. C’est ainsi que l’espérance de vie d’une personne séropositive sous traitement peut se rapprocher de celle de la population générale. Malheureusement, la plupart des infections par le VIH ne sont détectées qu’après plusieurs années, et 60 % seulement des personnes infectées à l’échelle mondiale ont accès au traitement.