Le 27 février est la journée internationale de l’ours polaire. On a créé cette journée pour sensibiliser les gens au risque d’extinction qui menace l’ours blanc.
La fonte de plus en plus rapide de la banquise arctique menace la survie du plus grand carnivore terrestre.
La cause : le réchauffement climatique. Il fait diminuer la superficie de la banquise, le terrain de chasse de l’ours polaire. Les ours peinent à chasser et mangent moins de phoques, aliment central de leur régime alimentaire.
Certains ours meurent de faim et les femelles, amaigries, n’arrivent plus à donner naissance à de nouveaux oursons.
Les populations d’ours diminuent. On estime qu’il y aurait environ 26 000 ours polaires dans le monde, dont 15 000 au Canada. Sauront-ils s’adapter à ces nouvelles conditions climatiques pour survivre ? Cette question préoccupe grandement les scientifiques.
Autre observation : les ours polaires passent maintenant de plus en plus de temps sur la terre ferme, vers le sud, et s’approchent des communautés humaines, en quête de nourriture.
De plus, l’ours polaire côtoie dorénavant son cousin « du sud », le grizzly. Des petits d’une nouvelle espèce d’ours sont nés de leurs rencontres : le pizzly ou grolaire.